"Karl Lamac" ou "Charles Lamac".

L'acteur, réalisateur et producteur tchèque Karel Lamac, également connu sous les noms germanisé de Carl Lamac et francisé ou anglicisé de Charles Lamac

Il s'agit des noms germanisé et américanisé, anglicisé ou francisé de l'acteur tchèque Karel Lamac, né le 27 janvier 1997 et mort le 2 août 1952.

Il débute dans le cinéma pendant la Première Guerre mondiale, en réalisant des reportages en Allemagne. C'est dans ce pays qu'il est remarqué et commence sa carrière d'acteur en 1918.

Vedette du muet, il est recherché pour des rôles de séducteur et mène en parallèle une activité de directeur technique, tout en écrivant des scénarios.

Il devient le compagnon de l'actrice tchèque Anny Ondra - la première "blonde hitchcockienne" de l'histoire du cinéma - avec laquelle il partage souvent l'affiche.

L'actrice tchèque Anny Ondra, la première blonde hitchcockienne de l'histoire du cinéma

En 1930, ils fondent ensemble, en Allemagne, la société de production Ondra-Lamac-Film.

Leur séparation et le mariage de l'actrice avec le boxeur allemand Max Schmeling, en 1933, n'entame pas leur collaboration professionnelle ; ils continuent à tourner ensemble et leur société produira jusqu'à la Seconde Guerre mondiale.

L'arrivée du cinéma sonore va faire évoluer la carrière de Karel Lamac, qui se tourne vers la réalisation.

Avec l'arrivée au pouvoir du nazisme, il préfère tourner à l'étranger, aux États-Unis, en Angleterre et en France, où il réalise des versions anglaises ou françaises de ses films tchèques.

Avec la Seconde Guerre mondiale, Lamac quitte la Tchécoslovaquie, pour gagner les Pays-Bas, puis le Royaume-Uni.

Après la guerre, il reprend sa carrière de réalisateur en 1947 en France, puis en Allemagne et aux États-Unis d'Amérique.

Et meurt d'une crise cardiaque en 1952.

Source : wikipedia.org

"Lisa Azuelos", "Lisa Azuelos-Aessandrin" ou "Lisa Alessandrin".

La réalisatrice française Lisa Azuelos.

Il s'agit des différents noms d'artiste et nom de plume de la réalisatrice et écrivaine française Élise Azuelos, née le 6 novembre 1965.

Également actrice et scénariste, elle a fait officaliser son prénom d'usage, "Lisa", qui avait été refusé par l'administration à sa naissance, amenant ses parents à la déclarer sous celui d'"Élise".

Nous l'avons découverte en 2006, avec le film "Comme t'y es belle".

Affiche du film français "Comme t'y es belle !" de Lisa Azuelos (2006)

Et elle a remporté, en 2009, un important succès commercial avec "LOL", un film réalisé avec sa fille Carmen Alessandrin, sur les relations mère-fille.

Interprété par Sophie Marceau et Christa Theret, celui-ci a en effet attiré plus de trois millions de spectateurs dans les salles françaises.

Affiche du film français "LOL (Laughing Out Loud)" de Lisa Azuelos (2009)

Elle a en revanche connu un cuisant échec avec sa version états-unienne, pourtant réalisée par elle-même en 2015 avec les vedettes Demi Moore et Myley Cyrus : "LOL USA".

"LOL USA" : la version américaine - réalisée également par elle - du film français de 2009 de Lisa Azuelos "LOL (Loughing Out Loud)" (2015)

Famille

Elle est la fille de la chanteuse et actrice française Marie Laforêt et de l'homme d'affaires français Judas Azuelos.

La chanteuse et actrice française naturalisée suisse Marie laforêt et sa fille, la réalisatrice française Lisa Azuelos.

Lisa Azuelos a également été, de 1991 à 2012, l'épouse du réalisateur français Patrick Alessandrin.

Le réalisateur français Patrick Alessandrin

Avec lequel elle a eu, en 1991, une fille, Carmen Alessandrin, devenue réalisatrice en 2018 ("Interrail").

La réalisatrice française Lisa Azuelos et sa fille la réalisatrice française Carmen Alessandrin

Source  wikipedia.org

"Dick Rivers".

Le chanteur de rock français Dick Rivers

Il s'agit du nom de scène du chanteur français Hervé Forneri, né le 24 avril 1945 et mort le 24 avril 2019.

Le chanteur de rock français Dick Rivers

Dick Rivers est le chanteur et le cofondateur, à l'âge de seulement 15 ans, du groupe de rock français "Les chats sauvages" (1961-1965).

Et il est - avec Johnny Hallyday et Eddy Mitchell - l'un de ceux qui ont popularisé le rock'n'roll en France.

Surnommé "L'Elvis de Nice" (06) (la ville dont il était originaire), Dick Rivers a enregistré trente-trois disques studio et trois en public en cinquante-cinq ans de carrière.

Le groupe de rock français "Les chats sauvages" et son chanteur Dick Rivers

En 1969, âgé de 23 ans, il réalise son rêve : rencontrer son idole, Elvis Presley, après un concert à Las Vegas (Nevada) (États-Unis d'Amérique).

Il a la chance de pouvoir s’entretenir quelques minutes avec celui à qui il doit son nom de scène.

Dolores Hart et Elvis Presley (Deke Rivers) dans le film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)
Dolores Hart et Elvis Presley (Deke Rivers) dans le film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)

Elvis Presley (Deke Rivers) dans le film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)

Elvis Presley se nomme en effet "Deke Rivers" dans le film américain de Hal Kanter de 1957, "Amour frénétique" (fort judicieuse traduction du titre original "Loving you").

Affiche du film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)
Affiche du film états-unien "Loving you" de Hal Kanter (1957)

Source : wikipedia.org

"Christian-Jaque".

Le réalisateur français Christian-Jaque

Il s'agit du nom d'artiste du réalisateur et scénariste français Christian Maudet, né le 4 septembre 1904 et mort le 8 juillet 1994.

L'origine de son pseudonyme

En 1924, il dessine des affiches de cinéma pour une compagnie américaine, la First National, en collaboration avec Jacques Chabraison. Ils signent leurs travaux de leurs prénoms accolés : Christian-Ja(c)que(s).

Christian Maudet conservera ce pseudonyme lorsqu'il deviendra deux ans plus tard journaliste pour la revue Cinégraph, puis décorateur de cinéma de 1927 à 1931. Et enfin : réalisateur.

Une filmographie impressionnante

Sa filmographie, d’une longévité exceptionnelle (45 ans), est impressionnante : de 1932 ("Le Bidon d'or") à 1977 ("La Vie parisienne"), il réalise pour le cinéma six courts-métrages, trois saynètes et cinquante-neuf longs métrages ; en co-réalisant trois autres et en laissant autant inachevés.

Auxquels s'ajoutent - de 1968 à 1985 - une soixantaine de téléfilms.

Ainsi que des feuilletons télévisés parmi lesquels : "Jo Gaillard" avec Bernard Fresson (1975) (8 des 13 épisodes).

Le réalisateur français Christian-Jaque sur le tournage du film "Lucrèce Borgia" (1953)
Le réalisateur français Christian-Jaque sur le tournage du film "Lucrèce Borgia" (1953)

Au cours de cette prestigieuse carrière, il a fait tourner les plus grandes vedettes :

Affiche du film français "La tulipe noire" de Christian-Jaque (1964)Affiche du film français "La symphonie fantastique" de Christian-Jaque (1942)

Jean-Louis Barrault, Harry Baur, Jules Berry, Francis Blanche, Bernard Blier, Bourvil, Charles Boyer, Pierre Brasseur, Alain Delon, Fernandel, Daniel Gélin, Robert Hossein, Louis Jouvet, Jean Marais, Yves Montand, François Périer, Albert Préjean, Gérard Philipe, Michel Piccoli, Michel Simon, Jean-Louis Trintignant, Erich von Stroheim ou Jean Yanne.

Affiche du film français "Un de la légion" de Christian-Jaque (1936)Affiche du film français "François 1er" de Christian-Jaque (1937)

Affiche du film français "François 1er" de Christian-Jaque (1937)  Affiche du film français "Les dégourdis de la 11e" de Christian-Jaque (1937)

Affiche du film français "Un revenant" ou "Le revenant" de Christian-Jaque (1946)Affiche du film français "Voyage sans espoir" de Christian-Jaque (1943)

Affiche du film français "Le gentleman de Cocody" de Christian-Jaque (1964) Affiche du film français "Le Saint prend l'affût" de Christian-Jaque (1966)

Affiche du film français "Fanfan la tulipe" de Christian-Jaque (1951)Affiche du film français "La chartreuse de Parme" de Christian-Jaque (1948)

Mais également : Brigitte Bardot, Maria Casarès, Claudia Cardinale, Martine Carol, Danielle Darrieux, Suzy Delair, Edwige Feuillère, Annie Girardot, Virna Lisi, Gina Lollobrigida, Sophia Loren, Mistinguett, Micheline Presle, Viviane Romance, Renée Saint-Cyr ou Marina Vlady.

Affiche du film français "Babette s'en va-t'en guerre" de Christian-Jaque (1959) Affiche du film français "Les pétroleuses" de Christian-Jaque (1971)

Affiche du film français "Adorables créatures" de Christian-Jaque (1952)Affiche du film français "Lucrèce Borgia" de Christian-Jaque (1953)

Affiche du film français "Lucrèce Borgia" de Christian-Jaque (1953)Affiche du film français "Madame du Barry" de Christian-Jaque (1954)

Affiche du film français "Nana" de Christian-Jaque (1954)Affiche du film français "Nana" de Christian-Jaque (1954)

Affiche du film français "Nathalie" de Christian-Jaque (1957) Affiche du film français "Carmen" de Christian-Jaque (1945)

Christian-Jaque est le réalisateur de deux films adaptés de romans éponymes de Pierre Véry comptant parmi mes favoris : "Les disparus de Saint-Agil" (1938) et "L'assassinat du père-Noël" (1941).

Affiche du film français "Les disparus de Saint-Agil" de Christian-Jaque (1964)

Affiche du film français "L'assassinat du Père-Noël" de Christian-Jaque (1941)

À la fin de sa carrière, en 1975, en revanche, il a tourné un effroyable "nanar" : le film "Docteur Justice", tiré de la bande dessinée éponyme de Marcello et Jean Ollivier, dont j'avais adoré suivre les aventures dans "Pif gadget", à partir de juin 1970.

Affiche du film français "Docteur justice" de Christian-Jaque (1975)

Vie privée

Christian-Jaque s'est marié six fois, dont trois avec des actrices françaises (en gras).

Il a ainsi été successivement marié à :

  • Germaine Spy (3 février 1931-12 juillet 1938),
  • Simone Renant (19 juin 1940-11 mai 1944),
  • Renée Faure (18 février 1947-15 juillet 1953),
  • Martine Carol (15 juillet 1954-13 mai 1959), avec laquelle il a tourné six films : "Adorables créatures" (1952), "Lucrèce Borgia" (1953), "Destinées" (1954), "Madame du Barry" (1954), "Nana" (1955) et "Nathalie" (1957,
  • Laurence Christol (24 novembre 1961-2 octobre 1983),
  • Denise Morlot (1992-8 juillet 19946), qui fut sa scripte et son premier assistant-réalisateur.

Source : wikipedia.org

"Le péril jeune".

J'aime beaucoup le calembour du titre de ce superbe téléfilm français, réalisé en 1994 par Cédric Klapisch.

Affiche du film français "Le péril jeune" de Cédric Klapisch (1994)

Explication du calembour
Il résulte de la paronymie avec la formule « Le péril jaune », qui désignait, à la fin du XIXe siècle, le danger que les peuples d’Asie surpassent les Blancs et gouvernent le monde.

Désignant dans un premier temps le péril chinois, l’expression est ensuite employée au tournant du XIXe siècle afin de stigmatiser le Japon lors du conflit qui l’oppose à la Russie en 1904-1905.

Tourné pour le compte de la chaîne de télévision publique franco-allemande ARTE dans le cadre de sa série "Les années lycée", le film fut ensuite exploité en salles, en janvier 1995, avant de devenir avec le temps un film culte de cette période.

Le film raconte l'histoire des retrouvailles, après dix ans, de quatre amis qui furent lycéens de terminale au printemps 1976, soit trois années avant moi, qui suis né la même année que le réalisateur, en 1961. Ce qui explique sans doute mon attachement personnel pour cette histoire.

On y découvrait pour la première fois les jeunes acteurs français Vincent Elbaz et Romain Duris, alors âgés de 23 et 20 ans.

Repéré dans la rue par un agent pour les besoins du film, Romain Duris deviendra ensuite Xavier Rousseau, le héros de la trilogie de Klapisch "L'auberge Espagnole" (2002), "Poupées russes" (2005) et "Casse-tête chinois" (2013).

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Le pitch d'un film" ou "Un pitch" et "Pitcher un film" ou "Pitcher" ?

Et pas, selon le contexte :

  • Dans le domaine du cinéma :
    • "L'accroche", "L'argument", "L'idée", "Le canevas", Le ressort dramatique" ou "Le résumé" d'un film,
    • et "Résumer un film".
  • Et dans le domaine de la communication :
    • "L'argumentaire", "La démonstration" ou "La présentation",
    • et : "Résumer" !

Source : www.academie-francaise.fr

Pourquoi dire : "C'est le teenage movie par excellence" ?

Comme l'a déclaré la chroniqueuse cinéma de la chaîne de télévision publique française franceinfo, le 29 juillet 2020.

Et pas : "C'est le FILM D'ADOLESCENTS par excellence" ou  "C'est le FILM POUR ADOLESCENTS par excellence"!

Et même : "IL S'AGIT DU FILM D'ADOLESCENTS par excellence" ou "IL S'AGIT DU FILM POUR ADOLESCENTS par excellence" !

Voire, si l'on ne souhaite pas hausser son niveau de langue et rester dans le registre familier, utiliser les apocopes : "FILM D'ADOS" ou "FILM POUR ADOS".

La locution nominale anglaise "Teenage movie" (ou "Teen movie", par apocope) désigne un genre cinématographique majoritairement américain ayant à la fois l'adolescence comme sujet et les adolescents comme personnages et public.

Source : wikipedia.org

"Albert Michel".

L'acteur français Albert Michel

Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste de l'acteur français Albert Bour, né le 3 octobre 1909 et mort le 6 juillet 1981.

Bien qu'il ait souvent ignoré son nom, le grand public était habitué à la bonhommie de cet acteur de seconds rôles que l'on voyait souvent interpréter des personnages de concierge, gardien, veilleur de nuit, agent de police, guichetier, contrôleur ou domestique.

Il faut dire que sa carrière a été si prolifi que l'on a énormément eu l'occasion de le voir.

L'acteur français Albert Michel

Albert Michel a en effet tourné dans au moins 244 films sortis entre 1935 à 1982.

Ainsi que dans une trentaine de  téléfilms et une bonne cinquantaine d'épisodes de feuilletons télévisés.

Auxquels il convient d'ajouter une douzaine de pièces de théâtre.

Au cinéma il a tourné sous la direction des plus grands réalisateurs français : Jean Delannoy, Claude Autant-Lara, Christian-Jaque, Gilles Grangier, René Clair, Henri Decoin, Henri Verneuil, André Cayatte, René Clément, Jean-Paul Le Chanois, Max Opüls, Sacha Guitry, André Hunebelle, Édouard Molinaro, Henri-Georges Clouzot, Jacques Deray, Philippe de Broca, Julien Duvivier, Jean Girault, Jean-Pierre Mocky, Georges Lautner, Costa-Gavras, Jean-Pierre Melville, Michel Drach, Robert Lamoureux, Claude Zidi ou Alain Corneau.

Mais aussi étrangers : Michelangelo Antonioni, Vincente Minnelli, Anatole Litvak, Fred Zinnemann, Jules Dassin, Stanley Donen ou Ettore Scola.

Et côtoyé les acteurs plus célèbres, au premier rang desquels : Bourvil, Jean Gabin (14 films ensemble) ou Fernandel.

Source : wikipedia.org

"Bring M. Backalive".

J'adore le nom de ce chasseur de fauves, obsédé par la capture du fameux marsupilami, créé le 1er juillet 1965 dans le récit complet "La cage", par le génial André Franquin, assisté du grand Will.

Le chasseur de fauves Bring M. Backalive dans le récit complet "La cage" d'André Franquin et Will (1er juillet 1965)

Pour le savourer, il faut bien entendu lire son nom à voix haute et "à l'anglaise" (brigne-èm-bak-eu-laï-ve), puisque cela donne... "Bring'em back alive", autrement dit "Ramenez les vivants" en français ; une consigne donnée aux chasseurs de fauves par les jardins zoologiques.

Malheureusement, nombre d'enfants ou de personnes ne maîtrisant pas l'anglais ne sont pas à même de comprendre ce jeu de mots, qu'ils ne remarquent donc pas.

Par ailleurs, je pense que beaucoup de gens ignorent - même parmi tous ceux qui ont perçu ce superbe calembour - c'est qu'il est, bien sûr, directement fondé sur le titre du film états-uniens de Clyde E. Elliott, "Bring'em back alive".

Affiche du film états-unien "Bring'em back alive" ("Seigneurs de la jungle") de Clyde E. Elliott (1932)
Affiche du film états-unien "Bring'em back alive" ("Seigneurs de la jungle") de Clyde E. Elliott (1932)
Affiche du film états-unien "Bring'em back alive" ("Seigneurs de la jungle") de Clyde E. Elliott (1932)
Affiche du film états-unien "Bring'em back alive" ("Seigneurs de la jungle") de Clyde E. Elliott (1932)

Le film est sorti en France et en Belgique en 1932 sous le titre "Seigneurs de la jungle", mais l'affiche américaine a également circulé en Belgique, et Franquin (3 janvier 1924 - 5 janvier 1997), alors âgé de huit ans, l'a manifestement vu, comme tous les jeunes belges de son âge.

Affiche du film états-unien "Seigneurs de la jungle" ("Bring'em back alive") de Clyde E. Elliott (1932), improprement attribué à "Franck Buck", son héros principal et l'auteur du roman qui l'a inspiré (dont le nom s'orthographie par ailleurs "Frank" et non "Franck" avec un "c"...).
Affiche du film états-unien "Seigneurs de la jungle" ("Bring'em back alive") de Clyde E. Elliott (1932), improprement attribué à "Franck Buck", son héros principal et l'auteur du roman qui l'a inspiré (dont le nom s'orthographie par ailleurs "Frank" et non "Franck" avec un "c"...).

Le film était tiré du roman éponyme écrit en 1930 par Frank Buck (*), un célèbre aventurier, chasseur et collectionneur états-unien des années 1930 et 1940.

Photographie dédicacée de l'aventurier, chasseur, écrivain et acteur états-unien Frank Buck (17 mars 1884 - 25 mars 1950)
Photographie dédicacée de l'aventurier, chasseur, écrivain et acteur états-unien Frank Buck (17 mars 1884 - 25 mars 1950)
L'équipe de tournage du film, prête à partir pour le tournage en extrême orient, avec, de droite à gauche : le héros du film Frank Buck lui-même et le réalisateur Clyde E. Elliott. Par publicity portrait, photographer unknown — New York Public Library, Domaine public
L'équipe de tournage du film, prête à partir pour le tournage en Extrême-Orient, avec, de droite à gauche : le héros et narrateur du film Frank Buck lui-même et le réalisateur Clyde E. Elliott. Par publicity portrait, photographer unknown — New York Public Library, Domaine public

Le film sera ensuite repris - toujours sous ce nom de "Bring'em back alive" - sous forme de feuilleton télévisé, en 1982, afin de profiter du phénoménal succès remporté par le film de Steven Spielberg "Les aventuriers de l'arche perdue", avec Harrison Ford dans le rôle d'Indiana Jones, sorti l'nnée précédente, en 1981.

Créé par Frank Cardea et George Schenk, ce feuilleton d'aventures exotiques se déroulant, elle aussi, dans l'Entre-deux-guerre, fut diffusé sur CBS entre le 24 septembre 1982 et le 31 mai 1983, et comportait un téléfilm pilote de 90 minutes et 16 épisodes de 47 minutes.

En France, il a été diffusé à partir du 13 novembre 1983 sur TF1 sous le titre "Frank, chasseur de fauves", et rediffusé sous le titre "L'aventurier de la jungle", en 1992, sur Antenne 2.

Les héros du feuilleton états-unien "Frank, chasseur de fauves" (1982-1983)
Les héros du feuilleton états-unien "Frank, chasseur de fauves" (1982-1983)

Avec un générique chanté parfaitement dans l'esprit de ces années-là (celui de "Dallas" et de son "Univers impitoya-a-ble" ne datait alors que de 4 ans) qui fait saigner les oreilles (paroles ET musique)...

(*) Et Edward Anthony (4 août 1895 - 16 août 1971), journaliste et écrivain états-unien.

Source : wikipedia.org

"Michel Crémadès".

L'acteur français Michel Crémadès

Le grand public ignore le plus souvent le nom de cet acteur français de seconds rôles, né le 23 mars 1955.

Il commence sa carrière professionnelle au théâtre, en 1979.

Sa participation au "Petit théâtre de Bouvard", dès 1982, aide à le faire connaître d’un large public.

Dès lors, il enchaîne les rôles au théâtre, au cinéma et à la télévision.

Sur scène, il est l’interprète de pièces comme "Oscar" de Pierre Magnier, dans une mise en scène de Pierre Mondy, "La jalousie" de Sacha Guitry, "La dame de chez Maxim" de Georges Feydeau ou "Les palmes de Monsieur Schutz" de Jean-Noël Fenwick.

Michel Crémadès a également mis en scène huit pièces, entre 1984 et 2013.

Pour le petit écran, il apparaît dans de nombreux téléfilms et épisodes de séries à succès comme "Marie Pervenche", "Maigret", "Navarro" ou "Joséphine, ange gardien".

Il débute au cinéma en 1983 et on le voit entre autres dans "Les Ripoux" et "Ripoux contre ripoux" de Claude Zidi (1984 et 1989) , "Les couloirs du temps : les visiteurs 2" de Jean-Marie Poiré (1998), "Astérix et Obélix : Mission Cléopâtre" d'Alain Chabat (2002), "Micmacs à tire-larigot" de Jean-Pierre Jeunet (2009) et "Case départ" de Fabrice Eboué, Thomas N'Gijol et Lionel Steketee (2011).

Ainsi que dans de nombreux courts-métrages.

L'acteur français Michel Crémadès dans "Les ripoux", le film de Claude Zidi (1984)

Personnellement, je n'ai jamais oublié son apparition en voleur à la tire dans "Les ripoux", son deuxième film (1984).

Source : wikipedia.org

"Philippe du Janerand".

L'acteur français Philippe de Janerand

On ignore souvent le nom de cet acteur français de seconds rôles né le 6 mai 1959.

Il a débuté au théâtre et au cinéma en 1976 et on a pu le voir dans plusieurs dizaines de pièces et près de soixante films.

Ainsi que dans de très nombreux téléfilms et feuilletons télévisés.

Parmi ses rôles les plus célèbres rôles, on peut citer "Nikita" de Luc Besson (1990), "Grosse Fatigue" de Michel Blanc (1994), "Taxi" de Gérard Pirès (1998), "Monsieur Batignole" de Gérard Jugnot (2002) ou "Les Choristes" de Christophe Barratier (2003).

L'acteur français Philippe de Janerand dans "Taxi" de Gérard Pirès (1998)

Philippe du janerand est le fils du peintre figuratif français Daniel du Janerand.

Source : wikipedia.org

"Philippe Laudenbach".

L'acteur français Philippe Laudenbach

Le grand public ignore souvent le nom de cet acteur français né le 31 janvier 1936.

Affiche du film français "vivement dimanche !" de François Truffaut (1983)

Comme beaucoup, c'est en 1983, dans "Vivement dimanche !" de François truffaut", que je l'ai véritablement découvert.

J'ai immédiatement apprécié son jeu et surtout - moi qui suis extrêmement sensible aux voix - son timbre et sa diction, qui m'ont rappelé ceux de son oncle, le grand Pierre Fresnay, qui m'avait fasciné, tout jeune, dans "La grande illusion" de Pierre Renoir (1937), au point que je n'avais eu de cesse, dès lors, d'essayer de voir tous ses autres films.

Théâtre

Philippe Laudenbach débute au théâtre en 1963.

Et il a joué depuis dans une cinquantaine de pièces, travaillant à de multiples reprises avec Yves Gasc, Laurent Terzieff ou Robert Hossein.

Cinéma

Philippe Laudenbach tourne son premier film en 1962 avec Alain Resnais ("Muriel ou Le temps d'un retour"), qui le dirigera de nouveau en 1980 dans "Mon oncle d'Amérique", puis dans "La vie est un roman" (1983).

L'acteur français Philippe Laudenbach

Dès les années 1980, il devient un second rôle très demandé, dirigé par François Truffaut, Claude Lelouch, Jean-Jacques Beineix, Éric Rohmer, Claude Sautet, etc.

L'acteur français Philippe Laudenbach

Il a souvent joué des rôles de notables. Et, en 2010, il est Célestin dans le film de Xavier Beauvois "Des hommes et des dieux".

Puis joue le père de Valérie Lemercier, en 2017, dans son film "Francine".

Philippe Laudenbach a également beaucoup tourné pour la télévision.

Actif dans le domaine du doublage, il a aussi prêté sa voix pour des pièces radiophoniques et feuilletons diffusés par la radio publique France Culture, ainsi que pour la narration de quelques documentaires.

Famille

Philippe Laudenbach est le neveu de l'acteur français Pierre Fresnay.

Et le cousin germain de l'écrivain, éditeur, journaliste, critique littéraire et scénariste français Roland Laudenbach, fondateur, en 1944, de la maison d'édition "La Table ronde", qu'il dirigea jusqu'en janvier 1986.

Dont le petit-fils, Sébastien Laudenbach, né le 12 octobre 1973, est un réalisateur dans le domaine de l'animation, scénariste, producteur et illustrateur. Il est l'auteur de "La jeune fille sans mains", un long-métrage d'animation sorti en 2016, dans lequel Philippe Laudenbach prêtait sa voix au diable.

Source : wikipedia.org