au sens propre : une petite pièce comique du théâtre espagnol - ce qui explique l'orthographe du mot, qui vient de l'espagnol "Sainete" ("morceau délicat") - faisant office d'intermède, interprétée pendant l'entracte d'une pièce plus importante.
et par extension :
une courte pièce sans prétention, une petite comédie bouffonne, à mi-chemin entre l'opérette et la chanson comique et humoristique.
Inspiré du théâtre espagnol, ce genre fut pratiqué en France à partir du XVIIIe siècle.
ou, de nos jours, une courte représentation assurée par un ou plusieurs comédiens sur un ton humoristique, appellée "sketch(es)" par les anglophones.
Sources : wikipedia.org, www.cnrtl.fr et www.larousse.fr
un oiseau rapace charognard de grande taille, diurne, au plumage terne, à la tête et au cou déplumé, au bec puissant, et aux ailes longues et larges.
Il s'agit d'un animal nécrophage, se nourrissant presque exclusivement de cadavre d'animaux, et souvent de gros animaux, dont les carcasses ne pourraient pas disparaitre sans eux.
De ce fait, il esnt qualifié d'"équarrisseur naturel". En éliminant les cadavres, il évite la propagation de maladies. Et il fournit, à ce titre, un service écosystémique particulièrement important.
Malheureusement pour lui, le vautour a très souvent mauvaise réputation.
À l'instar de l'image véhiculée par les films de western, les albums de bande dessinée ou les dessins animés.
Ainsi des albums de Lucky Luke, dans lesquels il est le fidèle compagnon et l'enseigne du croque-mort, et sur les couvertures desquels il figure souvent, la bave au bec.
Ou du dessin animé "Le livre de la jungle".
Il s'agit pourtant d'un oiseau qui peut être magnifique.
Et qui, on l'a vu, joue un indispensable rôle d'"éboueur naturel".
Il existe 23 espèces de vautours, dont le nom ne doit pas être confondu avec celui - paronyme - d'"Autour" qui désigne d'autres rapaces.
un avion militaire français, mutirôle et biréacteur, ayant une apparence assez similaire à l'intercepteur soviétique Yakovlev Yak-25, mais en plus grand.
Conçu par la SNCASO (Société NAtionale des Constructions aéronautiques du Sud-Ouest) au début des années 1950, il a été construit à 140 exemplaires, dont 30 exportés vers Israël.
Mis en service en 1958, il a volé jusqu'en 1978.
et ausens figuré : un individu rapace, âpre au gain et avide de butin, jouissant d'une très mauvaise réputation.
On parle par exemple souvent des "Vautours de la finance".
« Il résulte de l’homophonie entre la locution nominale « Est tunique » et la forme conjuguée « Est unique » ; les substantifs féminins « Tunique » et « Vareuse » désignant tous deux des vêtements, et l’une des acceptions du mot « Vareuse » désignant une forme de vareuse.
Ce savoureux calembour trouve sa source dans une très amusante saynète de 1957, des humoristes français Francis Blanche et Pierre Dac, constituant une extraordinaire parodie des numéros de music-hall de divination.
J'aime beaucoup cette amusante locution adverbiale signifiant : à l’envi l’un de l’autre ; à qui fera mieux que l’autre.
Si l'on se réfère au dictionnaire de Bescherelle de 1856, il s’agirait d’une ellipse de la phrase : "Nous vous aimons À (ce point et de telle façon que celle) QUI (de nous deux vous aime déjà) MIEUX (que l’autre, vous aime encore) MIEUX".
On dit par exemple : "Le premier débat de l'élection présidentielle états-unienne de 2020 était lamentable : les deux candidats s'invectivaient à qui mieux mieux".
Comme l'a très laborieusement déclaré le critique de cinéma français François Guérif, en 2015, dans sa présentation figurant sur le DVD du film états-unien "L'orchidée blanche", réalisé en 1947 par André de Toth.
Mais plus simplement : "Maintenant qu'IL y a eu SUR LUI ce livre D'ENTRETIENS très intéressant de Philippe Garnier, qui l'a rencontré plusieurs fois, on le redécouvre" !
Constitué en 1984 sous forme de trio, "Les chevaliers du fiel" est, depuis 1990 un duo comique français, constitué d'Éric Carrière et Francis Ginibre.
Les plus jeunes l'ignorent souvent, mais ce nom de "Chevaliers du fiel" constitue un amusant calembour, fondé sur le nom d'un célèbre feuilleton télévisé des années 1960 intitulé "Les chevaliers du CIEL", narrant les aventures des pilotes de chasse de bande dessinée Tanguy et Laverdure, et sur la paronymie existant entre les mots "Ciel" et "Fiel".
Au-delà de la scène et de leurs spectacles, "les chevaliers du fiel" exercent leur activité dans de nombreux domaines tels que :
la radio (RMC, Sud Radio, Rire & Chansons, RTL, France Bleu),
la télévision (Télé Toulouse, Comédie, France 3, D8),
l'écriture de livres humoristiques,
ou le cinéma, avec les films :
"Repas de famille" (2014),
"Les municipaux, ces héros" (2018),
et "Les Municipaux, trop c'est trop" (2019) :
À la fin des années 1970, Éric Carrière, étudiant en sociologie, et Francis Ginibre, diplômé des Beaux-Arts, font leurs débuts sur scène dans une cave-spectacle de Toulouse.
À la suite de leur rencontre avec Gilles Petit en 1984, ils créent leur premier spectacle, "Le détournement d'avion le plus fou de l'année", qui connut un véritable succès et donna naissance aux "Chevaliers du Fiel", qui furent donc d'abord un trio, de 1984 à 1990.
Les trois compères se produisent dans les caves-spectacle de Toulouse (31) et font leurs premières apparitions télévisuelles, en 1996, sur l'ancienne chaîne de télévision locale TLT (Télé Toulouse), avec des courts-métrages comiques.
En 1996, les Chevaliers du Fiel font leur première télévision nationale sur France 2, avec Michel Drucker, et sortent leur chanson humoristique "La Simca 1000", dont ils vendent 400 000 exemplaires en six mois !
Fin 2010, ils rachètent le théâtre "La comédie de Toulouse" (31)
Les employés municipaux
Portés au cinéma en 2018 et 2019, ils sont certainement les plus célèbres des très nombreux personnages créés par les Chevaliers du fiel.
Le salon de coiffure
L'une de mes saynètes préférées, dans laquelle les chevaliers déversent leur fielà qui mieux mieux:
Il résulte de la paronymie entre les deux substantifs masculins « Bison » et « Vison », désignant deux noms d’animaux longtemps chassés pour leurs fourrures.
Mais la fourrure du « Vison » est immensément plus recherchée et appréciée que celle du « Bison » !
Bernard Lama est un joueur de football international français, né le 7 avril 1963.
Évoluant au poste de gardien de but dans les années 1980-1990, il a commencé le football en Guyane(97-3) où sont nés ses parents.
Il rejoint la métropole à sa majorité et joue successivement pour le LOSC, leFC Metz, le Brest Armorique et leRC Lens, avant de remplacer Joël Bats dans les buts du PSG.
À Paris (75), Bernard Lama devient l'un des meilleurs gardiens du monde. Il découvre rapidement la Coupe d'Europe, devient international et remplit son palmarès. Après une première Coupe de France et une place de vice-champion en 1993, Lama et le PSG décroche le titre national l'année suivante, en 1994.
En 1996, le club de la capitale devient le second club français à gagner une coupe d'Europe, après l'Olympique de Marseille en 1993, avec la victoire en Coupe des coupes, un trophée qu'il manque malheureusement de conserver l'année suivante.
En froid avec ses dirigeants, il Lama part jouer six mois à West Ham, en 1998, avant de revenir au PSG, où il joue deux saisons avant de ne pas être prolongé et de finir par une saison au Stade rennais.
Équipe de France
Après son arrivée au PSG, Lama intègre rapidement l'équipe de France de Gérard Houllier en 1993.
Il garde les buts lors du tragique France-Bulgarie de novembre 1993 qui élimine les Bleus pour la participation à la Coupe du monde 1994.
Il s'impose ensuite sous l'ère d'Aimé Jacquet et se révèle au monde entier lors de l'Euro 1996.
À la suite d'une suspension pour consommation de cannabis, il perd cependant sa place au profit de Fabien Barthez. De ce fait, il est sacré champion du monde 1998 en France sans jouer un seul match et ne joue ensuite que quelques rencontres en Bleus jusqu'en 2000.