Comme je l'ai entendu dire par une brave dame, le 13 juillet 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu franceinfo.
Mais : "Les gens ne se comportent pas civiQUEment, ils ne portent pas de masques" !
Richesse et défense de la langue française
Comme je l'ai entendu dire par une brave dame, le 13 juillet 2020, sur la chaîne de télévision française d'information en continu franceinfo.
Mais : "Les gens ne se comportent pas civiQUEment, ils ne portent pas de masques" !
Bien qu'ils aient naturellement des significations totalement différentes, ces deux substantifs féminins du registre soutenu sont parfois confondus en raison de leur paronymie.
L'adjectif correspondant est "Conjectural", "Conjecturale(s)" ou "Conjecturaux.
On dit par exemple : "Je me perds en conjectures".
Ou "Nous en sommes réduits aux conjectures, face au silence du ministre".
L'adjectif correspondant est "Conjoncturel(s)" ou "Conjoncturelle(s)".
On dit par exemple : "La conjoncture actuelle n'est pas favorable à la création d'entreprises".
Ou : "Ce suicide de ce malheureux intervient à la suite d'une conjoncture défavorable : licenciement, divorce, perte de ses parents".
Source : bdl.oqlf.gouv.qc.ca
Voilà bien quatre substantifs féminins que l'on peut malheureusement souvent confondre, alors qu'ils ne désignent pas vraiment la même chose !
On dit par exemple : "Le président Chirac ne résistait pas à une bonne assiette de cochonailles".
On dit par exemple : "Mais où as-tu donc trouvé cette cochonnerie ?".
Ou : "Ce type est d'une cochonnerie incroyable".
On dit par exemple : "Arrête de faire des cochonneries".
Ou : "Cesse-donc de manger des cochonneries à longueur de journée".
On dit par exemple : "Tu devrais jeter toutes ces cochonneries".
Ou : "Ce fauteuil en promotion était une véritable cochonnerie !".
On dit par exemple : "Il ne cesse de lui dire des cochonneries".
On dit par exemple : "Pour mon ancienne copine, le jambon ou les légumes sous plastique - même bio - n'étaient que des cochoncetés !".
On dit par exemple : "Ce type est connu pour ne proférer que des cochoncetés".
Ou : "Mon fils et sa copine s'étaient enfermés dans la chambre pour faire des cochoncetés !".
Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr
Aussi incroyable que cela puisse paraître, c'est pourtant ce que croyait une amie de ma fille cadette, âgée tout de même de 15 ans...
C'est le médecin généraliste qui soigne les "rhumes". Un rhumatologue s'occupe de soigner les... rhumatismes bien évidemment !
Ces deux substantifs féminins paronymes ont en effet des significations radicalement différentes :
Elle définit les principes et les méthodes permettant de garantir et maintenir la confiance envers les mesures résultant des processus de mesure.
Il s'agit d'une science transversale s'appliquant dans tous les domaines où des mesures quantitatives sont effectuées.
On peut distinguer, artificiellement, différents aspects de la métrologie pour faciliter sa compréhension :
Cette science a ainsi pour objet l'étude des nuages, des précipitations ou du vent dans le but de comprendre comment ils se forment et évoluent en fonction des paramètres mesurés tels que la pression, la température et l'humidité.Il s'agit d'une discipline traitant principalement de la mécanique des fluides et de la thermodynamique mais qui fait usage de différentes autres branches de la physique, de la chimie et des mathématiques. Purement descriptive à l'origine, la météorologie est devenue un lieu d'application de ces disciplines. Pour ce faire elle doit s'appuyer sur un réseau cohérent d'observations. Le premier du genre - concernant un territoire multinational étendu - est apparu en 1854, sous la direction du français Le Verrier, qui établit un réseau européen de données atmosphériques fonctionnant de manière opérationnelle dès 1856.
La météorologie moderne permet d'établir des prévisions de l'évolution du temps en s'appuyant sur des modèles mathématiques à court comme à long terme, qui assimilent des données de nombreuses sources dont les stations, les satellites et les radars météorologiques.
Elle a des applications dans des domaines très divers comme les besoins militaires, la production d'énergie, les transports (aériens, maritimes et terrestres), l'agriculture, la médecine, la construction, la photographie aérienne ou le cinéma.
Enfin, la météorologie est également utilisée pour la prévision de la qualité de l'air.
Source : wikipedia.org
Été 1971 : j'ai 10 ans et, comme tous les ans au mois d'août, je suis en vacances à Payrac, un village du Lot (46), chez mes grands-parents paternels.
Mon grand-père, ancien comptable, travaille bénévolement plusieurs après-midi par semaine comme secrétaire de mairie, et je l'accompagne parfois, lorsque mon meilleur ami Bruno n'est pas là.
Ce jour là, pour changer un peu, je suis plongé dans la lecture de l'un des six volumes de mon livre de chevet, l'édition de 1936 du "Larousse du XXe siècle", dictionnaire encyclopédique publié sous la direction de Paul Augé, que je me plais à recopier (...), lorsque - en l'absence du maire - apparait quelque peu affolé un agriculteur du nom de Gaston :
- "M'sieur Hubert, c'est très grave vous savez ! J'ai été hier soir chez le père Lacombe, vous savez ; avec tous ceux qui z'ont gueulé pour la déviation de la nationale... Et y en a tout plein qui z'ont annoncé qu'i' z'allaient tout casser à la sous-préfecture demain, si qu'on leur dit pas qu'on fait ben l'projet ! J'crois ben qu'i' vont z'y aller ! Et qu'ça va faire du monde !".
- "Allons mon brave, ne vous inquiétez donc pas tant !" lui répond paisiblement mon grand-père en récurant sa pipe.
- "Vous savez, père Lacombe, les gens parlent, parlent... mais ils n'agissent pas souvent autant qu'ils veulent bien le prétendre. Je ne pense pas qu'il se passera grand chose. Et si tant est que certains aillent effectivement jusqu'à la sous-préfecture, ils risquent de ne pas être bien nombreux, car je pense que la plupart d'entre eux feront défection".
- "Allons bon, M. Hubert ! Comme vous y allez !! C'est sûr qu'y en a c'est rien qu'des sauvages ; mais tout de même... I' vont pas aller chier devant les grilles !".
À l'évidence, le pauvre homme avait, dans son affolement, confondu les mots français paronymes "défection" et "déjection".
Et vraisemblablement pensé, à cette occasion, que le substantif "Défection" correspondait au verbe "Déféquer".
Ou que l'ellipse "Faire" ("ses besoins") masquait en réalité le mot "défection"...
Personnellement, ne connaissant pas encore l'expression "Faire défection", c'était l'utilisation du "gros mot" "chier" qui m'avait fait pouffer... Ce qui avait permis à mon grand-père de se tirer honorablement de la situation en invoquer mes rires pour justifier les siens, sans vexer le brave agriculteur !
Ces adjectifs paronymes du registre soutenu sont fréquemment confondus alors qu'ils ont naturellement des définitions radicalement différentes :
"Oisif" et "Oisive" sont également des substantifs désignant des personnes oisives.
Source : www.larousse.fr
Le condensateur est utilisé principalement pour :
Source : wikipedia.org
Ces deux mots paronymes du registre désuet sont souvent confondus :
Ce mot survit de nos jours dans les expressions "Partir en goguette" (partir s'amuser) ou "Être en goguette" (être d'humeur enjouée).
Ces deux adjectifs paronymiques du registre soutenu ont naturellement des significations totalement différentes :
On dit par exemple : "Les traitements médicaux désormais disponibles limitent le nombre de personnes affectées d'un corps malvenu".
On dit par exemple : "D'accord, mes deux enfants ne sont parvenus en terminale qu'à l'âge de 20 et 21 ans, mais de là à dire que j'étais malvenu pour m'exprimer sur la rigueur et l'exigence parentale en matière de contrôle des devoirs !".
On dit par exemple : "Certes, mon avion avait du retard et je n'ai pu arriver chez mon oncle qu'à 3H du matin mais j'ai bien vu que j'étais malvenu".
Source : www.cnrtl.fr
Comme s'est exclamé, enthousiaste, le journaliste sportif français Yoann Riou, le 11 décembre 2019, dans l'émission vespérale "La grande soirée" sur la chaîne de télévision française L'équipe.
Mais bien évidemment : "Préparez les CALICOTS !" !
Avez-vous déjà imaginé le désarroi qui peut-être celui de nos jeunes enfants ou amis étrangers lorsqu'ils peuvent entendre ou lire ces formes conjuguées à la première personne du singulier des verbes "Être", "Suivre" et "Essuyer" ?
Les deux premières sont en effet parfaitement homophonographes :
Tout cela peut évidemment prêter à confusion :
Une jeune fille raconte à l'une de ses amies :
"Je suis Jennifer Lopez sur Instagram".
"Quoi ? Mais comment parviens-tu à faire une chose pareille ?"
« Et ben.... je clique sur Jennifer et je la suis...".