On utilise couramment, par dérision, l'expression "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil" lorsque l'on souhaite dénoncer la naïveté de ceux qui n'ont pas conscience de la dureté et de la dangerosité de notre monde et de nos semblables.
Elle est entrée dans le langage courant en 1972, après la sortie du film "Tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil", réalisé par l'humoriste français Jean Yanne, sur un scénario de Gérard Sire.
Cette comédie satirique sur le monde de la radio rencontra un large succès public et s'est révélée visionnaire sur le devenir de la radio et du paysage audiovisuel actuel.
Elle est présente au théâtre depuis 2003, au cinéma depuis 2006 et à la télévision depuis 2009.
On l'a notamment remarqué en 2009, dans le téléfilm de Jean-Xavier de Lestrade "Parcours meurtrier d'une mère ordinaire : L'affaire Courjault".
Ainsi que dans son rôle de la mère de famille Isa Martinet, de 2013 à 2018, aux côtés de l'acteur français Arnaud Ducret, dans le feuilleton humoristique quotidien "Parents mode d'emploi", créé par Blanche Gardin, Béatrice Fournera et Eve-Sophie Santerre, sur France 2 puis France 3.
Et pas simplement, en français : "Un bouvier" ou "Un vacher" !
Et : "Des bouviers" ou "Des vachers" !
Ces personnages essentiels de la légende de l'Ouest états-unien avaient en effet pour principale fonction de garder et d'acheminer à cheval des troupeaux principalement constitués de boeufs et et de vaches.
Ces différentes appellations désignent toutes un seul et même type de couvre-chef masculin d'origine allemande, popularisé depuis la fin du XIXe siècle.
De forme arrondie, ce chapeau semi-rigide en feutre de laine se caractérise par une "gouttière" centrale sur le dessus, par un large gros-grain en soie et par un bord ourlé. Il est en général de couleur grise ou foncée.
Le homburg est considéré comme relativement "habillé" (moins que le haut-de-forme mais davantage que le fédora), et il impose le port d'un costume. En principe, il ne comporte pas de creux latéraux, mais on peut pincer le tissu pour lui donner une allure plus décontractée.
Il doit son nom de homburg à la ville de Bad Homburg vor der Höhe, dans le Land de Hesse, d'où il est originaire.
C'est lors de l'une de ses nombreuses cures dans cette ville, au cours des années 1890, que le prince de Galles, futur roi Édouard VII, découvrit ce chapeau. Il en rapporta un exemplaire et décida d'en lancer la mode.
On a ainsi souvent vu le Premier ministre britannique Winston Churchill coiffé d'un homburg.
Mais, dans les années 1930, le ministre britannique des affaires étrangères Anthony Edenporta si souvent le homburg en public que ce chapeau fut surnommé le "Eden" chez les tailleurs londoniens.
Enfin, le homburg connut un regain de popularité dans les années 1970, après que l'acteur Al Pacino l'ait porté dans le film "Le parrain" de Francis ford Coppola, en 1972, ce qui lui vaut parfois le sobriquet de "Chapeau du Parrain".
Certains Juifs orthodoxes portent un chapeau de type homburg, au bord plus large et de couleur noire.
La "femme fatale" est un personnage type, doté d'une grande beauté et utilisant le pouvoir de la sexualité, ou des sens, pour piéger le héros malchanceux.
Irrésistible, très féminine et séductrice, elle use du mensonge et de la contrainte plus que du charme.
Et a souvent pour arme de prédilection le poison ou le suicide.
L'actrice états-unienne Rita Hayworth, dans La Dame de Shanghai" d'Orson Welles (1947) est souvent considérée comme l'archétype de la "Femme fatale" au cinéma.
Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur et humoriste français Jacques Narcy, né le 19 décembre 1942.
Militant écologiste, il a commencé sa carrière comme régisseur de théâtre, avant de se produire sur scène aux côtés de Brigitte Fontaine et Jacques Higelin, puis souvent seul en scène dans des spectacles comiques.
Et de tenir également, à partir de 1967, des seconds rôles au café-théâtre dans la bande du Café de la Gare de Coluche et Romain Bouteille.
Rufus a débuté au cinéma en 1968 et tourne encore régulièrement.
Il a notamment été dirigé par les réalisateurs : Jean-Jacques Annaud, Claude Autant-Lara, Yves Boisset, Nina Companeez, Jules Dassin, Robin Davis, Jacques Demy, Maurice Dugowson, Tony Gatlif, José Giovanni, Francis Girod, Jean-Luc Godard, Pierre Granier-Deferre, Jean-Pierre Jeunet, Georges Lautner, Claude Lelouch, Radu Mihaileanu, Jean-Pierre Mocky, Gérard Pirès, Roman Polanski, Frédéric Rossif, Raoul Ruiz, Alain Tanner.
On le trouve ainsi aux génériques de "L'Histoire très bonne et très joyeuse de Colinot trousse-chemise", de Nina Companeez (1973), de "Mariage", de Claude Lelouch (1974), et de "Lily aime-moi", de Maurice Dugowson (1975), aux côtés de patrick Dewaere, qui lui apporte la célébrité.
Et on l'a essentiellement remarqué dans ses interprétations du fabricant de boîtes à meuh dans "Delicatessen" (1991), de Thénardier dans "Les misérables" (1995) de Claude Lelouch, du soldat musicien dans "Le radeau de la Méduse" (1998) d’Iradj Azimi, de Mordechai dans "Train de vie" (1998), du père d’Amélie dans "Le fabuleux destin d'Amélie Poulain" (2001) et de conseiller du calife dans "Iznogoud" (2005).
vivre à sa guise, à sa manière, comme bon nous semble.
On dit par exemple : "Je n'ai que faire des modes et des tendances : je vis ma vie !".
mais également : être autonome, n'avoir besoin de personne.
On dit par exemple : "Ma petite dernière n'a que quatre ans mais elle ne s'ennuie jamais : elle vit sa vie dans le jardin des heures durant".
Cette expression a servi de titre au film français "Vivre sa vie", tourné en 1962 par le réalisateur franco-suisse Jean-Luc Godard, avec l'actrice française Anna Karina (alors son épouse) dans le rôle principal de Nana Kleinfrankenheim, inspiré de celui joué par l'actrice états-unienne Louis Brooks, dans le film allemand "Loulou", réalisé en 1929 par Georg Wilhelm Pabst.
Comme le déclare l'historien français du cinéma Patrick Brion, dans sa présentation du film états-unien "Duel dans la boue", réalisé en 1959 par Richard Fleischer et sorti en DVD en 2011.
Comme l'a déclaré le réalisateur français Bertrand Tavernier, dans sa présentation du film états-unien de Henry King "Le cygne noir", sorti en 1942 et paru en DVD en 2010.
J'ai bien aimé ce calembour de l'historien français du cinéma Noël Simsolo, entendu dans le documentaire de 2019 de Linda Tahir "Les plans séquences de John Farrow", proposé en supplément sur le DVD du film états-unien "California terre promise", réalisé en 1947 par John Farrow.
Il fait référence à l'actrice états-unienne Cyd Charisse, surnommée "les jambes" et dont on disait qu'elle possédait "Les plus belles jambes du monde".
Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le nom de l’actrice états-unienne « Cyd Charisse » et les mots « lucides chérissent ».