On ne dit pas : "La caméra est chargée et je la pars" !

Affiche du film états-unien "Sexe, mensonges & vidéo", de Steven Soderbergh (1989)

Ainsi que j'ai malheureusement pu le lire dans les sous-titres du premier film états-unien de Steven Soderbergh, "Sexe, mensonges et vidéo", Palme d'or à Cannes (06) en 1989, revu en DVD récemment.

Mais, bien évidemment : "La caméra est chargée et je la DÉMARRE" !

Petite anecdote amusante sur ce film :

Le film est sorti en Allemagne de l'Ouest au moment de la chute du mur de Berlin, en novembre 1989. De nombreux Est-Allemands sont alors venus le voir à l'Ouest pensant découvrir un film pornographique !

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Un remake" ?

Et pas, selon le contexte :

  • "Une nouvelle version" !

On dit par exemple : "L'excellent film états-unien Les 7 mercenaires, réalisé en 1960 par John Sturges, avec Steve McQueen et Yul Brynner, est une nouvelle version du chef d'oeuvre japonais Les 7 samouraïs réalisé en 1954 par Akira Kurosawa".

L'affiche du film états-unien "Les 7 mercenaires" de John Sturges (1960)Affiche du film japonais "Les 7 ssamouraïs", d'Akira Kurosawa (1954)

  • ou "Une répétition" !

On dit par exemple : "Il s'agit d'une répétition de ce qui s'était passé il y a deux ans, lors de la démission du précédent ministre".

"David Morse".

L'acteur états-unien David Morse

Il s'agit du nom d'usage de l'acteur et scénariste états-unien David Bowditch Morse, né le 11 octobre 1953.

L'acteur états-unien David Morse

Ayant débuté au cinéma en 1980 et à la télévision en 1982, ce n'est u'en 1991, qu'il il décroche son premier grand rôle en incarnant Joe Roberts, le frère de Frank Roberts (joué par Viggo Mortensen) dans le film "The indian runner" de Sean Penn, inspiré de la chanson "Highway patrolman" de Bruce Springsteen (1982).

On ne souvient particulièrement de lui pour :

L'inspecteur Michael Tritter (David Morse) et le docteur Gregory House (Hugh Laurie), durant la troisième année du feuilleton états-unien "Dr House" (2006-2007)
L'inspecteur Michael Tritter (David Morse) et le docteur Gregory House (Hugh Laurie), durant la troisième année du feuilleton états-unien "Dr House" (2006-2007)
  • ses prestations dans le feuilleton télévisé "Dr House", pour le rôle de l'inspecteur Michael Tritter, personnage récurrent de la troisième année (2006-2007), dans lequel j'avais personnellement adoré le détester... ainsi que dans le rôle de George Washington pour la minisérie "John Adams" (2008).

Affiche du film états-unien "Rock" de Michael Bay (1996)

  • et ses rôles secondaires dans des films tels que "Rock", de Michael Bay (1996) ou les excellents "L'armée des douze singes" de Terry Gilliam (1995) et "La ligne verte", de Frank Darabont (1999) (où il interprète l'affreux Brutus Howell dit "Brutal" en VF), deux de mes films états-uniens préférés de cette période.
Les acteurs états-unien Tom Hanks et David Morse, dans le film états-unien "La ligne verte", de Frank Darabont (1999)
Les acteurs états-unien Tom Hanks et David Morse, dans le film états-unien "La ligne verte", de Frank Darabont (1999)

Affiche du film états-unien "La ligne verte", de Frank Darabont (1999)

Sur le plan personnel, il est marié 1982 à l'actrice états-unienne Susan Wheeler Duff,

L'actrice états-unienne Susan Wheeler Duff, épouse de l'acteur états-unien Samuel Morse

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Un feel-good book" ou "Un feel-good movie" ?

Et pas :

  • "Un livre plein de bons sentiments", "Un livre qui fait du bien", "Un livre qui réchauffe le coeur", "Un livre qui vous fait vous sentir bien" ou "Un livre réconfortant" !
  • "Un film plein de bons sentiments", "Un film qui fait du bien", "Un film qui réchauffe le coeur", "Un film qui vous fait vous sentir bien" ou "Un film réconfortant" !

Source : onary.reversop.net

"Sexcrimes".

Affiche du film états-unien "Sexcrimes", de John MacNaughton (1998)

Tel est le titre français du film états-unien "Wild things" réalisé en 1998 par John MacNaughton !

Je ne comprends déjà pas que l'on conserve un titre en anglais pour la distribution dans notre pays d'un film anglo-saxon.

Mais que l'on aille lui en inventer un autre me dépasse !

La putasserie racoleuse des services mercatiques n'a décidément pas de limites.

J'envie nos amis québecois à qui l'on a proposé de voir "Les racoleuses".

Ce film a en effet fait l'objet de trois suites, toutes rebaptisées "Sexcrimes" dans notre pays.

Sorties directement en vidéo, il s'agit à chaque fois d'infâmes décalques du film cinématographique d'origine, dont vous pouvez, je vous l'assure, faire l'économie ! C'est vraiment en effet parce que je suis un collectionneur invétéré, ne pouvant s'abstenir d'achever une série entamée, que je les avais acquises toutes les trois lors de leur sortie... et parce que, après plus de 12 mois de confinement intégral, en tant que personne "à risque, je finis actuellement de regarder les moins intéressants de mes 3 500 DVD, que j'ai pris la peine de les découvrir enfin.

Et de rédiger cette petite mise en garde !

Affiche du film états-unien "Sexcrimes 2", de Jack Perez (2004)

  • "Wild things 2" rebaptisé "Sexcrimes 2", réalisé par Jack Perez en 2004,

Affiche du film états-unien "Sexcrimes : Diamants mortels", de Jay Lowi (2005)

  • "Wild things : Diamonds in the rough", rebaptisé "Sexcrimes : Diamants mortels", réalisé par Jay Lowi en 2005,

Affiche du film états-unien "Sexcrimes : Partie à 4", de Andy Hurst (2010)

  • et "Wild things : Foursome", rebaptisé "Sexcrimes : Partie à 4", réalisé par Andy Hurst en 2010.

Source : wikipedia.org

"Mettre la viande dans le torchon".

Cette amusante locution verbale en forme d'idiotisme alimentaire et d'idiotisme textile ne manque pas de surprendre nos jeunes enfants et nos amis étrangers.

Appartenant au registre familier, elle signifie tout simplement, au sens figuré : se mettre au lit pour dormir.

Dans l'excellent film d'Étienne Chatiliez "La vie est un long fleuve tranquille", sorti en 1988, Ghislaine Groseille (Sylvie Cubertafon) dit par exemple à son mari : "J'chuis crevée, j'vais mettre la viande dans l'torchon".

Cette expression très imagée a vraisemblablement pour origine le milieu de la charcuterie, où elle a dû commencé à être utilisée par analogie avec la locution nominale féminine "Jambon au torchon", qui désigne un jambon cuit dans un bouillon entouré d'une "Chaussettte à jambon" également appelée "Sac mousse" ou "Torchon".

Un jambon au torchon dans sa "Chaussette à jambon", également appelée "Sac mousse" ou "Torchon"
Un jambon au torchon dans sa "Chaussette à jambon", également appelée "Sac mousse" ou "Torchon"
Un charchutier en train d'emmailloter un jambon dans sa "Chaussette à jambon", également appelée "Sac mousse" ou "Torchon"
Un charchutier en train d'emmailloter un jambon dans sa "Chaussette à jambon", également appelée "Sac mousse" ou "Torchon"
Des jambons au torchon avant cuisson, en cours de ficelage
Des jambons au torchon avant cuisson, en cours de ficelage

Le jambon au torchon est fabriqué à partir des muscles de la cuisse du porc, qui sont rassemblés et comprimés aussi fort que possible, pour en faire une sorte de pain de viande, non pas dans un moule métallique comme pour le jambon industriel, mais plus traditionnellement dans une sorte de grande chaussette de textile, nouée à la fin, ce qui le fait ressembler avant cuisson à une sorte de grosse baudruche de viande.

Sources : www.consoglobe.com, www.caminteresse.fr et wiktionary.org

"Éric Blanc".

Ce nom peut désigner deux au moins deux personnalités françaises différentes :

L'humoriste français Éric Blanc

  • le nom d'artiste de l'humoriste français d'origine béninoise Éric Degbegni, né le 13 octobre 1965.

Également imitateur et acteur, il débute sa carrière en 1986 avec des imitations de Valéry Giscard d’Estaing, Frédéric Mitterrand ou Yannick Noah et enchaîne rapidement par des prestations régulières à la télévision dont "La Classe", sur France 3.

Il passe en vedette au Bataclan et à Bobino, et connaît le succès dans la deuxième moitié des années 1980, grâce à ses numéros d'imitateur, les organes d'information français le présentant alors comme le seul noir imitant les blancs célèbres.

Affiche du film français "Black Mic Mac 2", de Marco Pauly (1988)Affiche du film français "L'invité surprise", de Georges Lautner (1988)

En 1988, il tient la vedette du film "Black Mic Mac 2", de Marco Pauly, et l'année suivante celle du film "L'invité surprise", de Georges Lautner, dans lequel il partage le haut de l'affiche avec Victor Lanoux, Jean Carmet et Michel Galabru.

Sa carrière connaît cependant un coup d'arrêt violent en raison de démêlés judiciaires avec le critique de cinéma Henry Chapier, Éric Blanc ayant imité ce dernier lors de la cérémonie des Césars et lors de l'émission "Bains de minuit", présentée par Thierry Ardisson, le 16 octobre 1987, en se moquant de l'homosexualité du journaliste.

Éric Blanc se trouve alors, à partir de 1988, "interdit" de télévision mais poursuivant néanmoins ses activités, apparaissant au théâtre et, plus rarement, au cinéma.

L'ancien joueur de rugby à XV et consultant sportif français Éric Blanc, cofondateur de la marque de vêtement "Eden park"

  • et le nom d'un ancien joueur de rugby à XV français, devenu consultant sportif, né le 20 septembre 1959.

Évoluant au poste de trois-quarts centre, Éric Blanc a effectué l'essentiel de sa carrière au Racing club de France (1976-1984, 1989-1990 et 1991-1995), avec lequel il a été champion de France en 1990 et vice-champion en 1987.

Mais il a également joué au CA Brive et au RC Narbonne, avec lequel il a remporté le Challenge Yves du Manoir en 1991.

Beau-frère du joueur de rugby international français Franck Mesnel, il a créé avec celui-ci, ainsi que Marcel Francotte, la ligne de vêtements "Eden Park" en 1987.

Aujourd'hui coprésident de l'association Racing Club de France, il est depuis plusieurs années consultant sportif :

    • à la radio sur RMC et Europe 1,
    • et à la télévision, sur Eurosport, TV5 Monde, Direct 8 puis La chaîne L'Équipe pour laquelle il commente les rencontres internationales de rugby internationaux diffusés par la chaîne et intervient en tant que chroniqueur de l'émission vespérale d'olivier Ménard "L'Équipe du soir", où il est surnommé "Rico Blanco de la Plata".

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Un fan", "Les fans" ou "Des fans" !

Et pas, en français : "Un fana", "Les fanas" et "Des fanas" !

"Fan" est en effet l'apocope du mot anglo-saxon "Fanatic", alors que "Fana" est l'apocope du mot français "Fanatique".

On n'écrit pas : "Un shériff" !

Un shérif états-unien

Mais : "Un shérif" !

Avec un seul "f".

C'est le mot anglais "Sheriff" qui prend deux "f".

Un sheriff états-unien actuel
Un sheriff états-unien actuel

Pourquoi dire : "Les bonus d'un DVD" ?

Et pas : "Les suppléments d'un DVD" !

Le mot "Bonus" utilisé ici est un mot anglais.

"Une stewardess".

Une hôtesse de l'air

Tel est le mot anglais que l'on utilisait apparemment en France, à la fin des années 1950, pour désigner une hôtesse de l'air !

C'est en tous cas celui qui est mentionné à deux ou trois reprises dans la version française du film franco-allemand "Mademoiselle Ange" de Geza von Radvanyi (1959), que je viens de voir récemment pour la première fois.

Affiche belge du film franco-allemand "Mademoiselle Ange" de Geza von Radvanyi (1959)
Affiche belge du film franco-allemand "Mademoiselle Ange" de Geza von Radvanyi (1959)

Un film dans lequel Romy Schneider incarne le rôle-titre, face à Henri Vidal, qui mourut quelques mois plus tard et au jeune Jean-Paul Belmondo, un an avant qu'il ne tourne "À bout de souffle" sous la direction de Jean-Luc Godard.

L'actrice allemande Romy Schneider dans le film franco-allemand "Mademoiselle Ange" de Geza von Radvanyi (1959)

Source : wikipedia.org