Comme le déclare le chef cuisinier Norbert Tarayre, dans l'émission "Norbert Commis d'office", rediffusée le 6 mars 2021, sur la chaîne de télévision française 6Ter.
Et pas : "Prend conscience !" ou "Réveille-toi !" !
Et pas : "Bravo", "Dédicace" ou "Compliment" (locution interjective) !
Et : "Un bravo", "Une dédicace" ou "Un compliment" (locution nominale) !
Cette locution anglaise, qui appartient au registre argotique, témoigne en effet d'une marque de respect ou d'admiration en faveur des personnes à qui elle est adressée.
Sources : www.linternaute.fr, www.anglaisfacile.com et wiktionary.org
Comme a pu le déclarer, le 12 décembre 2021, la commissaire-priseur française Delphine Fremeaux-Lejeune, dans l'émission "Affaire conclue", qu'elle présente sur la chaîne de télévision publique française France 2.
Et pas simplement, en français : "L'idée c'est le côté SYMPA, la DÉCONTRACTION" ?
Et pas : "Ne jamais se plaindre, ne jamais expliquer (ou se justifier)".
Ou : "Jamais de plaintes, jamais d'explications (ou de justifications)".
Ou encore : "Ne vous plaignez jamais, ne vous expliquez jamais (ou ne vous justifiez jamais)".
Tel était - dit-on - le conseil donné en 1851 par la Reine Victoria (1819-1901) au futur Edouard VII (1841-1910), son fils, alors âgé de 10 ans.
Ou, selon d'autres sources, la devise du Premier ministre britannique Benjamin Disraeli (1804-1881).
Elle a en tous cas été adoptée depuis par différentes personnalités britanniques, dont Winston Churchill ou la reine actuelle Elizabeth II.
Il ne faut jamais se plaindre de quoi que ce soit, afin de ne pas avoir à s'expliquer sur ses propres raisons de se plaindre. Et surtout parce que, celui à qui l'on fait part de ses tracas trouve souvent le moyen de vous expliquer que ses ennuis sont bien pires que les nôtres.
Et ne jamais expliquer (ou se justifier), car il s'agit d'une marque de faiblesse. Vos amis n'en ont pas besoin, et vos ennemis ne vous croirons pas de toute façon.
Sources : s-obeit-et-r-agit.blogspot.com et wikipedia.org
"Un retour d'expérience" ou "Un retour d'information".
Il s'agit d'un processus de régulation de la communication permettant à l'émetteur d'un message de savoir si le récepteur l'a bien compris et de l'adapter en conséquence.
une rétroaction (action en retour d'un effet sur sa cause, ou sur l'un de ses facteurs causals).
Comme l'a déclaré, le 27 septembre 2020, le journaliste sportif franco-algérien Messaoud Benterki, dans l'émission vespérale "L'Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.
Et pas : "Troisième RENCONTRE CONSÉCUTIVE SANS ENCAISSER DE BUT" !
C'est évidemment nettement plus long.
Mais cela a le mérite d'être du français et non du jargon de journalistes sportifs anglophones.
Et pas simplement, le plus souvent, en français : "Un cornichon" et "Des cornichons" !
Parce que cela fait moins chic ?
Certes, ce terme anglais de "pickle" désigne, de façon générale, des conserves au vinaigre ou lactofermentés en saumure et servant de condiment, notamment en Grande-Bretagne et dans le monde indien ; les aliments ainsi traités pouvant être des légumes, des fruits, mais également des viandes, du poisson, des produits laitiers et des oeufs.
Mais il est souvent utilisé en France pour ne désigner que les seuls cornichons, ce qui n'a véritablement aucun sens.
Comme je le lis ou entend de plus en plus souvent depuis quelques années.
Alors que l'on avait toujours utilisé jusque là la locution verbale féminine du langage courant "Une bande annonce", à laquelle je ne comprends toujours pas ce que l'on peut bien reprocher... sinon d'être du français.
Au cinéma, à la télévision et, plus généralement, dans l'audiovisuel, ce vocable désigne en effet : un film publicitaire court dont le but est de promouvoir un film sortant au cinéma prochainement.
Exemple de bande-annonce : "Blade runner", le chef d'oeuvre réalisé en 1982 par Ridley Scott.