Pourquoi dire : "Le soft power" ?

La journaliste française Fabienne Sintes

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 7 octobre 2019, la journaliste française Fabienne Sintes, dans son émission quotidienne "Un jour dans le monde", sur la chaîne radiophonique publique française France Inter.

Et pas simplement, en français : "La manière douce" ou "Le pouvoir de convaincre" !

Ce concept utilisé en relations internationales a été développé par le professeur états-sunien Joseph Nye, et repris depuis une décennie par de nombreux dirigeants politiques.

Il désigne la capacité d'un acteur politique - État, firme multinationale, ONG, institution internationale (comme l'ONU ou le FMI), voire réseau de citoyens (comme le mouvement altermondialiste) - à influencer indirectement le comportement d'un autre acteur.

Le concept a été développé aux États-Unis vers 1990, mais la notion est née au XIXe siècle au Royaume-Uni.

C'est, en effet, en partie à travers la culture britannique, sa littérature notamment (Shakespeare, Conan Doyle, avec ses enquêtes de "Sherlock Holmes", Lewis Carroll avec "Alice au pays des merveilles", etc.) ou, par l'adoption par de nombreux pays, de normes comme les notions de "fair-play" et d'amateurisme, que le Royaume-Uni a pu exercer au XIXe siècle et au début du XXe une forte influence.

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "What The Fuck !" ou "WTF !" ?

Et pas : "Putain !", "Merde !" ou "C'est quoi ce bordel !" (registre vulgaire) !

Ou, moins vulgairement : "T'es sérieux !" !

Et pourquoi pas, même : "C'est insensé !" (langage courant).

Cette dernière formule a le mérite d'être devenu de nos jours d'un emploi si peu fréquent, que son usage bénéficie - je vous l'assure - d'un bien meilleur impact que celui d'une locution interjective aussi fréquemment utilisée désormais que "What The Fuck !", qui au surplus d'être vulgaire n'est même pas française.

À l'instar d'"OMG", l'interjection anglaise "WTF" est désormais utilisée par nos jeunes générations dans leurs messages électroniques.

Comment un tel asservissement linguistique et culturel de masse a-t-il bien pu se produire... je me le demande encore !

Pourquoi dire : "Name and shame" ?

Et pas : "Nommer et couvrir de honte" !

Voire : "Nommer et jeter l'opprobre" !

Cette pratique d'origine anglo-saxonne consiste en effet à exposer publiquement les comportements nuisibles d'un individu.

Très répandue aux États-Unis d'Amérique, elle y a souvent une mission rédemptrice, la personne mise en cause devant expier ses fautes en public.

Tout espoir n'est pas perdu : même les anglicismes peuvent passer de mode !

Un recours fréquent aux anglicismes traduit généralement un désir de se montrer "à la page" ou "dans le vent" (deux expressions qui ne le sont plus du tout et appartiennent désormais au registre désuet !).

Il convient cependant de les manier avec prudence car un certain nombre de ces termes ou locutions, a priori "à la mode", se périment de façon plus ou moins rapide et peuvent donc s'avérer, comme ces deux expressions, totalement has been.

Dans le domaine de l'informatique par exemple, le mot computer - un temps du reste intégré au dictionnaire sous sa forme francisée de "computeur" - a aujourd'hui totalement disparu, au profit du simple "ordinateur". Il en est de même du hardware et du software, avantageusement remplacés par les termes "matériel" et "logiciel". Ainsi que de la défunte database, fort heureusement devenue "base de données".

Et il n'y a désormais plus que dans les vieux films d'espionnage que le personnage principal au sex-appeal torride, ne sortant qu'avec des pin-ups et des cover-girls, porte des knickerbockers et un sweater très smart. Il boit, relax, un drink on the rocks - ou un baby scotch - dans le living-room, avec des glaçons tout droit sortis du freezer. Puis écoute un medley dans un dancing très select ou dans une garden party.

Le héros actuel, cool et sexy en diable en "culotte de golf", sort avec des top models ou "mannequins vedettes", porte un "chandail" très "stylé". Et il boit, "détendu", un "apéritif" dans la "pièce à vivre", avec des "glaçons" sortis du "congélateur". Avant d'aller écouter un mix dans une "boîte" "chicos" ou dans une "soirée".

Il n'est absolument plus up to date de parler de kids ou de teenagers dans les mass media. De nos jours, les médias (je préfère personellement "organes d'information" mais il y a déjà un progrès) traitent plus simplement de "gamins" ou d'"adolescents".

Le globe-trotter est devenu "routard". Et le tour operator, un temps devenu tour opérateur, a fait place au "voyagiste".

Les voyageurs n'utilisent plus guère le traveler cheque (ou traveler chèque, également appelé traveler's cheque, traveler's chèque, travelers cheque ou travelers chèque) rebaptisé depuis "chèque de voyage".

Et ne confient plus leur attaché-case à la stewardess mais leur "mallette" à l'"hôtesse de l'air".

Le milk-bar ou le snack-bar a disparu, de même que la speakerine.

La plupart des sportifs semblent avoir renoncé au doping, même ils sont encore nombreux à recourir au "dopage".

Le know how en engineering a définitivement laissé la place au "savoir-faire" en "ingénierie".

Les femmes ne portent plus de vêtement fully fashioned. Elles ne mettent plus de lipstick mais du "rouge à lèvres" et elles ne vont plus au dancing mais au "bal" ou en "boîte".

Où elles ne vont plus aux water closet mais aux "toilettes".

Les "braqueurs" actuels sont toujours aussi attirés par les "billets de banque" que les gangsters d'autrefois pouvaient l'être par les banknotes. Mais leur raréfaction se fait sentir chaque année davantage, avec la multiplication du recours au paiement par carte bancaire et au développement du commerce en ligne.

Last but not least ne s'emploie plus du tout. On ne mange plus guère de corned-beef . Et l'on n'est plus victime de nervous breakdown mais, simplement, de "dépression nerveuse".

Pourquoi dire : "Un waow effect" ou même "Un effet waow" !

Et pas : "Un effet waouh" ou "Un effet ouah" !

"Waouh" et surtout "Ouah" sont en effet les onomatopées françaises correspondant à l'onomatopée anglaise "Waow".