Parlez-vous le "Franponais" ?

Enseigne japonaise en franponais : "Crépes de cocorico"

Également appelé "Framponais", "Flançais" ou "Flanponais" (les japonais, comme d'autres asiatiques font souvent une confusion entre le "l" et le "r"...), le "FRANPONAIS" est un mot-valise ("FRANçais jaPONAIS", par analogie avec le mot "Franglais" pour "FRANçais anGLAIS") qui désigne l'utilisation pour le moins malheureuse de mots français par les Japonais.

Il est en effet de bon goût, au Japon, d'utiliser des mots français dans des domaines relatifs à l'image de la France, comme la mode,la pâtisserie, la crêperie, les cafés, la restauration ou la coiffure.

Le français apparaît ainsi surtout à l'écrit sur les enseignes des magasins, les T-shirts, les menus, etc.

Et comme très peu de Japonais le parlent ou le lisent parfaitement, les erreurs et non-sens sont très nombreux ; ces phrases et expressions curieuses finissant presque par devenir, aux yeux des japonais, une langue à part entière : le "Franponais".

Elle utilise des mots français mais avec de fréquentes fautes d'orthographe et erreurs de sens. Dans de nombreux cas, les phrases en franponais semblent avoir été traduites mot à mot depuis le japonais. Il ne faut cependant pas y voir une négligence de la part des fabricants, car ces phrases ont avant tout un but décoratif et le public ciblé n'est absolument pas francophone.

Même si le "Franponais" peut au premier abord choquer le touriste francophone, il peut être parfois devenir cocasse de repérer et collecter ces "perles" franponaises. Et même, en fin de compte, éventuellement finir par apporter un charme supplémentaire à une visite du Japon.

La petite galerie de photographies qui suit vous en donnera en tous cas, j'espère, un bon aperçu :

  • la mode :

Enseigne japonaise en franponais : "Bon mercerie" Enseigne japonaise en franponais : "Comme ça blanc d'oeuf"

Enseigne japonaise en franponais : "Comme ça du monde" Enseigne japonaise en franponais : "Laissé passé"

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"Madame de Sévigné" ou "La marquise de Sévigné".

Marquise de Sévigné

Il s'agit des deux noms de plume de l'épistolière française Marie de Rabutin-Chantal, née le 5 février 1626 et morte le 17 avril 1696.

Elle a 18 ans, le 4 août 1644, lorsqu'elle épouse Henri de Sévigné, baron de Sévigné et seigneur des Rochers, traditionnellement présenté comme étant de vieille et bonne noblesse bretonne, et possédant le fief de Sévigné (35).

Il semblerait cependant que les Sévigné n'aient jamais eu de titre de noblesse, mais aient fini par sacrifier à l'usage en se faisant appeler "barons". Et c'est Henri qui, le premier, a adopté le titre de marquis.

En l'épousant, Marie est donc devenue marquise par approximation bien plus que par usurpation.

Sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, épouse en 1669 le comte de Grignan, deux fois veuf, et lieutenant général en Provence. En 1671 elle doit y rejoindre son mari, au grand désespoir de Mme de Sévigné, qui idolâtrait sa fille.

 

C'est à cette circonstance et à ce sentiment un peu outré, que nous devons la plus grande et la plus vivante partie des lettres de la marquise de Sévigné.

C'est donc pour distraire sa fille, qui s'ennuyait au milieu des fêtes et des tracasseries de la société provençale que Mme de Sévigné entreprend de transposer Paris (75) et Versailles (78) à Aix (13).

Elle lui écrit presque chaque jour, afin de la tenir au courant de tout ce qui pouvait l'intéresser ; mais surtout elle lui parlait de ses sentiments : l'amour maternel, avec toutes ses nuances, tantôt exalté, tantôt inquiet, tantôt désolé, tantôt joyeux.

Ces lettres constituent aujourd'hui un témoignage de premier ordre sur la société et la cour de Louis XIV.

Cette correspondance de Madame de Sévigné avec sa fille, Françoise-Marguerite de Sévigné, comtesse de Grignan, s’effectua à peu près pendant vingt-cinq ans, au rythme de deux ou trois lettres par semaine.

Ces lettres de firent d’abord l’objet d’une première édition clandestine en 1725, comprenant 28 lettres ou extraits de lettres. Et cette première édition fut suivie de deux autres, en 1726.

Pauline de grignan, marquise de Simiane, petite-fille de l’intéressée, décida alors de proposer une publication de la correspondance de sa grand-mère, confiant ce soin à Denis-Marius Perrin, un éditeur d'Aix-en-Provence (13).

Celui-ci publia 614 lettres en 1734-1737, puis 772 en 1754 ; les lettres ayant été remaniées et sélectionnées suivant les instructions de Mme de Simiane. Toutes celles touchant de trop près à la famille, ou celles dont le niveau littéraire paraissait médiocre, furent supprimées ; les lettres restantes ayant souvent fait l’objet de réécritures pour suivre le goût du jour.

La question de l’authenticité se pose donc de manière cruciale pour ces lettres. Sur les 1 120 connues, seules 15 % proviennent des autographes, lesquels ont été presque totalement détruits après usage.

Néanmoins en 1873 un lot de copies manuscrites, d’après les autographes, a été retrouvé chez un antiquaire. Il couvre environ la moitié des lettres adressées à Mme de Grignan et elles sont publiées en 1876 par Charles Capmas.

Source : www.linternaute.fr et wikipedia.org

"Ne pas être sans savoir" ou "Ne pas ignorer".

Ces deux formules, qui sous-entendent "Ne pas pouvoir ne pas savoir", signifient : savoir certainement, pertinemment, sans aucun doute.

On dit par exemple : "Vous n'êtes pas sans savoir que le pays est au bord du chaos".

Ou : "Vous n'ignorez pas que notre région a connu de graves inondations".

Source : wiktionary.org

On ne dit pas : "C'est une des raisons pourquoi il y a eu du déchet technique" !

L'entraîneur de football français Régis Brouard

Comme l'a déclaré, le 1er juin 2019, l'entraîneur de football français Régis Brouard, dans l'émission vespérale "L'Équipe du Soir", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Mais : "C'est une des raisons POUR LAQUELLE il y a eu du déchet technique" !

Parce qu'il accumule malheureusement les phrases de ce type dans cette émission que je suis régulièrement, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

On ne dit pas : "Les transports en public" !

Comme l'a fait le photographe français Raymond Depardon, le 4 juin 2019, dans l'émission radiophonique française "L'heure bleue", de Laure Adler, sur la radio publique française France Inter.

Mais : "Les transports publics" ou "Les transports en commun" !

Parce que ce n'est pas la première fois que je l'entends ainsi massacrer le français, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

 

"Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment, comme nous, d'un si grand amour !".

Arletty dans "Les enfants du Paradis"

Cette superbe réplique a été écrite par Jacques Prévert pour l'actrice française Arletty, dans le film français de Marcel Carné "Les enfants du Paradis".

Affiche du film français "Les enfants du paradis" de Marcel Carné (1946)

Ce chef-d'œuvre du réalisme poétique, en deux époques, tourné durant l'Occupation, entre le 16 août 1943 et le 20 juin 1944, principalement aux studios de la Victorine à Nice (06), est sorti en 1945.

Affiche du film français "Les enfants du paradis" de Marcel Carné (1946)Affiche du film français "Les enfants du paradis" de Marcel Carné (1946)

La scène se déroule à Paris (75), sur le boulevard du crime, en 1828.

Et dans cette réplique, Arletty, inoubliable interprète de la jolie Claire dite "Garance", s'adresse à l'acteur Frédérick Lemaître, magistralement interprété par le génial Pierre Brasseur.

"La canopée".

Canopée

Il s'agit de l'étage supérieur de la forêt.

Cette strate supérieure de la frondaison est directement influencée par le rayonnement solaire.

Et on la considère parfois, notamment en forêt tropicale, comme un écosystème en tant que tel, du fait de sa productivité biologique et de de la richesse de sa biodiversité.