Cette locution adverbiale du registre argotique signifie : très loin, loin de tout.
On dit par exemple : "C'est dimanche : il va encore falloir aller à dache pour trouver un garage ouvert !".
Ou : "Elle est à dache la ferme de tes vieux !".
Et l'on peut également employer les locutions adverbiales "À perpète" (registre argotique) ou "Au diable" (idiotisme religieux relevant au langage courant).
Ces différentes appellations désignent toutes un seul et même type de couvre-chef masculin d'origine allemande, popularisé depuis la fin du XIXe siècle.
De forme arrondie, ce chapeau semi-rigide en feutre de laine se caractérise par une "gouttière" centrale sur le dessus, par un large gros-grain en soie et par un bord ourlé. Il est en général de couleur grise ou foncée.
Le homburg est considéré comme relativement "habillé" (moins que le haut-de-forme mais davantage que le fédora), et il impose le port d'un costume. En principe, il ne comporte pas de creux latéraux, mais on peut pincer le tissu pour lui donner une allure plus décontractée.
Il doit son nom de homburg à la ville de Bad Homburg vor der Höhe, dans le Land de Hesse, d'où il est originaire.
C'est lors de l'une de ses nombreuses cures dans cette ville, au cours des années 1890, que le prince de Galles, futur roi Édouard VII, découvrit ce chapeau. Il en rapporta un exemplaire et décida d'en lancer la mode.
On a ainsi souvent vu le Premier ministre britannique Winston Churchill coiffé d'un homburg.
Mais, dans les années 1930, le ministre britannique des affaires étrangères Anthony Edenporta si souvent le homburg en public que ce chapeau fut surnommé le "Eden" chez les tailleurs londoniens.
Enfin, le homburg connut un regain de popularité dans les années 1970, après que l'acteur Al Pacino l'ait porté dans le film "Le parrain" de Francis ford Coppola, en 1972, ce qui lui vaut parfois le sobriquet de "Chapeau du Parrain".
Certains Juifs orthodoxes portent un chapeau de type homburg, au bord plus large et de couleur noire.
Premier lecteur dans les îles Fidji, en effet, ce 13 janvier 2021, pour J'aime les mots.
Ce petit pays d'Océanie de 18 270 km2 (le Liban en comporte 10 400 et la Belgique 30 500) est situé dans l'Ouest de l'océan Pacifique Sud.
Il s'agit d'un archipel appartenant à la Mélanésie qui se trouve à 744 km à l'Ouest-Nord-Ouest des îles Tonga, à 788 km au Sud-Ouest de Wallis-et-Futuna et à 1 067 km au Sud des Tuvalu... trois territoires demeurant à conquérir !
Membre du Commonwealth, l'archipel des Fidji compte environ 900 000 habitants dont 100 000 dans sa célèbre capitale, Suva.
De Poissy (78), une ville de 37 000 habitants, située le long de la Seine, à 29,5 kilomètres de Paris (75), 5 de Saint-Germain-en-Laye (78) et 22 de Versailles (78).
Malgré des chiffres de fréquentation catastrophiques, en recul d'au moins 20% par rapport à la fin du mois de Novembre, J'aime les mots a conquis un troisième pays ce mois-ci, avec un premier lecteur au Guyana.
Anciennement appelé "Guyane britannique", le Guyana, dont le nom signifie "terre d'eaux abondantes" dans la langue arawak, est le seul État du Commonwealth situé en Amérique du Sud.
Il s'agit également du seul État d'Amérique du Sud où la langue officielle est l'anglais. Et de l'un des deux derniers pays du continent américain où la conduite se fait du côté gauche, l'autre étant son voisin, le Suriname.
Localisé au Nord de l'équateur mais dans les tropiques, l'Océan Atlantique borde ses côtes au Nord-Est, tandis que le Guyana est entouré :
à l'Est par le Suriname,
au Sud et au Sud-Ouest par le Brésil,
et au Nord-Ouest par le Venezuela.
C'est en superficie l'antépénultième pays d'Amérique du Sud, après le Suriname et l'Uruguay, avec "seulement" 214 970 km2, sachant cependant que le Royaume-Uni n'en compte jamais que 242 900.
Très peu densément peuplé, le pays ne compte que 752 000 habitants (ce qui correspondrait à 1,9 million d'habitants pour la France), dont environ 250 000 dans sa capitale, Georgetown.
L'empire continue de s'aggrandir : jaimelesmots.com vient de conquérir, ce 25 décembre 2020, son 186e pays ou territoire, avec un premier lecteur au Turkménistan.
Ce pays d'Asie centrale de 488 100 km2 (soit approximativement la superficie de la France métropolitaine privée de l'Auvergne-Rhône-Alpes) est entouré :
de l'Afghanistan au Sud-Est,
de l'Iran au Sud-Sud-Ouest,
de la mer Caspienne à l'Ouest,
du Kazakhstan au Nord-Ouest,
et de l'Ouzbékistan à l'Est-Nord-Est.
Le Turkménistan compte environ 5,76 millions d'habitants, dont 0,84 dans sa capitale, dont je me permets de rappeler le nom, pour ceux à qui il resterait sur le bout de la langue (et ceux qui éventuellement l'ignoreraient !) : Achgabat.
Et son régime dictatorial est malheureusement l'un des plus autocratiques au monde.
ausens propre, dans le langage courage et dans un registre désuet : ce qui était autrefois relatif aux principautés de Moldavie et de Valachie.
"Principautés unies de Moldavie et de Valachie" ou "Principautés roumaines" était en effet le nom officiel de la Roumanie après l’union de la Valachie et de la Moldavie sous le sceptre du prince Alexandre Jean Cuza en 1859. Les deux principautés ont fusionné leurs institutions, le 5 février 1862, sous le nom de "Principautés unies de Roumanie". À partir de 1866, elles sont reconnues par l’Empire ottoman et les autres puissances comme un seul État : la "Principauté de Roumanie", communément appelée parfois "Petite Roumanie" (puisqu'il manque la Transylvanie). Comme la Valachie et de Moldavie auparavant, la principauté de Roumanie est vassale de l’Empire ottoman, sans être pour autant une province turque. Elle est reconnue par l’Empire ottoman et les autres puissances comme un État souverain à l’issue de la guerre russo-turque de 1878, pour finir érigée en "Royaume de Roumanie" en 1881.
et ausens figuré, dans le registre familier : ce qui est relatif à un pays éloigné et bizarre, peut-être inexistant.
On dit par exemple : "Tu vas encore vouloir me faire découvrir un de tes films moldo-valaques !".
Dans cette phrase, les deux mots "est" sont homographes (le second comportant toutefois une majuscule) mais pas homophones, car ils se prononcent différemment et possèdent des significations totalement distinctes :
Dans la première partie de cette phrase ("Elle est"), le mot "est" se prononce "è" et est la troisième personne du singulier du verbe "être" au présent de l'indicatif,
tandis que pour la seconde partie ("de l'Est"), le mot "Est" comporte une majuscule et se prononce "este" et est un substantif masculin désignant le point cardinal situé au soleil levant.