Sir Arthur Neville Chamberlain est un homme d'État britannique, né le 18 mars 1869 et mort le 9 novembre 1940.
Premier ministre du Royaume-Uni de mai 1937 à mai 1940, il a dirigé le pays face à l’Allemagne nazie durant les huit premiers mois de la Seconde Guerre mondiale. Et il est surtout connu pour sa politique étrangère d’apaisement, qui s’est notamment traduite par la signature des accords de Munich en 1938.
Membre du Parti conservateur, il devient député, à la suite de son père Joseph et de son demi-frère Austen. Il est à trois reprises ministre de la Santé (1923, 1924-1929 et 1931) et deux fois chancelier de l’Échiquier (1923-1924 et 1931-1937).
À la démission de Stanley Baldwin, en mai 1937, Chamberlain devient Premier ministre.
Son mandat est marqué par la question de l’attitude à tenir vis-à-vis de l’Allemagne, et ses choix à Munich sont approuvés par une grande majorité de Britanniques. Il promet de défendre l’indépendance de la Pologne si elle devait être attaquée, ce qui entraînera la guerre entre le Royaume-Uni et l’Allemagne en 1939.
Chamberlain démissionne le 10 mai 1940, après l’échec de la campagne de Norvège : il estime primordial qu’un gouvernement d’union nationale soit créé, mais ni les travaillistes, ni les libéraux ne veulent de lui à sa tête. Et c'est donc Winston Churchill qui lui succède.
Chamberlain conserve une bonne réputation au Parlement, notamment chez les conservateurs. Il occupe un rôle important dans le cabinet de guerre de Churchill, qu’il dirige durant les absences de ce dernier, jusqu’à ce que la maladie l’oblige à démissionner, en octobre 1940. Il meurt d’un cancer un mois plus tard.
Chamberlain demeure une figure controversée parmi les historiens : sa bonne réputation a pâti d’ouvrages lui faisant porter la responsabilité des accords de Munich et l’accusant de ne pas avoir su préparer son pays à la guerre. Les historiens de la génération suivante ont posé un regard similaire sur le personnage, influencés par les mémoires de guerre de Winston Churchill. Mais des historiens, plus jeunes ont porté un jugement plus favorable sur Chamberlain et sa politique, notamment après l’accès à des archives gouvernementales.
Portant souvent un parapluie, son nom est devenu, en France, l'un des surnoms de cet objet !
Le serment du Jeu de Paume est un engagement solennel d’union pris le 20 juin 1789 à la salle du Jeu de paume, à Versailles (78), par 300 députés du tiers état, auxquels s'associent certains députés du clergé et de la noblesse lors des états généraux de 1789.
Ils firent le serment de ne pas se séparer avant l’élaboration d’une Constitution.
Cet engagement, dénué d'existence juridique dans le cadre de l'Ancien Régime prévalant encore, a un fort impact symbolique et politique, qui en fait un moment décisif des préludes de la Révolution française. Il témoigne aussi d'un transfert de souveraineté et de sacralité, du roi à la Nation.
Préfigurant la souveraineté nationale et la séparation des pouvoirs, il amènera la réunion des trois ordres (noblesse, clergé, tiers état) en une "Assemblée nationale constituante", dont sera issue l'abolition des privilèges (4 août 1789), la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen (26 août 1789), et les grands principes de la Constitution (fin 1791).
Il s'agit des surnoms donnés au début de sa carrière, à l'homme politique français Christian Estrosi, né le 1er juillet 1955.
Il a en effet abandonné le lycée pour devenir pilote de grand prix motocycliste.
Explication des calembours
« Le motodidacte » résulte de la substitution du mot « Moto » au préfixe « Auto » du mot « Autodidacte ». Et le second sous-entend ironiquement que Christian Estrosi aurait arrêté ses études cinq années AVANT le bac plutôt que de les avoir poursuivi, comme c’est souvent le cas, cinq années APRÈS le bac, lorsque l’on dit de quelqu’un qu’il est « Bac plus 5 ».
Quatre fois champion de France entre 1974 et 1979, il est ensuite devenu concessionnaire moto à Nice (06), avant de se lancer en politique, au sein du RPR (Rassemblement Pour la République).
Président du conseil général des Alpes-Maritimes (06), député, président de la région PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur), président de la métropole Nice Côte d'Azur, maire de Nice (06), il a également été ministre délégué à l'Aménagement du territoire de Dominique de Villepin, secrétaire d'État à l'Outre-mer, puis ministre de l’Industrie de François Fillon.
Cet adjectif qualifie ce qui se réfère au "zapatisme", le mouvement social et de la doctrine politique du révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata et de son armée de libération du Sud, dans les années 1910-1919.
Ainsi que, depuis le 1er janvier 1994, au mouvement impulsé par l'EZLN (Ejercito Zapatista de Liberacion Nacional), l'"armée zapatiste de libération nationale".
Ce slogan utilisé par les manifestants français, lors des confrontations avec les forces de l'ordre, s'est installé dans le répertoire contestataire et militant dans les années 1960 et nombre de français le croient même directement issu du mois de mai 1968.
Il fait naturellement référence :
aux CRS (Compagnies Républicaines de Sécurité), corps spécialisé de la Police nationale, chargé depuis le 8 décembre 1944 du maintien ou du rétablissement de l'ordre public, d'une part,
et d'autre part à la SS (SchutzStaffel) ("Escadron de protection" en allemand), l'une des principales organisations du régime national-socialiste (nazi), fondée en avril 1925 afin d'assurer la protection rapprochée d'Adolf Hitler, mais devenue au fil des années un État dans l'État, accumulant les compétences et les missions et passant du stade de groupuscule à celui d'une énorme organisation.
En réalité, ce slogan, à travers lequel les manifestants assimilent la brutalité des forces policièresfrançaises à celle de l'une des pires organisations criminelles de l'histoire, date de... 20 ans auparavant, puisqu'il est apparu en 1948, lors de l'une des grèves les plus dures et les plus violemment réprimées de l'histoire sociale française.
Le dispositif répressif du ministre de l'Intérieur Jules Moch, qui utilisera massivement l'armée et les blindés, et dont les forces policières et militaires commettront d'importantes violences, fera 5 ou 6 morts, des milliers de blessés, des centaines de condamnations à la prison ferme et près de 3 000 licenciements de mineurs.
À peine 4 ans après la fin du régime de Vichy et des exactions de sa police à l'encontre des militants communistes résistants, les mineurs grévistes assimilent donc la répression policière du gouvernement socialiste alors en place à celle de la SS.
Certains cortèges de manifestants protestant contre la guerre d'Algérie feront de même au début des années 1960.
Et, en 1968, les étudiants reprennent le slogan "CRS - SS !", et le popularisent, grâce aux désormaiscélébrissimes affiches de l'atelier de l'École des Beaux-Arts de paris (75).
Cette locution nominale que l'on continue d'utiliser de nos jours, désignait, de 1872 à 1945, l'armée française en raison des restrictions apportées par la loi aux libertés individuelles des militaires (droits de vote, d'association, d'expression, etc.).
L'origine de ce surnom remonte à la Troisième République, lorsque Adolphe Thiers, alors président de la République, adopta le 27 juillet 1872 une loi refusant aux militaires le droit de vote, qui ne leur sera finalement reconnu que le 17 août 1945, soit plus d'un an après celui des femmes (21 avril 1944).
Sources : secouchermoinsbete.fr et www.larousse.fr
Cette locution désigne, en France, un officier de la monarchie française sous l'Ancien Régime, et depuis 1848, le ministre de la Justice, un membre du gouvernement chargé des services de la Chancellerie ou ministère de la Justice.
en Allemagne, l'administration qui entoure le chancelier fédéral à Berlin, regroupant les fonctionnaires les plus haut placés du pouvoir central,
en Belgique, le "service public fédéral Chancellerie du Premier ministre" ou "SPF Chancellerie du Premier ministre", communément appelé "la Chancellerie" aide le Premier ministre à diriger et coordonner la politique gouvernementale, sur les plans de la logistique, de l’administration, des aspects juridiques et de la communication,
en France :
le mot "chancellerie" désignait autrefoisun lieu, où étaient scellés des actes,
et aujourd'hui :
la petite équipe de diplomates les plus proches collaborateurs du chef de mission dans une ambassade de France ou un consulat,
ou le ministère de la Justice, dirigé par le ministre de la Justice ou garde des Sceaux. ("Chancellerie" avec un "C").
"FOMENTER un complot, une machination, une insurrection, une intrigue ou une conspiration" !
ou "OURDIR un complot, une machination, une insurrection, une intrigue ou une conspiration" !
"Ourdir" signifie en effet préparer la trame de quelque chose.
Il s'agit d'un verbe provenant de l'industrie textile, désignant le fait :
de préparer et disposer sur une machine, l'ourdissoir, les fils de la chaîne d'une étoffe ou d'une toile, réunis en nappe et tendus, pour mettre cette chaîne en état d’être montée sur le métier à tisser,
d'étendre, élonger les torons ou les fils de caret qui doivent composer un cordage, dans l'industrie des cordes,
d'entrelacer la paille des cordons de paille pour faire une natte,
ou de tresser l'osier autour du moule pour en faire un ouvrage de vannerie.