Ce terme, souvent utilisé dans le domaine politique, désigne une opposition violente d'avis, d'idées, de sentiments, d'intérêts, entre deux ou plusieurs personnes ou groupes de personnes ; divergence ou désaccord s'accompagnant le plus souvent de manifestations d'hostilité.
Politique
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"Le général MacArthur".
Douglas MacArthur, né le 26 juillet 1880 et mort le 5 avril 1964 est l'un des plus prestigieux officiers supérieurs de l'histoire des Etats-Unis.
Il est l'un des cinq militaires à avoir atteint le grade de "général de l'Armée" dans l'armée américaine et le seul à avoir été "field marshall" de l'armée des Philippines.
Sorti premier de sa promotion à l'académie militaire de West Point, en 1903, il en fut par la suite le superintendant.
Plus jeune major-général de l'armée des États-Unis en 1925, chef d'état-major de l'armée américaine en 1930, à 50 ans, il joua un rôle prépondérant sur le théâtre Pacifique de la Seconde Guerre mondiale.
Ayant quitté l'armée américaine en 1937 pour devenir conseiller militaire auprès du Commonwealth des Philippines, il fut rappelé en service actif, à l'été 1941, à la tête des forces américaines et philippines aux Philippines.
Lors de l'invasion japonaise de décembre 1941, les forces américaines durent se replier à Bataan, où elles résistèrent jusqu'en mai 1942. En mars 1942, MacArthur, sa famille et son état-major quittèrent l'île de Corregidor et rallièrent l'Australie, où il devint le commandant suprême des forces alliées dans le Pacifique Sud-Ouest.
Après plus de deux ans de combats dans le Pacifique, il réalisa sa célèbre promesse de revenir aux Philippines ("Je reviendrai").
Le général MacArthur accepta formellement la reddition japonaise le 2 septembre 1945, à bord du cuirassé USS Missouri, et il supervisa l'occupation du Japon de 1945 à 1951.
Dirigeant effectif du Japon, il organisa de profonds changements économiques, politiques et sociaux.
Par la suite, il mena les forces des Nations unies durant la guerre de Corée, de 1950 jusqu'au 11 avril 1951, lorsqu'il fut relevé de son commandement par le président Harry S. Truman.
On ne dit pas : "Bah ça c'est pas acceptable" ni "Bah c'est dommage" !
Et j'en passe !
Surtout lorsque l'on est secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances et diplômé de l'ENA - comme Agnès Pannier-Runacher - et que l'on a à sa disposition des collaborateurs pour vous aider à préparer vos interventions télévisées, comme cet entretien télévisé du 30 juillet 2019 sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI !
Mais plutôt : "CELA N'est pas acceptable" ou, à tout le moins, "C'est INacceptable" !
Et : "EH BIEN c'est dommage" !
Cet usage populaire répété de l'interjection "Bah" constitue un tic de langage indigne, à mes yeux, d'un ministre, par ailleurs incapable de s'exprimer correctement dans notre langue et, à ce titre, digne lauréate de mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".
Jugez-en en effet par vous-même à la lecture de mes autres articles relatifs à son intervention de ce jour là (et encore : j'ai arrêté de l'écouter après à peine quelques minutes, ne pouvant en supporter davantage !) :
- On ne dit pas : "Des entreprises qui font des plans social",
- On ne dit pas : "Ils manifestent un doute sur la globalisation",
- On ne dit pas : "On est en capacité de",
- On ne dit pas : "Rester compétitif dans la compétition mondiale".
"Bibi" et "Bibi".
Ce surnom en forme de gémination désigne deux personnes totalement différentes :
- il s'agit d'abord, à partir des années 1950, de la gémination du patronyme de l'acteur français Maurice Biraud, né le 3 mars 1922 et mort le 24 décembre 1982.
- puis, à partir des années 1990, du diminutif du prénom de l'homme politique national-libéral israélien Benjamin Netanyahou, né le 21 octobre 1949 et frère cadet de Yoni Netanyahou, le héros d'Entebbe (Ouganda).
"Bibi Netanyahou".
Il s'agit du surnom donné par ses partisans à l'homme politique national-libéral israélien Benjamin Netanyahou, né le 21 octobre 1949.
Premier ministre d'Israël de 1996 à 1999 et depuis 2009, il détient le record de durée dans cette fonction en Israël, après avoir été, à 47 ans, le plus jeune chef de gouvernement de l’histoire du pays, ainsi que le premier à être né après la proclamation de l’indépendance.
Fils de l'historien nationaliste Bension Netanyahou, il est également le frère cadet du lieutenant Yonathan "Yoni" Netanyahou (13 mars 1946 - 4 juillet 1976), qui commandait la Sayeret Matkal, de 1975 à juillet 1976, et mourut au combat, à la tête du commando israélien, lors de la libération des otages du raid d'Entebbe (Ouganda).
Cet événement dramatique marqua le développement et le renforcement de son action politique.
D'abord diplomate, notamment ambassadeur de l'État d'Israël auprès des Nations unies entre 1984 et 1988, sa carrière météorique au sein de l’administration diplomatique fut en effet suivie d'une entrée en politique, avec son élection comme député, en 1988. Étoile montante du Likoud, le parti national-libéral israélien, il fut ministre des Affaires étrangères, puis ministre des Finances d'Ariel Sharon.
Source : wikipedia.org
"El caudillo del Sur" ("Le caudillo du Sud") et "L'Atila del Sur" ("L'Attila du Sud").
Il s'agit des surnoms de l'homme politique mexicain Emiliano Zapata, né le 8 août 1879 et mort le 10 avril 1919.
"Mieux vaut mourir debout que vivre toute une vie à genoux".
Il s'agit de la maxime du révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata, engagé, à partir de 1910, dans une lutte pour la restitution des terres agricoles aux paysans.
"Une pasionaria" ou "Une passionaria".
Ce mot espagnol désigne une combattante, une femme engagée, se passionnant pour une cause, une idée - le plus souvent de gauche -, dont l'exemple et l'éloquence agissent sur les foules.
Il provient directement du surnom de la femme politique basque espagnole, héroïne de la guerre civile, Dolores Ibarruri.
Source : wikipedia.org et www.cnrtl.fr
"La pasionaria".
Il s'agit du surnom espagnol de la femme politique basque espagnole, Dolores Ibarruri Gomez, née le 9 décembre 1895 et morte le 12 novembre 1989.
Son célèbre slogan "No pasaran !", inspiré du "Ils ne passeront pas !" du général français Robert Nivelle, à Verdun, en 1916, a fait d'elle une h
De même que sa phrase "Mieux vaut mourir debout que vivre à genoux", prononcée le 8 septembre 1936, lors du rassemblement du PCF (Parti Communiste Français) au Vél' d'Hiv' à Paris (75), mais qu'elle avait légèrement transformée et reprise au révolutionnaire mexicain Emiliano Zapata.
Et son surnom de "pasionaria" est aujourd'hui devenu un nom commun, entré dans le langage courant en France.
Exilée en URSS de 1939 à 1975, elle fut secrétaire générale du PCE (Parti Communiste Espagnol) entre 1942 et 1960, avant d'en devenir présidente entre 1960 et 1989.
Revenue en Espagne après la mort de Franco, en 1975, elle fut élue députée en , lors des premières élections après la restauration de la démocratie ; son élection étant à l'époque considérée comme un symbole, car elle était la seule députée élue en février 1936 à être réélue en 1977.
Source : wikipedia.org et www.cnrtl.fr
"No pasaran !".
Ce célèbre slogan politique, qui signifie "Ils ne passeront pas !", était celui des partisans de la Seconde République espagnole (1936-1939), en lutte contre les rebelles nationalistes commandés par le général Franco, dont le soulèvement, le 18 juillet 1936, déclencha la guerre civile espagnole.
Il est directement lié à la femme politique basque espagnole Dolores Ibarruri (surnommée "La pasionaria"), par la vigueur avec laquelle celle-ci le proclama, dès le 19 juillet 1936, au balcon du ministère de l'Intérieur lors de l'offensive franquiste contre Madrid (Espagne), puis dans la capitale assiégée, avant que ce slogan politique ne devienne le cri de ralliement de tous les républicains espagnols.
Devenue le symbole de la résistance antifasciste, cette phrase a ensuite été reprise dans de multiples contextes et continue - plus de 80 ans après - d'être utilisée avec émotion par les militants antifascistes du monde entier.
Ce qui est tout de même relativement étonnant lorsque l'on sait qu'elle trouve son origine directe dans le "Ils ne passeront pas !"... du fort peu révolutionnaire général français Robert Nivelle, qui l'avait prononcé à Verdun (55), le 21 février 1916 !
Source : wikipedia.org
"L'affaire de Broglie".
Cette ténébreuse affaire concerne l'assassinat le 24 décembre 1976, de l'homme politique français Jean de Broglie, né le 21 juin 1921, par trois balles de calibre 38 spécial, dont deux dans la nuque.
Cet aristocrate de haute lignée, membre de la très célèbre famille "de Broglie" descend, par sa mère, du duc de Berry, fils du roi Charles X ; et, par son père, de l'écrivaine française Germaine de Stael et du père de celle-ci, le célèbre banquier et ministre du roi Louis XVI, Jacques Necker.
Député de 1958 à 1976, il est trois fois secrétaire d'État dans les trois premiers gouvernements de Georges Pompidou Premier ministre.
Et son patronyme ne se prononce absolument pas comme il s'écrit !
"Le Maréchal Mobutu" ou "Le président Mobutu".
Joseph-Désiré Mobutu, né le 14 octobre 1930 et mort le 7 septembre 1997 était un militaire et homme d'État congolais, autoproclamé maréchal, qui dirigea son pays durant plus de 31 ans, de novembre 1965 à mai 1997.
Ce dictateur s'était donné le nom de "Mobutu Sese Seko Kuku Ngbendu wa Za Bangau", souvent abrégé en "Mobutu Sese Seko".
Mais il était également surnommé "Papa Maréchal" et "Roi du Zaïre", ainsi que "Le léopard du Zaïre", "Le léopard de Kinshasa" et "L'Aigle de Kawele".
Source : wikipedia.org