Et pas : "Un scénariste" et "La scénarisation" !
Ou, s'il est réellement nécessaire de le préciser : "Un scénariste de cinéma et de télévision" et "La scénarisation cinématographique et télévisuelle".
Un étonnant voyage au pays de la langue française.
Pour apprendre en s'amusant et se coucher plus cultivé qu'on ne s'est levé.
Ce mot-clé donne accès à l’ensemble de mes articles consacrés à ou évoquant le cinéma.
Et pas : "Un scénariste" et "La scénarisation" !
Ou, s'il est réellement nécessaire de le préciser : "Un scénariste de cinéma et de télévision" et "La scénarisation cinématographique et télévisuelle".
Ce réalisateur, scénariste et producteur français est né le 13 avril 1931.
Michel Deville est entré dans le milieu du cinéma par l'assistanat. D'abord stagiaire à la réalisation, il a grimpé tous les échelons jusqu'à devenir premier assistant ; notamment du réalisateur Henri Decoin, pendant près de dix ans.
Il co-réalise son premier film en 1958, avec Charles Gérard : "Une balle dans le canon".
Puis crée sa propre société de production, Éléfilm, en 1961, afin de financer son premier film réalisé seul : "Ce soir ou jamais".
Ses films suivants "Adorable Menteuse" (1962) et "À cause, à cause d'une femme" (1963), bien qu'ils tranchent sur la production cinématographique de l'époque par leur extrême joliesse et leur marivaudage poético-humoristique frisant le maniérisme, sont néanmoins bien accueillis, tant par la critique que par le public.
Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Marie-Jeanne Bardot, née le 5 mai 1938.
Elle a tourné neuf films de 1956 à 1970, dont "Jusqu'au dernier" de Pierre Billon (1957, "Une balle dans le canon" de Charles Gérard et Michel Deville (1958), "Ramuntcho" de Pierre Schoendoerffer (1959) et "La Collectionneuse" d'Éric Rohmer (1967).
Après son dernier film en 1970, elle met un terme définitif à sa carrière d'actrice et s'expatrie aux États-Unis d'Amérique, où elle est devenu créatrice de meubles en fondant, à la fin des années 1970, sa propre entreprise, "Espace Loggia".
Comme son nom l'indique, elle est la soeur cadette de la célèbrissime actrice française Brigitte Bardot.
Et à ce titre, comme elle, bien sûr, son patronyme "Bardot" est - on l'ignore souvent - le nom d'un animal hybride appartenant à la famille des équidés, également appelé "Bardeau".
Mijanou Bardot a épousé, au début des années 1960, l'acteur belge Patrick Bauchau, dont la carrière a débuté en 1963 et qui se poursuit toujours actuellement.
Source : wikipedia.org
Cet acteur et scénariste français est né le 20 décembre 1923 et mort le 7 décembre 1987.
Son visage est bien connu des spectateurs et cinéphiles français, mais son nom infiniment moins, comme bien souvent malheureusement pour les acteurs de seconds rôles.
On l'a pourtant beaucoup vu :
Il apparaît par exemple dans le rôle de l'inspecteur Morin, dans "Bob le flambeur" de Jean-Pierre Melville (1956), dans celui du photographe de mode de "Rue des prairies" de Denys de la Pattelière (1959) ou du comte Bussière dans "La vache et le prisonnier" d'Henri Verneuil (1959).
Mais René Havard est également l'auteur d'un roman dont il a tiré le scénario du film éponyme... le génial "Un taxi pour Tobrouk", écrit en 1961 et réalisé la même année par Denys de la Pattelière, avec Lino Ventura, Charles Aznavour et Maurice Biraud.
Et ces fabuleux dialogues de Michel Audiard, avec les célèbres "Intellectuels assis" confrontés à la "Brute qui marche" !
Source : wikipedia.org
Cet acronyme anglais désigne :
Source : wikipedia.org
Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Colette Dacheville, née le 8 novembre 1932 et morte d'un cancer le 27 mars 201.
Après avoir commencé sa carrière au théâtre en 1951, Stéphane Audran obtient quelques rôles secondaires au cinéma, à partir de 1957, dans des films de la Nouvelle Vague.
Sa rencontre avec Claude Chabrol en 1958 est décisive puisqu'elle devient à la fois son épouse et son actrice fétiche. Elle joue dans certains de ses plus grands films, comme "Le Boucher" (1970) et "Les Noces rouges" (1973).
Stéphane Audran participe à l'un des chefs-d'oeuvre du réalisateur espagnol Luis Bunuel, "Le Charme discret de la bourgeoisie" (1972), Oscar du meilleur film en langue étrangère.
Et elle a été une figure emblématique du cinéma français des années 1970.
Après 1980, sa carrière s'est essouflé, mais elle a retrouvé le succès avec le film danois "Le Festin de Babette" de Gabriel Axel,en 1987, qui reçoit lui aussi l'Oscar du meilleur film étranger.
Avant de se faire plus rare à l'écran, tournant son dernier film en 2008.
Stéphane Audran est immédiatement reconnaissable à sa voix traînante, sa chevelure de feu et ses yeux de biche.
On se souvient particulièrement de ses rôles de bourgeoises sophistiquées et ambiguës.
Mais personnellement je l'avais beaucoup aimé dans son rôle d'Huguette Cordier, la femme de Lucien, le policier merveilleusement campé par Philippe Noiret dans l'excellent "Coup de torchon" de Bertrand Tavernier, en 1981, l'un de mes films préférés.
Stéphane Audran a reçu plusieurs récompenses au fil de sa carrière, dont :
Stéphane Audran a été la compagne de l'acteur français Jean-Louis Trintignant (1954-1956) et l'épouse du réalsiateur français Claude Chabrol (1964-1980).
Et elle est la mère de l'acteur et réalisateur français Thomas Chabrol, né le 24 avril 1963.
Source : wikipedia.org
Il s'agit du nom de scène de la chanteuse et actrice française Colette Raget, née le 1er novembre 1924 et morte d'un cancer le 6 octobre 2010.
Elle a notamment triomphé dans le rôle-titre de la comédie musicale "Irma la douce", de Marguerite Monnot, qu'elle a joué de 1956 à 1967.
Elle a connu de nombreux succès populaires avec ses chansons. Et elle est sans doute la dernière chanteuse inspirée par les réalistes d'après-guerre. Sa voix très expressive et son interprétation ainsi que sa diction la rendent reconnaissable au premier couplet.
Elle a enregistré plusieurs albums de chansons érotiques, paillardes ou grivoises.
La plus célèbre d'entre elles est certainement "Les Nuits d'une demoiselle", où elle énumère pas moins de 28 délicieuses façons imagées d'évoquer la masturbation ou la pénétration !
Elle n'est que très peu passé à la télévision, car elle refusait de chanter en présonorisation.
Coette Renard a joué dans quelques films ainsi que dans la série télévisée "Plus belle la vie".
Mariée à quatre reprises - avec Jean Houssin (1945-1947), Georges Chottin (1952-1955), Raymond Legrand (1960-1969) et Michel Wandler-Maurette (1978-2002) - Colette Renard a également entretenu une liaison très médiatisée avec l'acteur et chanteur Franck Fernandel dans les années 1970.
Source : wikipedia.org
On ignore souvent que cet acteur français, né le 9 mai 1932 et mort le 2 juillet 2016, a été un parolier à succès.
Occupant des emplois dits de second rôle, cet acteur dont la plupart des gens ignorent le nom a débuté au théâtre dès 1954. Et y a joué une trentaine de pièces jusqu'en 2013.
Mais c'est au cinéma, pour lequel ce comédien éclectique a tourné un grand nombre de films, 63 années durant, de 1953 à 2015, que vient sa notoriété.
Roger Dumas a notamment tourné sous la direction de réalisateurs aussi importants et différents que André Cayatte, Robert Hossein, Christian-Jaque, Yves Robert, Denys de La Patellière, Jean Girault, Claude Chabrol, Jacques Deray, Alain Corneau, Édouard Molinaro, Andrzej Zulawski, Claude Zidi, Enki Bilal, Jean-Marie Poiré, Olivier Assayas, Claude Berri ou Radu Mihaileanu.
Ou encore Philippe de Broca, pour lequel il a notamment tourné, en 1963, dans "L'homme de Rio aux côtés de Jean-Paul Belmondo. Roger Dumas y interprète Lebel, le copain de régiment d'Adrien Dufourquet (Belmondo). Celui-ci a passé une invraisemblable semaine au Brésil, à Rio et à Brasilia, pendant laquelle il a échappé à tous les dangers au péril de sa vie, afin d'arracher aux griffes de ses ravisseurs sa fiancée, Agnès de Villermosa (Françoise Dorléac), enlevée sous ses yeux à son arrivée à Paris (75) pour une mystérieuse histoire de statuettes précolombiennes. Malgré tout cela, Dufourquet (Belmondo) parvient à être à temps, le lundi matin, à l'issue de sa permission, dans le train qui le ramène à sa caserne, à Besançon (25).
Arrive alors en courant Lebel (Dumas), qui saute dans le train en marche et raconte à son pote Dufourquet (Bemondo) ce qu'il vient de vivre :
- "Ah si tu savais, si tu savais !"
- "Bah, qu'est-ce qui t'arrives ,"
- "Ah non, t'as jamais vu des embouteillages pareils, mon vieux ! Trois heures pour venir de chez moi, trois heures !"
- "D'où tu viens ?"
- "Viroflay ! Tout Paris à traverser !"
- "Quelle aventure !"
Mais Roger Dumas est également beaucoup apparu à la télévision, en particulier dans les séries "Les Cinq Dernières Minutes", "Navarro" avec Roger Hanin ou "Julie Lescaut".
Il est par ailleurs le seul homme à avoir reçu le Prix Suzanne-Bianchetti, en 1959, à l'occasion du film "Rue des Prairies".
Ce dernier lui a également donné l'occasion de rencontrer l'actrice Marie-José Nat, dont il a ensuite été le mari, de 1960 à 1961.
Enfin, Roger Dumas a été un parolier à succès. Il a très tôt écrit des chansons pour divers interprètes, et a notamment beaucoup collaboré avec son ami Jean-Jacques Debout. Ensemble, ils inventent des chansons originales pour les émissions télévisées de Maritie et Gilbert Carpentier.
Ainsi que la chanson du générique du dessin animé culte "Capitaine Flam", une série d'animation japonaise diffusée en France pour la première fois sur TF1, à compter du 7 janvier 1981. Qu'il a avoué avoir écrit en vingt minutes, avant de partir en vacances, lors d'une émission diffusée en 2012 sur Europe 1.
Nombre de ses chansons ont connu le succès, avec l'essor des carrières de ses deux principales interprètes : Sylvie Vartan, dès les années soixante ("Comme un garçon" en 1967), puis de Chantal Goya dans de grandes comédies musicales, créées au Palais des congrès de Paris (75) entre 1980 et 1989.
Mais Roger Dumas a également écrit - excusez du peu ! - pour Johnny Hallyday, Yves Montand, Richard Anthony, Carlos, Marie Laforêt, Thierry Le Luron, Georgette Lemaire, Gérard Lenorman, Dani, Zizi Jeanmaire ou Patachou.
Source : wikipedia.org
J'adorais cet acteur français, né le 18 octobre 1924 et mort d'un cancer le 7 avril 1996, auquel je souhaite rendre hommage ici.
Georges Géret appartient en effet à cette catégorie d'acteurs de second rôle que le grand public connaît très bien mais dont il ignore le plus souvent le nom, hélas.
Pourtant, nul n'a oublié certaines de ses interprétations les plus célèbres, qui sont, je crois, entrées dans la mémoire collective des cinéphiles et même souvent de la plupart des français :
Ayant débuté au cinéma dès 1954 et au théâtre en 1955, il intègre le TNP (Théâtre National Populaire) de Jean Vilar en 1959.
Mais c’est au cinéma qu’il explose véritablement en 1964-1966, avec en particulier les cinq rôles évoqués.
Au total, on aura pu apprécier Georges Géret dans 75 films, en 39 années d’une superbe carrière, effectuée de 1954 à 1992.
Source : wikipedia.org
Cet écrivain français né le 29 août 1908 et mort le 27 mars 2004 a été surnommé par le quotidien "Le Monde" "le plus grand romancier de littérature populaire en France" et a été plusieurs fois adapté au cinéma.
Licencié en philosophie, agrégé d'anglais (reçu 1er au concours) et docteur ès lettres, Robert Merle a été enseignant avant la Seconde Guerre mondiale.
Mobilisé en 1939, il est agent de liaison avec les forces britanniques et fait prisonnier à Dunkerque (59). Il témoigne de son expérience dans la poche de Dunkerque dans son roman "Week-end à Zuydcoote", prix Goncourt 1964.
En captivité jusqu'en 1943, il devient maître de conférences d'anglais à l'université de Rennes (35) en 1944, puis Professeur en 1949. Il sera successivement en poste à Toulouse (31), Caen (14), Rouen (76), Alger et enfin Nanterre (92), où il se trouve en mai 1968.
C'est cette dernière expérience qui lui a inspiré son roman "Derrière la vitre" (1970), que mes camarades gauchistes des facultés d'histoire et de droit de Paris X-Nanterre et moi nous arrachions au tournant des années 1980, après que j'en eu découvert un exemplaire d'occasion à la librairie Gibert Jeune. Un vrai bonheur pour nous que de pouvoir lire ainsi un récit se déroulant dans les murs mêmes de notre université. Et qui, au surplus, narrait la vie quotidienne et les exploits de nos glorieux aînés révolutionnaires, et notamment l'occupation, par une trentaine d'entre eux, de la salle du conseil des professeurs, le fameux 22 mars 1968 !
Très proche du Parti communiste français, Robert Merle s'en éloigne tardivement à la suite de l'invasion de l'Afghanistan par l'Union soviétique.
Il est notamment l'auteur de la grande saga historique "Fortune de France", très documentée et très fidèle à l'histoire de France, dont les 13 tomes sont parus de 1977 à 2003 et dont l'action se déroule de 1547 à 1661.
Et quatre de ses romans ont été adaptés au cinéma entre 1964 et 1981.
Robert Merle est le père du sociologue français Pierre Merle, qui lui a consacré en 2008 une intéressante biographie aux Éditions de l'Aube ("Robert Merle : une vie de passions").
Ainsi que du géologue et écrivain français Olivier Merle.
Source : wikipedia.org
Il s'agit du nom de scène de l'humoriste français Anthony Lambert, né le 5 août 1977.
Il l'a choisi dès l'âge de 17 ans, alors qu'il faisait du théâtre au lycée, en prenant le nom de jeune fille de sa mère, "Jarry".
Acteur, metteur en scène et animateur de télévision, c'est en 2007 qu'il joue son premier spectacle seul en scène, "Entre fous émois".
Avant de mettre en scène ses confrères humoristes Charlotte Gabris (2012-2013), Ariane Brodier (2012-2017), Élisabet Buffet (2013), Jeff Panacloc (2013-2015) et BenH (2018).
Source : wikipedia.org