"Rouler dans la farine".

Des raviolis roulés dans la farine

Cette locution verbale en forme d'idiotisme alimentaire appartient au registre familier.

Et elle signifie, au sens figuré : tromper (langage courant), arnaquer (registre argotique), duper, berner (registre soutenu), être malhonnête avec quelqu'un, lui mentir pour obtenir quelque chose.

On dit par exemple : "Je me suis fait roulé dans la farine avec cette voiture : je me ruine en réparations !".

On : "Le président a cru pouvoir rouler dans la farine ses interlocuteurs, mais la situation s'est retournée contre lui".

Source : www.francaisauthetique.com

"Être en capilotade", "Faire une capilotade de quelqu'un" ou "Mettre quelqu'un en capilotade".

Ces trois expressions du langage courant en forme d'idiotismes alimentaires faisant référence au mot "Capilotade" signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Être en capilotade" :
      • Éprouver une grande fatigue, avoir très mal à la tête.

On dit par exemple : "J'ai le dos en capilotade".

      • Être couvert de blessures, de coups.

On dit par exemple : "Après son agression, le gardien était en capilotade".

  • "Faire une capilotade de quelqu'un" ou "Mettre quelqu'un en capilotade" : le frapper, le rouer de coups, le malmener rudement.

Source : www.cnrtl.fr

"Transformer en écumoire" ou "Transformer en passoire".

Ces deux locutions verbales très imagées du registre familier signifient "Cribler de balles ou de plomb", "Tuer par arme à feu au moyen d'un très grand nombre de balles ou cartouches".

"Un oeil au beurre noir".

Deux yeux au beurre noir

Fort heureusement, il ne s'agit pas d'un plat exotique originaire de contrées barbares, consistant à cuire un oeil au "beurre noir", mais du surnom donné - dans le registre familier - à un hématome sur l'oeil, qui empêche le plus souvent de voir à cause du gonflement de la paupière.

Cette jolie expression imagée ne manque naturellement pas d'interloquer les enfants ou les étrangers, puisqu'elle présente l'étonnante particularité d'être à la fois un idiotisme corporel ("Un oeil"), un idiotisme alimentaire ("au beurre") et un idiotisme chromatique ("noir.") !

On parle également de "Coquard" ou de "Gnon" ("Coup") dans le registre familier.

Ne dites pas : "Mettre en bouillie" !

Mais : "RÉDUIRE en bouillie" !

Cette locution verbale signifie :

  • au sens propre, dans le domaine culinaire, : réduire en fragments assez menus pour en augmenter la fusibilité,
  • et au sens figuré, dans le registre familier : écraser, détruire, fortement mutiler, anéantir, battre, voire tuer.

On dit par exemple : "Furieux, il a violemment projeté son clavier contre le mur et l'a réduit en bouillie". Ou : "Je me vengerai ! Je vais réduire ce type en bouillie !"

"Aller se faire cuire un oeuf" ou "Pouvoir aller se faire cuire un oeuf".

"Aller se faire cuire un oeuf" ou "Pouvoir aller se faire cuire un oeuf"

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme alimentaire relèvent du registre populaire.

Elles s'utilisent lorsque l'on souhaite éconduire quelqu'un sans ménagement, et signifient, selon le contexte : laisser tranquille, aller voir ailleurs, déguerpir ou ficher le camp.

On dit par exemple : "Tu m'énerves ! Vas te faire cuire un oeuf !".

Source : wiktionary.org et www.expressions-francaises.fr