"Un rat des tunnels" ou "Un furet des tunnels".

Ces deux locutions nominales désignaient, durant la guerre du Vietnam, à compter de 1966, un soldat chargé d'inspecter et "nettoyer" les galeries souterraines creusées par les Viet-Congs, afin de s'y abriter et de tendre des embuscades.

"Rat des tunnels" était la formule utilisée par les soldats américains et "Furet des tunnels" par les volontaires australiens.

De manière générale, l'ensemble de ces "rats" ou "furets" avaient naturellement, la plupart du temps, une corpulence se prêtant à l'étroitesse des tunnels ainsi creusés.

Source : wikipedia.org

"Un rat".

Cette locution nominale peut, selon les circonstances, désigner deux types de personnes :

  • de façon péjorative, une personne avare,
  • ou bien un membre de l'OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle), un groupe international de littéraires et de mathématiciens, fondé en 1960 et se définissant comme des "rats qui construisent eux-mêmes le labyrinthe dont ils se proposent de sortir".

"Un rat d'hôtel".

On désigne ainsi un homme s'introduisant dans un hôtel ou un endroit public, afin d'y repérer les lieux et les objets à y voler (registre familier).

Son équivalent féminin est appelé "Souris d'hôtel".

Source : wikipedia.org

"Un petit rat de l'opéra" et "Un petit rat de Varsovie"

Ces deux formules désignent toutes deux des catégories d'enfants, mais radicalement différentes :

  • un petit rat de l'opéra est l'appellation familière désignant une jeune élève de l'école de danse de l'Opéra de Paris (75) participant aux spectacles.
  • tandis qu'un petit rat de Varsovie était le nom donné, de 1940 à avril 1943, au jeune enfant juif polonais qui, chaque jour, au péril de sa vie, se faufilait hors du ghetto de Varsovie, via les égouts, les caves ou de petits tunnels creusés sous les murs, afin d'aller chercher des vivres ou des armes.

Le poète polonais Andrzej Zaniewski, né le 13 avril 1939 a popularisé cette expression, avec son roman écrit en 1979, mais seulement paru en 1990 en tchèque et traduit en français en 1994 : "Mémoires d'un rat" (*).

Laeticia Hallyday a révélé en avril 2018 dans "Le Point", qu'il s'agissait du livre de chevet favori de son défunt mari, qui adorait faire découvrir ce roman méconnu, qu'il offrait régulièrement à ses amis et connaissances.
(*) : à ne pas confondre avec "Mémoires d'un rat" de Pierre Chaine, paru en 1917, qui traite de la guerre des tranchées.

"Une souris d'hôtel".

On désigne ainsi une femme s'introduisant dans un hôtel ou un endroit public, afin d'y repérer les lieux et les objets à y voler (registre familier).

Son équivalent masculin est appelé "Rat d'hôtel".

Source : wikipedia.org

"Un thon".

Ce mot désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant : un poisson pélagique des eaux chaudes et tempérées, de grande taille et comestible.
Un "Thon obèse" (Thunnus obesus) également appelé "Patudo"
Un "Thon obèse" (Thunnus obesus) également appelé "Patudo"
  • et au sens figuré, dans le registre argotique : une femme de forte corpulence, jugée peu gracieuse.

Sur un thème contigu, lisez également mon article consacré à "toutes les façons de dire "Une fille laide."

 

"Une ablette".

Ce substantif féminin désigne :

Une ablette

  • au sens propre, dans le langage courant : un petit poisson osseux - souvent argenté - vivant dans les eaux douces d'Europe.

Également appelée "Sofie" ou "Alburne" dans le Sud de la France, l'ablette est comestible et fréquemment mangée en friture, pour les plus petites.

Un jeune homme de faible constitution, "taillé comme une ablette"

Source : wikipedia.org

 

"Un dinosaure".

Des dinosaures

Ce substantif masculin du langage courant désigne :

  • au sens propre : un type d'animal autrefois classifié parmi les reptiles mais qui, dans une approche moderne, est considéré comme appartenant à un clade, lui-même membre de celui des sauropsidés, qui contient les reptiles et les oiseaux.

Les dinosaures se distinguent des reptiles classiques en grande partie parce qu'ils sont érigés sur des membres verticaux, comme les mammifères, contrairement aux lézards et aux crocodiles par exemple. Il y a de bonnes raisons de penser que nombre de dinausaures étaient également à sang chaud, ou pour le moins qu'ils n'étaient pas à sang-froid comme les reptiles ; certains ayant des comportements sociaux complexes, prenant même soin de leurs progénitures.

Les dinosaures constituaient un clade très diversifié d'animaux bipèdes et quadrupèdes, carnivores et herbivores, dont le succès évolutif était considérable pendant plus de 170 millions d'années. Apparus au Trias il y a environ 240 millions d'années, ils ont presque tous disparu il y a environ 66 millions d'années, à la fin du Crétacé, ne laissant que les oiseaux comme représentants de ce clade. On trouve des restes fossilisés de dinosaures un peu partout sur la planète et notamment dans les Badlands en Amérique du Nord, mais aussi au Maroc, en Argentine et en Mongolie.

Le terme "Dinosaure" a été forgé en 1842 par le paléontologue britannique Richard Owen à partir du grec ancien "Deinos" ("Terriblement grand") et "Sauros" ("Lézard"). Les dinosaures dont on avait alors retrouvé les fossiles apparaissaient comme un groupe de reptiles particuliers de très grande taille. Et l'on a longtemps pensé qu'il s'agissait d'animaux lents et patauds, aussi peu intelligents et sociaux que des lézards. Nous savons aujourd'hui qu'il n'en était rien et que beaucoup de dinosaures n'étaient pas de grande taille, mais pouvaient être aussi petits qu'un poulet et posséder des plumes.

On distingue deux grands types de dinosaures selon la morphologie de leurs bassins, à savoir les saurischiens et les ornithischiens. Les saurischiens comprenaient les sauropodes (herbivores, les plus grands des dinosaures, comme les Ttitanosaure) et les théropodes (carnivores, comme le Tyrannosaurus rex). Les ornithischiens étaient très variés et tous herbivores (comme le Stégosaure ou le Tricératops).

Contrairement à ce que pense généralement le grand public, plusieurs animaux de grande taille du Mésozoïque, comme les mosasaures, les plésiosaures et les ptérosaures n'étaient pas des dinosaures, mais des reptiles marins et volants ayant disparu tout comme les dinosaures, lors de la grande extinction d'il y a environ 66 millions d'années.

  • et au sens figuré :
    • une personne en place depuis très longtemps quelque part. Que ce soit au sein d'une entité (entreprise, parti, etc.) ou dans un milieu professionnel (musique, politique, sport, etc.).

On dit par exemple :"Mick Jagger est un dinosaure du rock".

    • ou un individu dépassé par la modernité, même s'il a pu être autrefois influent et novateur.

On disait par exemple : "Jean-Pierre Chevénement et Édouard Balladur sont des dinosaures de la politique".

Source : www.futura-sciences.com

25 façons de dire "Une fille laide ».

Évidemment, faire dans la dentelle n'est guère d'usage lorsqu'il s'agit de qualifier la laideur d'une femme d'une manière péjorative et la misogynie le dispute souvent à la grossièreté.

Les termes de "Maritorne" ou de "Haridelle" sont aujourd'hui tombés en désuétude et relèvent donc désormais du registre désuet.

Ceux, pourtant corrects de "Laideron" ou "Laideronne" (langage courant), ne sont que rarement employés.

Et, pour élégantes qu'elles soient, on n'entend malheureusement que très rarement les formules "Avoir un physique ingrat" (registre soutenu), "Être peu gâtée par la nature" ou "Ne pas être gâtée pas la nature" (langage courant).

On leur préfère en effet souvent des qualificatifs aussi agréables que "Une fille mal foutue", "Une fille moche", "Une moche", "Une mocheté", "Une grosse dondon", (registre familier), "Un stremon" (registre argotique), "Un tas" (registre argotique) ou "Une grognasse" (registre vulgaire).

Quand on ne fait pas dans l'idiotisme animalier en parlant de "Fille laide comme un pou", de "Guenon", de "Guenuche" (langage courant), de "Grosse vache" ou de "Thon" (registre argotique).

Ainsi que de "Cageot" et de "Gravat" (registre argotique) ou - pour rester dans le domaine de la nourriture - de "Boudin" (registre argotique) et de "Mannequin chez Olida" (registre familier et registre désuet), selon la célèbre formule que les plus anciens se remémoreront certainement.

Enfin, les marseillais utilisent le mot "Un tromblon" pour désigner une femme aux formes peu harmonieuses.

Le surpoids étant malheureusement de nos jours majoritairement associé à la laideur, on peut également consulter l'ensemble des façons non grossières de dire "Une personne en surpoids".