"Un taxon Lazare".

"Un taxon Lazare" est un taxon désignant une espèce - généralement animale, mais aussi parfois végétale - que l'on a cru éteinte (naturellement ou à cause de l'Homme), ou que l'on ne retrouve pas sous forme fossile pendant une période significative de l'histoire de la Terre, et qui semble "réapparaître" à un moment donné.

" Solenodon cubanus", le nom latin de l'almiqui, un étrange et rare mammifère venimeux endémique de Cuba, est un exemple de taxon lazare.

Et cette appellation est donnée en référence au personnage de Lazare, ressuscité par Jésus dans le Nouveau Testament'Évangile selon Jean (chapitre 11) selon lequel Lazare, mort depuis quatre jours et mis dans un sépulcre, serait sorti vivant de la tombe sur l'ordre de Jésus. .

La résurrection de Lazare de Béthanie : mort et enterré depuis quatre jours, il serait sorti de son spulcre sur ordre de Jésus
La résurrection de Lazare de Béthanie : mort et enterré depuis quatre jours, il serait sorti de son sépulcre sur ordre de Jésus

Source : wikipedia.org

"Bob Tahri".

L'athlète français Bouabdellah Tahri dit Bob Tahri

Il s'agit du nom d'usage de l'athlète français devenu consultant sportif Bob Tahri, né le 20 décembre 1978.

Spécialiste des courses de demi fond, cet athlète de 1,91 m chaussait déjà du 47 à... 12 ans !

L'athlète français Bouabdellah Tahri dit Bob Tahri

Ayant battu 3 records d'Europe (2 000 m steeple, 3 000 m steeple et 5 000 m en salle) , il a terminé 15e du marathon de New-York pour sa première participation à un marathon, le 3 novembre 2013.

Bob Tahri est devenu, en 2017, consultant sportif sur la chaîne de télévision L'Équipe.

L'ancien athlète français devenu consultant sportif Bouabdellah Tahri dit Bob Tahri

Et il est en couple avec la journaliste française Aïda Touihri.

Source : wikipedia.org

"Dominique Davray".

L'actrice française Dominique Davray

Il s'agit du nom de scène de l'actrice française Marie-Louise Gournay, née le 27 janvier 1919 et morte le 16 août 1998.

Même s'il se souvient d'elle pour l'avoir vue à maintes reprises, le grand public ignore malheureusement souvent son nom.

Ayant fait ses débuts au cinéma au début des années 1940, Dominique Davray a en effet joué de très nombreux rôles secondaires, incarnant les femmes accortes ou légères, mais au caractère bien trempé.

Les actrices françaises Simone Signoret et Dominique Davray, dans le film français "Casque d'or" de Jacques Becker (1952)
Simone Signoret et Dominique Davray, dans "Casque d'or" de Jacques Becker (1952)

On la remarque dans le rôle de Julie, auprès de Simone Signoret, dans "Casque d'or" de Jacques Becker (1952), en inénarrable "Alsacienne en costume" dans "Les espions" de Henri-Georges Clouzot (1957), en "gouvernante fataliste" auprès de Corinne Marchand dans "Cléo de 5 à 7" d’Agnès Varda (1962), puis dans le rôle de "Madame Mado" dans le cultissime "Les tontons flingueurs".

Plus tard, du milieu des années 1960 jusqu’aux années 1970 et l’âge venant, ses emplois se modifient et elle joue les femmes matures de caractère, qu’elles soient religieuses, infirmières, concierges ou prostituées (au moins six !). Elle tient de nombreux petits rôles dans bon nombre de comédies, notamment aux côtés de Louis de Funès pour plusieurs scènes devenues cultes, comme dans :

  • "Le tatoué", de Denys de la Patellière (1967), où elle joue la femme idiote de Louis de Funès.
  • "Le gendarme en ballade" de Jean Girault (1970), où elle joue la "religieuse forte".

Après avoir personnifié "Gilette la charonne" dans "Notre-Dame de Paris" de Jean Delannoy, en 1956, elle apparaît pour la dernière fois au cinéma en incarnant un autre personnage de Victor Hugo : "La Magnon", dans la version de Robert Hossein des "Misérables" de Victor Hugo (1982).

Riche de plus de 70 films, sa filmographie comporte des noms de réalisateurs aussi prestigieux que :

Yves Allégret, Jacques Becker, Jean Becker, Bertrand Blier, Jean-Claude Brialy, Marcel Carné, André Cayatte, Henri-Georges Clouzot, Philippe De Broca, Denys de La Patellière, Jean Delannoy, Jacques Deray, Julien Duvivier, Jean Girault, Gilles Grangier, Pierre Granier-Deferre, Pierre Grimblat, Sacha Guitry, Robert Hossein, Georges Lautner, Jean-Paul Le Chanois, Gérard Oury, Jean-Marc Thibault, Agnès Varda, Henri Verneuil et Claude Zidi.

L'actrice française Dominique Davray et l'acteur français Robert Lamoureux, dans le film français "Papa, maman, la bonne et moi" de Jean-Paul Le Chanois (1954)
Dominique Davray et Robert Lamoureux, dans "Papa, maman, la bonne et moi" de Jean-Paul Le Chanois (1954)
L'actrice française Dominique Davray et l'acteur français Jean Martin, dans le film français "L'aile ou la cuisse" de Claude Zidi (1974)
Dominique Davray et Jean Martin, dans "L'aile ou la cuisse" de Claude Zidi (1974)

Et même : Alfred Hitchcock, Anatole Litvak et Joshua Logan (le réalisateur de "Bus stop") !

Source : wikipedia.org

Hannah Arendt

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Il s'agit du nom de plume de la politologue allemande naturalisée états-unienne Johanna Arendt, née le 14 octobre 1906 et morte le 4 décembre 1975.

Philosophe et journaliste, elle est principalement connue pour ses travaux sur la politique et en particulier le totalitarisme, ainsi que sur la modernité et la philosophie de l'histoire.

Hannah Arendt a toujours souligné que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique. Aussi se disait-elle "politologue" plutôt que "philosophe".

Élève de Heidegger, Husserl et Jaspers

Hannah arendt a suivi les cours des plilosophes allemands Heidegger, de Husserl puis de Jaspers. Elle s'y révèle d'une brillante intelligence et d'un non-conformisme encore peu commun.

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

  • La rencontre avec Martin Heidegger (26 septembre 1889 - 26 mai 1976) en 1925 est un événement majeur de sa vie, tant sur les plans intellectuel que sentimental. Cet événement a toutefois souvent fait ombrage à la contribution originale de Arendt et a occupé une place importante dans la compréhension de sa trajectoire intellectuelle. En 1925, Arendt est très jeune et voue une grande admiration à son maître, de dix-sept ans son aîné. C'est le début d'une relation secrète (Heidegger est marié et père de deux enfants), passionnée et irraisonnée, qui laissera chez elle des traces durant toute sa vie.

Quelle que soit la position ambiguë de Heidegger à l'égard du judaïsme, elle restera en effet fidèle à leur relation et au souvenir du rôle de la pensée de Heidegger dans son propre parcours. Par-delà la guerre et l'exil, elle se fera l'infatigable promotrice du philosophe, aussi éminent que controversé, aux États-Unis d'Amérique.

  • Après avoir interrompu leur relation, Arendt devient l'élève de Edmund Husserl (8 avril 1859 - 26 avril 1938).
  • Puis, sur recommandation d'Heidegger, de  Karl Jaspers (23 février 1883 - 26 février 1969), sous la direction duquel elle rédige sa thèse, et qui a finalement été sa véritable figure d'influence.

Montée du nazisme

En 1929, Hannah Arendt épouse Günther Stern (nommé plus tard Günther Anders), un jeune philosophe allemand rencontré en 1925 dans le milieu universitaire et devenu son compagnon en 1927.

Avec la montée de l'antisémitisme et l'arrivée des nazis au pouvoir, elle s'intéresse de plus près à ses origines juives. Elle se rapproche dès 1926 de Kurt Blumenfeld, ancien président de l'Organisation sioniste mondiale, vitrine du mouvement sioniste, président de l'Union sioniste allemande depuis 1924 et ami de sa famille. Chargée par Blumenfeld de recueillir les témoignages de la propagande antisémite, elle est arrêtée en 1933 par la Gestapo et relâchée grâce à la sympathie d'un policier.

Elle quitte l'Allemagne sur le champ.

Fuite hors d'Allemagne et exil aux États-Unis

Arrivée en France en 1933, elle devient la secrétaire particulière de la baronne Germaine de Rothschild, milite pour la création d'une entité judéo-arabe en Palestine, participe à l'accueil des Juifs, pour la plupart communistes, fuyant le nazisme et facilite leur émigration vers la Palestine. Divorcée en 1937, elle se remarie le 16 janvier 1940 avec l'un d'eux, Heinrich Blücher, un réfugié allemand, ancien spartakiste.

En mai 1940, en raison de l'avancée éclair de l'Armée allemande en France, elle se retrouve internée par le Gouvernement français avec d'autres apatrides au camp de Gurs (64). Dans la confusion qui suit la signature de l'armistice en juin 1940, elle est libérée et parvient à s'enfuir à Montauban (64), où elle retrouve son mari. Puis, elle gagne Marseille (13) et Lisbonne (Portugal).

Aux États-Unis d'Amérique

Elle parvient à embarquer pour l'Amérique en mai 1941, par l'intervention du diplomate américain Hiram Bingham IV, qui lui délivre illégalement un visa d'entrée aux États-Unis d'Amérique, en même temps qu'à environ 2 500 autres réfugiés juifs. À l'issue d'une traversée éprouvante, elle s'installe à New York. Dans une situation de dénuement, elle doit gagner sa vie, trouve un emploi d'aide à domicile dans le Massachusetts, et envisage de devenir assistante sociale !

Naturalisée en 1951, Hannah Arendt devient conférencière et professeur invité en sciences politiques dans différentes prestigieuses universités états-uniennes telles que Berkeley, Columbia, ou Princeton, où elle a été la première femme nommée professeur.

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Ouvrages de référence

Ses livres les plus célèbres sont "Les origines du totalitarisme" (1951), "Condition de l'homme moderne" (1958) et "La crise de la culture" (1961). Le mot "Totalitarisme" exprime l'idée que la dictature ne s'exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans toutes, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire.

Ce qu'elle a notamment évoqué, en 1974, au cours d'un entretien, à travers cette citation, particulièrement criante d'actualité : "Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien (...). Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez".

La philosophe allemande Hannah Arendt (née Johanna Arendt) (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975 ), politologue et journaliste, connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.

Son livre "Eichmann à Jérusalem", publié en 1963 à la suite du procès d'Adolf Eichmann en 1961, où elle développe le concept de la banalité du mal, a fait l'objet d'une controverse internationale.

Source : wikipedia.org

"L'ancienne régie", "La régie", "La firme de Boulogne-Billancourt" ou " Le constructeur français".

Les usines Renault, à Boulogne-Billancourt (92)

Ces différentes locutions désignent toutes la société Renault, un constructeur automobile français fondé officieusement le 1er octobre 1898 et officiellement le 25 février 1899, à Boulogne-Billancourt (92) par les frères Louis, Marcel et Fernand Renault.

L'entrée de la société Renault Frères, à Boulogne-Billancourt (92)
L'entrée de la société Renault Frères, à Boulogne-Billancourt (92)

Et devenue "Régie Nationale des Usines Renault", lors de sa nationalisation par le GPRF (Gouvernement Provisoire de la République Française), le 15 janvier 1945, après l'arrestation, à la Libération, comme collaborateur, de Louis Renault, son dirigeant, qui meurt en prison avant son procès.

L'industriel français Louis Renault
L'industriel français Louis Renault
Herman Goering, Adolf Hitler et Louis Renault, au Salon de l'automobile de Berlin, en 1935 : l'industriel français leur présente le prototype de sa Juvaquatre
Herman Goering, Adolf Hitler et Louis Renault, au Salon de l'automobile de Berlin, en 1935 : l'industriel français leur présente le prototype de sa Juvaquatre

Privatisée en 1996, la société s'est ensuite successivement alliée aux constructeurs japonais Nissan, en 1999, et Mitsubishi, en 2017.

Le siège du groupe Renault, à Boulogne-Billancourt (92), de nos jours
Le siège du groupe Renault, à Boulogne-Billancourt (92), de nos jours

Source : wikipedia.org

Le prénom et l'origine du nom de "Monsieur De Mesmaeker".

Monsieur De Mesmaeker (mess-ma-ker) est ce personnage de riche homme d'affaires qui doit signer d'importants contrats avec le Journal de Spirou, sans jamais y parvenir dans les aventures de "Gaston Lagaffe".

Monsieur de Mesmaecker fou furieux jetant en l'air les contrats, au grand désespoir de Prunelle
Monsieur de Mesmaecker fou furieux jetant en l'air les contrats, au grand désespoir de Prunelle

Son nom

Et son nom ne constitue nullement un jeu de mots en anglais comme certains le croient parfois ; "mess maker" (mees-mè-keur) signifiant "fouteur de paigaille". Cela n'est qu'une simple coïncidence ; ce qualificatif ne correspondant d'ailleurs aucunement à son rôle dans la série, le fauteur de trouble étant plutôt Gaston, bien sûr !

"Mesmaeker" est un patronyme flamand courant signifiant "Coutelier" en néerlandais. Le "De" n'est pas une particule nobiliaire, mais un article, le nom entier "De Mesmaeker" signifiant "Le coutelier".

Il s'agit du nom de famille de Jidéhem, alias Jean De Mesmaeker, l'assistant de Franquin pendant plus de 400 gags de la série "Gaston Lagaffe".

Le dessinateur et scénariste belge Jean de Mesmaeker, plus connu sous son nom de plume de Jidéhem

Celui-ci avait en effet remarqué que le personnage - récemment apparu, le 17 mars 1960, dans un gag où il n'était pas nommé - ressemblait beaucoup à son père, ce qui décida Franquin à lui donner ce nom.

Le pauvre véritable M. De Mesmaeker étant commercial dans la vraie vie, il lui fut de plus en plus difficile de se faire prendre au sérieux au moment de la signature de contrats, à cause de la popularité croissante de Gaston.

Son prénom

Son prénom, Aimé, n'apparaît que tardivement dans la série, en 1979.

Son rôle : signer "les contrats" !

On ignore tout de la teneur des fameux contrats que De Mesmaeker doit signer avec le journal. Franquin lui-même n'en savait rien, et cela n'a finalement aucune importance puisqu'ils ne sont qu'un prétexte à gags récurrents. On comprend simplement, en voyant l'énergie déployée par Fantasio, Boulier puis Prunelle, que ces contrats sont très importants pour l'avenir du Journal de Spirou. Ils le sont sans doute aussi pour De Mesmaeker, qui revient inlassablement tenter de les signer, alors qu'il quitte le plus souvent les locaux de Spirou dans une violente colère.

À chaque fois qu'il se rend à Spirou pour le signer avec Fantasio puis Prunelle ou, de très rares fois, M. Boulier ou M. Dupuis, une gaffe ou invention de Gaston gâche la signature du contrat. Gaston est pourtant de bonne volonté, mais même ses tentatives pour aider à la signature font capoter l'affaire. Il parvient à faire signer les contrats lui-même en l'absence de ses collègues, mais en se trompant de document. Finalement, la signature des contrats aura échoué à tous les stades : souvent au moment de la signature, mais parfois avant (dans certains gags, De Mesmaeker n'arrive même pas dans les locaux du journal). Il est même arrivé que les contrats soient signés mais détruits ensuite involontairement par Gaston, mais surtout par De Mesmaeker qui les déchire quand il est en colère (en général à cause de Gaston). La signature échoue même hors des locaux de Spirou ou en l'absence de Gaston.

En plus de faire capoter la signature des contrats, les bévues de Gaston ont également comme fréquent effet secondaire de susciter l'ire des locataires des bureaux voisins, MM. Ducran et Lapoigne, deux ingénieurs des travaux publics, taillés comme des piliers de rugby et fort peu diplomates. Il n'est pas rare que leur courroux retombe par erreur sur M. De Mesmaeker alors que c'est Gaston la cause de tous leurs maux. Il est aussi arrivé plusieurs fois que De Mesmaeker soit interpelé par la police suite à une gaffe de Gaston.

Les seuls contrats que De Mesmaeker réussit à passer sont pour deux inventions de Gaston : une première fois pour la recette de sa "chicken soup" (Gaston R3 "Gare aux gaffes du gars gonflé", p. 28) et une seconde pour son horloge en forme de capsule Apollo, qui est d'ailleurs défectueuse (Gaston 8 "Lagaffe nous gâte", p. 59).

Monsieur de Mesmaeker par Jidéhem (Jean De Mesmaeker)
Monsieur de Mesmaeker par Jidéhem (Jean De Mesmaeker)

Personnalité

De Mesmaeker est un riche homme d'affaires, d'aspect sévère et imposant. Il dirige une entreprise dont on ignore l'activité exacte, si ce n'est qu'elle fait des "affaires en gros" et qu'il emploie au moins une secrétaire à la chevelure rebelle et au nez pointu, Mademoiselle Kiglouss, qui, comme son nom l'indique glousse à chaque fois qu'elle prend la parole.

Il est visiblement fortuné, il s'offre un jet privé, fume le cigare, et semble nourrir une passion pour les belles automobiles américaines, qui servent de prétexte à de nombreux gags, comme sa Ford Mustang servant de cible à la mouette rieuse de Gaston. C'est aussi un amateur de vins de Bordeaux millésimés.

De Mesmaeker est connu pour son tempérament explosif, à la fois colérique et agressif durant les tentatives ratées de signer des contrats au Journal de Spirou. Persévérant, De Mesmaeker se montre de plus en plus méfiant au fil des épisodes, se demandant quel événement fâcheux fait échouer la signature. Il en devient paranoïaque, persuadé que les gaffes de Gaston Lagaffe sont des coups montés contre lui. La moindre anomalie lui apparaît comme une provocation de la part du Journal de Spirou et la seule vision de Gaston provoque son exaspération.

Toutefois, il lui arrive de faire preuve d'un caractère plus tendre en de rares occasions, en affichant son goût pour le théâtre de marionnettes ou en s'amusant devant une facétie du chat de Gaston. Ces bonnes dispositions ne durent jamais bien longtemps, une gaffe se chargeant de faire revenir le naturel orageux au galop.

On en sait peu sur sa vie privée. Il a une femme, visible dans un gag,10 et au moins deux filles, dont l'aînée ne roule qu'en Alfa Romeo.

Apparitions hors albums de "Gaston Lagaffe"

  • Monsieur De Mesmaeker apparaît à deux reprises dans la série "Spirou et Fantasio" :
    • dans l'extraordinaire histoire "Bravo les Brothers", dessinée par Franquin en 1965 et reprise en 1969 dans l'album "Panade à Champignac", avant de paraître seule, en 2012 et en 2015.

L'album de Spirou et Fantasio "Bravo les Brothers" par André Franquin, sorti en 2012

    • Puis, beaucoup plus tard, en 2015, dans "La colère du marsupilami", de Yoann et Vehlmann, le 55e album de la série, qui marque le retour du personnage du Marsupilami, dont la dernière apparition datait de l'épisode "Le faiseur d'or", publié en 1969 dans "Spirou" et sorti en album en 1970.

"La colère du marsupilami", 55e album des aventures de "Spirou et Fantasio", par Yoan et Vehlmann (2015)

  • Mais on le voit également, en 1969, dans l'album "Tonton Placide" de la série "Benoit Brisefer", créée par Peyo et Walthéry.

"Tonton Placide", le 4e album des aventures de "Benoît Brisefer", par Peyo et Walthéry (1969)

Une drogue absorbée par les voyageurs d'un train les oblige à jeter leurs valises par la fenêtre et, parmi ces derniers, figure De Mesmaeker, furieux car les contrats signés se trouvent dans sa valise.

Source : wikipedia.org

"Jidéhem".

Le dessinateur et scénariste belge Jean de Mesmaeker, plus connu sous son nom de plume de Jidéhem

Il s'agit du nom de plume du dessinateur et scénariste belge Jean De Mesmaecker, né le 21 décembre 1935 et mort le 30 avril 2017.

Jidéhem signait sous ce pseudonyme créé à partir des initiales de son patronyme : Jean De Mesmaeker, un nom naturellement bien connu des lecteurs de "Gaston Lagaffe".

Lorsque André Franquin créa, le 17 mars 1960, le personnage d’un homme d’affaires acariâtre ne parvenant jamais à faire signer ses contrats, il lui donna, en effet, le nom de De Mesmaeker, son assistant, Jidéhem, ayant remarqué qu’il ressemblait à son propre père, qui exerçait le métier de commercial. Son apport à la bande dessinée franco-belge ne se limite cependant pas à cette amusante anecdote.

Monsieur de Mesmaeker par Jidéhem (Jean De Mesmaeker)
Monsieur De Mesmaeker dessiné par Jidéhem (Jean De Mesmaeker)

Car  Jidéhem fut bien davantage qu’un très précieux collaborateur de Franquin : un auteur à part entière, qui a fait l’essentiel de sa carrière dans l'hebdomadaire belge "Spirou".

Jean De Mesmaeker apprend à dessiner, enfant, en recopiant des aventures de Tintin, avant de suivre les cours de l’Institut Saint-Luc, l’une des écoles d’art belges les plus réputées.

"Ginger"

Très admiratif de Maurice Tillieux, il s’inspire alors de son personnage de "Félix" pour créer une série policière dont le héros est un détective privé du nom de "Ginger".

N°27 de la 12e année (1955) de l'hebdomadaire belge "Héroïc-Albums", avec en couverture "La mort et les 4 petits copains", une aventure de "Ginger", par Jidéhem
N°27 de la 12e année (1955) de l'hebdomadaire belge "Héroïc-Albums", avec en couverture "La mort et les 4 petits copains", une aventure de "Ginger", par Jidéhem

Le premier épisode est publié en 1954, alors qu’il n’a pas encore 20 ans, en quatrième de couverture du journal Héroïc-Albums, dirigé par Fernand Cheneval. La disparition de ce magazine, deux ans plus tard, interrompra par la même occasion les aventures de "Ginger". Jidéhem attendra plus de deux décennies pour les reprendre, en 1979, dans Spirou.

Page 4 de couverture de la série d'albums de bande dessinée belges "Ginger" par Jidéhem

Assistant de Franquin

André Franquin, le père du marsupilami et de Gaston Lagaffe

En 1956, Charles Dupuis, le patron du magazine de Marcinelle (banlieue de Charleroi), l’envoie chez André Franquin qui, débordé par ses multiples séries ("Spirou et Fantasio", "Gaston Lagaffe" et "Modeste et Pompon") a besoin d’un assistant.

Jean de Mesmaeker (Jidéhem) et André Franquin, au début des années 1960
Jean de Mesmaeker (Jidéhem) et André Franquin, au début des années 1960

"Starter"

En 1957, André Franquin lui confie la chronique automobile qu’il tient dans Spirou avec le journaliste sportif Jacques Wauters (qui l'a lancée en 1952) à travers le personnage de "Starter", un jeune mécano-pilote proposant des "essais voiture" à des lecteurs n’ayant pourtant pas l’âge d’avoir le permis de conduire; que Franquin a créé graphiquement en 1956.

"Starter 1963" : un recueil des chroniques et essais automobiles "Starter" parues dans l'hebdomadaire belge "Spirou", publié en 1962
"Starter 1963" : un recueil des chroniques et essais automobiles "Starter" parues dans l'hebdomadaire belge "Spirou", publié en 1962
Starter en Fiat Dino, en couverture du n°1556 de Spirou du 8 février 1968
Starter en Fiat Dino, en couverture du n°1556 de Spirou du 8 février 1968

Jidéhem animera la rubrique jusqu'en 1978, illustrant 700 essais ou reportages.

Un fou de bagnoles

Qu’elle soit sportive, familiale ou utilitaire, Jidéhem aimait la voiture sous toutes ses formes. Combien en dessina-t-il tout au long de sa carrière ? Difficile à dire, mais probablement plusieurs milliers. A celles auxquelles il consacra des illustrations dans les pages du journal "Spirou", il convient en effet ajouter toutes celles qu’il glissa dans les planches d’autres dessinateurs, et tout particulièrement André Franquin, en tant qu’assistant spécialisé dans les décors. Ceci étant, les repérer n’était pas difficile : qu’il s’agisse ou non de modèles existants, les bagnoles "à la Jidéhem" se reconnaissaient immédiatement par leurs courbes élégantes et l’impression de dynamisme qui se dégageait d’elles.

Spirou, Spip et le marsupilami, dans la Turbotraction, par André Franquin et Jidéhem

Bras droit de Franquin pour "Gaston Lagaffe"

Même si le style de Jidéhem est plus proche de celui de Tillieux que du sien, Franquin a acquis une grande confiance en ce collaborateur discret, au point d’envisager de lui abandonner Gaston, ce qu’il ne fera pas.

Deuxième album demi-format de la série de bande dessinée belge "Gaston Lagaffe" (1963)
Deuxième album demi-format de la série de bande dessinée belge "Gaston Lagaffe" (1963)

Jidéhem se contentera d’aider son mentor pour les décors, mais aussi dans la mise en place des personnages et dans le scénario. Plus de 400 gags de Lagaffe seront ainsi codessinés par Franquin et Jidéhem jusqu’en 1968.

"Gala de gaffes à gogo", album R1 de la série de bande dessinée belge "Gaston Lagaffe", dessiné par André Franquin avec des décors de Jidéhem, et reprenant les albums demi-format 1 ("Gala de gaffes") et 2 ("Gaffes à gogo")
"Gala de gaffes à gogo", album R1 de la série de bande dessinée belge "Gaston Lagaffe", dessiné par André Franquin avec des décors de Jidéhem, et reprenant les albums demi-format 1 ("Gala de gaffes") et 2 ("Gaffes à gogo")

Et pour "Spirou et Fantasio"

Plus indispensable que jamais, l’assistant sera également mobilisé, à la même époque, sur "Les Aventures de Spirou et Fantasio", dont il réalisera les décors de nombreux albums cultes tels que "Le nid des marsupilamis" (1960), "Le Voyageur du Mésozoïque" (1960), "Z comme Zorglub" (1961) ou "QRN sur Bretzelburg" (1966).

Sollicité par d’autres dessinateurs pour des décors, comme Roba pour "La Ribambelle" ou Walthéry pour "Natacha", Jidéhem parviendra néanmoins à dépasser son statut de "super-assistant".

"Sophie"

Alors qu’il a beaucoup misé sur "Starter", qui vit ses propres histoires en marge de ses chroniques automobiles, celui-ci va se faire voler la vedette par un personnage secondaire, une petite fille prénommée "Sophie", comme la propre fille de l’auteur, apparue subrepticement dans "L’oeuf de Karamazout", en 1964.

Son principal trait de caractère, la malice, lui est d’un précieux secours pour déjouer les projets d’affreuses crapules s’intéressant de trop près aux prototypes de son papa inventeur. Vingt et un albums suivront, jusqu’en 1995. Jidéhem s’éloignera alors progressivement d’une bande dessinée franco-belge en mal de renouvellement, dont il fut l’un des plus précieux artisans.

"Ginger" et "Sophie" par Jidéhem
"Ginger" et "Sophie"
Sophie, Ginger, Véraline, Starter et Pipette: les personnages du dessinateur belge Jidéhem
Sophie, Ginger, Véraline, Starter et Pipette

Sources : wikipedia.org et wwww.lemonde.fr

"Jean Duchateau".

Le politologue français Roland Cayrol

Il s'agit du nom de plume du politologue français Roland Cayrol, né le 11 août 1941.

Celui-ci a écrit trois romans policiers sous ce nom, de 1987 à 1998 : "Meurtre à l'Élysée" (1987), "Meurtre à l'Élysée II" (1994) et "Meurtre à TF1" (1998).

Couverture du roman policier français "Meurtre à l'Élysée" du politologue français Roland Cayrol, alias Jean Duchateau (1987)Couverture du roman policier français "Meurtre à l'Élysée II" du politologue français Roland Cayrol, alias Jean Duchateau (1994)Couverture du roman policier français "Meurtre à TF1" du politologue français Roland Cayrol, alias Jean Duchateau (1998)

Et, sous son véritable nom, une douzaine d'ouvrages consacrés à son véritable domaine de compétence, que sont la politique et les sondages.

Ayant commencé sa carrière comme secrétaire du Club Jean Moulin avant de devenir chargé de recherches à l'ORTF, Roland Cayrol a effectivement rejoint, en 1968, la FNSP (Fondation Nationale des Sciences Politiques), où il gravit les échelons jusqu'à en devenir directeur de recherches au CEVIPOF.

Il s'oriente en parallèle vers les sondages d'opinion en rejoignant, en 1977, l'institut de sondage Louis Harris France, dont il prend la direction des études politiques et d'opinion l'année suivante.

En 1986, il devient directeur de l'institut CSA, à la création duquel il contribue et qu'il dirige jusqu'en 2008, année au début de laquelle il cède les parts qu'il détient dans l'institut à Vincent Bolloré.

Directeur du CETAN (CEntre d'éTudes et d'ANalyse), spécialisé dans le conseil en stratégie, en image et en communication, il est le co-fondateur de Marocmétrie, un institut de mesure automatique des audiences TV au Maroc. Il est également co-fondateur du groupe de recherches European Election Studies et participe aux travaux d'équipes de recherche internationales dont Latinobarometro.

Ses travaux portent sur les médias et leur influence politique, les structures et l'évolution de l'opinion publique ainsi que sur les comportements politiques et électoraux comparés, en France et en Europe.

Il commente régulièrement l'actualité dans de nombreuses émissions des organes d'information français, en particulier dans les émissions "C dans l'air" sur France 5, "On refait le monde" sur RTL ou "24h en questions" sur LCI.

Directeur de collections aux éditions Calmann-Lévy depuis 1995, Roland Cayrol est également conseiller scientifique des revues "Hermès" et "Le temps des médias".

Source : wikipedia.org

"Ginette Leclerc".

L'actrice française Ginette Leclerc

Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste de l'actrice française Geneviève Menut, née le 9 février 1912 et morte d'un cancer le 2 janvier 1992.

L'actrice française Ginette Leclerc

Avec ses yeux de braise, son sourire charnel et sa voix canaille, Ginette Leclerc a été, des années durant, la représentation même de la femme fatale et de la "vamp" des bas-fonds.

Elle disait d'ailleurs d'elle, avec malice : "Je suis l'actrice qui a fait le plus longtemps le trottoir et qui a été le plus souvent assassinée".

L'actrice française Ginette Leclerc dans le film français "Le corbeau" de Henri-Georges Clouzot (1943)
Ginette Leclerc dans "Le corbeau", de Henri-Georges Clouzot (1943)

Vie privée

Ginette se marie à dix-huit ans, le 20 octobre 1930, avec un danseur de seize ans son aîné, Lucien Leclerc, "pour ne pas travailler". Elle veut en effet être danseuse, mais sa famille s'oppose à ce choix. Toutefois, le ménage ne dure pas et elle divorce le 3 juillet 1939, conservant cependant son patronyme de femme mariée comme nom d'artiste et nom de scène.

Plus tard, Ginette Leclerc partage pendant une dizaine d'années la vie du comédien Lucien Gallas, dont elle a fait la connaissance en 1936 sur le tournage du film "La loupiote", de Jean Kemm et Jean-Louis Bouquet.

Affiche du film français "La loupiotte" de Jean Kemm et Jean-Louis Bouquet (1936)

L'actrice française Ginette Leclercet l'acteur français Lucien Gallas, dans le film français "Le val d'enfer" de Maurice Tourneur (1943)
Ginette Leclerc et Lucien Gallas, dans "Le val d'enfer" de Maurice Tourneur (1943)

 

 

 

 

 

 

 

 

Elle a des débuts assez difficiles, posant pour des cartes postales "coquines", et faisant de la figuration pour le cinéma à partir de 1932, jusqu'au jour où elle est remarquée par Jacques Prévert.

Cinéma

Cette grande vedette du cinéma français, aujourd'hui très injustement oubliée, à mes yeux, a joué dans près de cent films, de 1932 à 1978.

Affiche du film français "Ciboulette" de Claude Autant-Lara (1933)

Claude Autant-Lara confie un petit rôle à Ginette Leclerc dans "Ciboulette" en 1933, lançant le véritable début de sa carrière, suivi bientôt, en 1934, par "L'hôtel du libre échange" de Georges Feydeau, transposé au cinéma par Marc Allégret.

Affiche du film français "Hôtel du libre échange" de Marc Allégret (1934) d'après Georges Feydau

Affiche du film français "L'homme de nulle part" de Pierre Chenal (1936)Affiche du film français "Prison sans barreaux" de Léonide Moguy (1938)

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"Julie Andrieu".

La critique gastronomique et animatrice de télévision française Julie Andrieu

Cette critique gastronomique et animatrice de télévision française, spécialiste des émissions culinaires est née le 27 février 1974.

Après quelques années comme photographe, Julie Andrieu se tourne, en 1999 vers le monde de la cuisine. Elle devient critique gastronomique au guide Lebey pendant 10 ans. Et publie son premier livre de cuisine.

À partir de 2001, elle anime à la télévision et à la radio de nombreuses émissions culinaires :

Radio :

"Votre table", sur la radio RMC Info (2002) et "Droit dans le buffet", sur la radio Europe 1 (2005)

Télévision :

"Tout un plat", sur la chaîne Téva (2001), "Julie autour du monde", sur la chaîne Cuisine.tv (2003), "Julie cuisine, une recette en 90 secondes", sur la chaîne TF1 (2004-2005), "Fourchette et sac à dos", sur la chaîne France 5 (2007), "Côté cuisine", sur la chaîne France 3 (2009) et "Les Carnets de Julie", sur la chaîne France 3 (2012).

Julie Andrieu a également produit une série d'émissions, "Julie chez vous", fondée sur concept "Julie vient chez des particuliers pour faire l'inventaire de leurs placards, donner des conseils et élaborer une recette avec les moyens du bord".

À partir de septembre 2009, elle est chroniqueuse cuisine dans l'émission quotidienne "C à vous", présentée par Alessandra Sublet sur France 5, réalisant chaque soir une recette pendant l'émission, en alternance deux autres cuisinières. Et a assuré le remplacement d'Alessandra Sublet, tous les vendredis, durant sa grossesse, en 2012.

Et, en 2003, elle a fondé sa propre société de production "JA Productions".

Presse et édition

Julie Andrieu collabore également à l'hebdomadaire "Télé 7 jours" pour la rubrique "À table".

Et a écrit de nombreux ouvrages de conseils et de recettes.

Famille

Julie Andrieu est la fille de l'actrice française Nicole Courcel, née Andrieu.

L'actrice française Nicole Courcel et sa fille, la critique gastronomique française et animatrice d'émissions culinaires Julie Andrieu

Elle est également la cousine de l'écrivain français Marc Levy, de l'actrice française Cathy Andrieu (connue pour ses rôles dans les productions AB) et par alliance de l'écrivain français Alexandre Jardin.

Vie privée

Devenue, à 18 ans, photographe pour le journal "France-Soir", elle y rencontre un autre photographe, de trente-quatre ans son aîné, Jean-Marie Périer, avec lequel elle s'installe et vit quatre années durant.

L'animatrice de télévision Julie Andrieu et le photographe français Jean-Marie Périer

En août 2010, elle épouse le neurochirurgien français Stéphane Delajoux.

L'animatrice de télévision Julie Andrieu et son époux, le docteur Stéphane Delajoux, surnommé "Le chirurgien des stars"

Source : wikipedia.org