Il s'agit du nom de scène de la chanteuse et actrice française Colette Raget, née le 1er novembre 1924 et morte d'un cancer le 6 octobre 2010.
Elle a notamment triomphé dans le rôle-titre de la comédie musicale "Irma la douce", de Marguerite Monnot, qu'elle a joué de 1956 à 1967.
Elle a connu de nombreux succès populaires avec ses chansons. Et elle est sans doute la dernière chanteuse inspirée par les réalistes d'après-guerre. Sa voix très expressive et son interprétation ainsi que sa diction la rendent reconnaissable au premier couplet.
Elle a enregistré plusieurs albums de chansons érotiques, paillardes ou grivoises.
La plus célèbre d'entre elles est certainement "Les Nuits d'une demoiselle", où elle énumère pas moins de 28 délicieuses façons imagées d'évoquer la masturbation ou la pénétration !
Elle n'est que très peu passé à la télévision, car elle refusait de chanter en présonorisation.
Coette Renard a joué dans quelques films ainsi que dans la série télévisée "Plus belle la vie".
Vie privée
Mariée à quatre reprises - avec Jean Houssin (1945-1947), Georges Chottin (1952-1955), Raymond Legrand (1960-1969) et Michel Wandler-Maurette (1978-2002) - Colette Renard a également entretenu une liaison très médiatisée avec l'acteur et chanteur Franck Fernandel dans les années 1970.
James Fenimore Cooperest un romancier états-unien, né le 15 septembre 1789 et mort le 14 septembre 1851.
Il demeure à ce jour le plus étudiant jamais entré à l'université de Yale, qu'il a intégré en 1802, à l'âge de seulement... 13 ans !
Ancien marin, Fenimore Cooper a écrit de nombreux romans sur la mer.
Et une partie de son oeuvre se fonde sur des récits évoquant les Amérindiens d'Amérique du Nord
Sa série de romans d'aventures "Histoires de Bas-de-Cuir" décrit ainsi les luttes entre Français et Anglais en Amérique du Nord au cours du XVIIIe siècle et a largement contribué à répandre l'expression "Avancer en file indienne".
Le plus célèbre des cinq romans qui compose cette série, "Le dernier des Mohicans", publié en 1826, a été adapté sept fois au cinéma ! Dont la dernière en date, en 1992 par Michael Mann, avec le grand Daniel Day-Lewis dans le rôle-titre.
Affiche du film états-unien "Le dernier des Mohicans" de Michael Mann (1992)
Et son héros, Nathanias, dit "Natty Bumper", "Bas-de-Cuir", "Oeíl-de-Faucon" et "La longue carabine", est un homme des frontières, recueilli enfant par les Amérindiens.
La fille de James Fenimore Cooper, Susan Fenimore Cooper (17 avril 1813 - 31 décembre 1894), a été elle aussi été écrivain.
Héritage
Fenimore Cooper est l'un des écrivains américains les plus populaires au XIXe siècle.
Honoré de Balzac l'admirait beaucoup et Victor Hugo le qualifiait de "grand maître de la littérature moderne".
Quant au jeune Marcel Pagnol, il l'a beaucoup lu dans sa jeunesse, comme on peut le constater dans son roman autobiographique "La Gloire de mon père" (1957).
Il s'agit du nom de scène de l'humoriste français Anthony Lambert, né le 5 août 1977.
Il l'a choisi dès l'âge de 17 ans, alors qu'il faisait du théâtre au lycée, en prenant le nom de jeune fille de sa mère, "Jarry".
Acteur, metteur en scène et animateur de télévision, c'est en 2007 qu'il joue son premier spectacle seul en scène, "Entre fous émois".
Avant de mettre en scène ses confrères humoristes Charlotte Gabris (2012-2013), Ariane Brodier (2012-2017), Élisabet Buffet (2013), Jeff Panacloc (2013-2015) et BenH (2018).
Il s'agit du nom de plume et du nom d'artiste du réalisateur français Maurice Schérer, né le 21 mars 1920 et mort le 11 janvier 2010.
Il a réalisé au total vingt-trois longs métrages qui constituent une oeuvre atypique et personnelle, en grande partie (pour les deux tiers de ses longs métrages) organisée en trois cycles : les "Contes moraux", les "Comédies et proverbes" et les "Contes des quatre saisons".
Considéré avec Jean-Luc Godard, François Truffaut, Claude Chabrol et Jacques Rivette comme l'une des figures majeures de la Nouvelle Vague, il a obtenu en 2001 à la Mostra de Venise un Lion d'or pour l'ensemble de sa carrière.
Comme ses camarades de la Nouvelle Vague, Éric Rohmer a commencé sa carrière dans le cinéma comme critique. Après avoir rédigé ses premiers articles à la fin des années 1940, il rejoint les Cahiers du cinéma peu après leur création au début des années 1950. Et devient rédacteur en chef de la revue de 1957 à 1963. Parallèlement à sa carrière de critique, il réalise tout au long des années 1950 des courts métrages et peut même réaliser, en 1959, son premier long métrage, "Le signe du lion". Mais à la différence de ceux de Claude Chabrol, François Truffaut et Jean-Luc Godard, ses premiers films ne rencontrent aucun succès.
Évincé des Cahiers du cinéma par Jacques Rivette en 1963, il travaille pour la télévision scolaire, pour laquelle il réalise des films pédagogiques. Dans le même temps, il entame la réalisation de ses "Six contes moraux" et s'assure une indépendance financière en créant avec Barbet Schroeder sa propre société de production, Les Films du Losange. Il rencontre un premier succès d'estime en 1967 avec "La Collectionneuse", puis accède à une notoriété internationale avec les trois films suivants : "Ma nuit chez Maud" (1969), "Le genou de Claire" (1970) et "L'amour l'après-midi" (1972).
Au cours des années 1980, après deux films d'époque, adaptés d'œuvres littéraires ("La Marquise d'O…" et "Perceval le Gallois"), il réalise les six films du cycle "Comédies et proverbes" puis au cours des années 1990 le cycle des "Contes des quatre saisons".
Avant de revenir, dans les années 2000, à la réalisation de films d'époque.
Le cinéma d'Éric Rohmer se caractérise à la fois par :
l'importance du thème des rencontres amoureuses et de la séduction,
l'écriture et l'importance de ses dialogues,
et une grande économie de moyens. Malgré sa notoriété, Rohmer a en effet souvent tourné dans des conditions proches de l'amateurisme, avec une équipe technique légère et une caméra 16 mm.
Il s'agit du nom de scène de l'auteur-compositeur-interprète français José Manuel Tomas Arturo Chao, né le 21 juin 1961.
Devenu une figure majeure du rock français et de la musique latine avec son groupe "La Mano Negra", il a recommencé, depuis 1998, une carrière solo internationale à succès et se produit dans le monde entier avec son nouveau groupe "Radio Bemba" rebaptisé, en 2010, "La Ventura" en version allégée.
Manu Chao est le fils de l'écrivain et journaliste français, originaire de Galice (Espagne), Ramon Chao, né le 21 juillet 1935 et mort le 20 mai 2018, journaliste à RFI (Radio France Internationale) Amérique latine et à France Inter.
Et le frère du musicien et chanteur français Antoine Chao, né le 18 janvier 1964, avec lequel il intègre, en 1976, le groupe "Joint de Culasse", en compagnie de leur cousin Santi, à la batterie.
Il forme en 1984 les "Hot Pants", un groupe de rockabilly anglo-hispanique et, en 1986, "Los Carayos", un groupe de rock alternatif.
Il participe également de façon plus ou moins importante à d'autres groupes tels que "Les Casse-pieds" ou "Kingsnakes" avant de former en 1987 "La Mano Negra", du nom d’une organisation de guérilleros sud-américains trouvé dans une bande dessinée, tirant elle-même son nom de l'organisation terroriste andalouse du XIXe siècle "La Mano Negra".
La "Mano Negra" devient un groupe majeur et fait une tournée en cargo en Amérique du Sud, avec la troupe d'artistes de rue "Le Royal de luxe".
Le groupe se sépare en 1994 après une seconde expédition en Colombie. C'est un grand vide pour Manu Chao qui tombe dans une sorte de dépression.
Il fonde alors le groupe "13 à table" mais n'enregistre pas l'album prévu ; voyageant des années durant entre Mexique, Sénégal et Brésil. De cette errance, nait, en 1998, "Clandestino", son premier album solo, qui se vend à 3 millions d'exemplaires dont deux à l'étranger.
Il s'agit du nom de scènede l'auteur-compositeur-interprète états-unien Richard Wayne Penniman, né le 5 décembre 1932 et mort le 9 mai 2020 d'un cancer des os.
Ce pianiste, qui s'autoproclamait "La Queen du rock", a été l'un des pionniers du rock and roll à la fin des années 1950.
Avec Chuck Berry, Fats Domino et Bo Diddley, il est l’un des premiers musiciens noirs de rock and roll à connaître les faveurs du public blanc.
Personnalité rebelle, Little Richard marque son époque par ses chansons - qu’il scande en hurlant - et par ses tenues vestimentaires flamboyantes ; autant de caractéristiques qui ont contribué à définir le ton et l’image du rock and roll.
Ses apparitions publiques demeurent mémorables : debout sur son piano avec les yeux soulignés d'une épaisse couche de khôl, ses tenues exubérantes et ses cheveux gonflés à la Pompadour, ponctuant ses chansons de son "Woo !" devenu légendaire.
Il a considérablement influencé les musiciens de la génération suivante : les Beatles (spécialement Paul McCartney), les Rolling Stones, Elton John, David Bowie, ou Prince.
Il est en effet le compositeur et l'interprète de quelques-uns des plus grands classiques du rock and roll, dont "Tutti Frutti" (1955), "Long tall Sally" (1956), "Lucille" (1957) ou "Good Golly, Miss Molly" (1958), reprises de nombreuses fois, par Elvis Presley, les Beatles ou Johnny Hallyday.
En 1955, "Tutti frutti", qui obtient aussitôt un succès considérable, devient un tube planétaire en même temps qu'il devient un classique du rock and roll. Ce titre contient le fameux "Wop bop aloobop alop bam boom" qui est, selon le journaliste britannique du New Musical Express Jordan Bassett, "Le big bang qui a enflammé le rock and roll, la naissance du teenager, l'étincelle ayant allumé le fusible qui a parcouru les sons d'Elvis Presley et des Beatles, et qui continue de traverser les veines de n'importe qui".
Version 1995, interprétée lors d'un concert pour le Rock & Roll Hall of Fame :
Ayant acquis une popularité sans précédent au cours des années 1957 et 1958, Little Richard apparaît au générique de plusieurs films. Avant d'interrompre brusquement sa carrière en 1958, au grand désarroi de ses fans, devenant un adventiste du septième jour.
De 1958 à 1962, il est chanteur de gospel et enregistre avec le producteur Quincy Jones. Avant de quitter l'adventisme au début des années 1960 et de retourner à la musique profane.
En Europe, il partage la scène avec les Beatles en octobre 1962, à Liverpool (Grande-Bretagne) et le mois suivant à Hambourg (Allemagne) et accompagne les Rolling Stones en 1963 ; deux groupes anglais faisant partie de ses admirateurs.
En décembre 1964, il engage le guitariste états-unien Jimi Hendrix - qui se fait alors appeler Maurice James - au sein des Upsetters, le groupe qui l'accompagne. Une collaboration de six mois qui influence profondément le jeune musicien.
Par la suite, il essaie de renouer plusieurs fois avec le succès. Mais c'est surtout après 1986 que ses apparitions régulières dans les organes d'information viennent justifier une réputation qui fait de lui l’une des plus grandes vedettes du rock and roll.
Reconnaissance
En 2008, le magazine "Rolling Stone" le classe 12e plus grand chanteur de tous les temps.
Et il est intronisé au Rock and Roll Hall of Fame dès sa création, en 1986.
Il s'agit du nom de plume du romancier britannique Charles Lutwidge Dodgson, né le 27 janvier 1832 et mort le 14 janvier 1898.
Essayiste, photographe et professeur de mathématiques, il est principalement connu pour être l'auteur, en 1866, de "Les aventures d'Alice au pays des merveilles".
Elle a choisi ce mononyme en référence à une phrase du jaïnisme, une religion proche de l'hindouisme, qui dit : "Ne sois pas désolé de perdre et ne sois pas fier si tu gagnes".
Jain chante en anglais et son style de musique mélange la pop avec de nombreux autres genres dont la musique électronique, le reggae et diverses musiques du monde, inspiré par ses nombreux séjours à l'étranger.
De manière tout à fait exceptionnelle, moi qui n'aime que très rarement tout ce qui a moins de 20 ou 30 ans en matière artistique - et cela, que ce soit en matière de cinéma, bande dessinée ou chanson - je dois confesser avoir successivement aimé trois de ses chansons entre 2015 et 2018... sans même savoir qu'elles n'avaient qu'une seule et même ACI !
Il s'agit du nom d'artiste, du nom de scène et du nom de plume de l'acteur, chanteur et écrivain français Jean-Claude Villeminot, né le 24 octobre 1927 et mort le 5 mai 1992.
En 1944, à l'âge de 17 ans, il s'engage dans la Deuxième division blindée et reçoit la Croix de guerre.
Après avoir été un temps styliste de mode chez Hermès puis chez Christian Dior, il devient vite mannequin, tout en dessinant des costumes pour le théâtre et en suivant les Cours Simon pour devenir comédien.
La même année, en 1949, à 22 ans, il obtient un premier rôle au théâtre dans "La Dame aux Camélias" et débute dans le cinéma, où il incarne des rôles de séducteur.
Sa carrière est fulgurante : il tourne 17 films entre 1951 et 1954 et devient, une dizaine d'années durant, l'un des acteurs de cinéma les plus appréciés du public français, et en particulier de la gent féminine.
Avec son physique de mannequin, son regard ténébreux et son charme viril, ce jeune premier avait en effet de sérieux arguments pour plaire aux femmes et Jean-Claude Pascal a fait rêver toute une génération de midinettes des années 50.
Il est même désigné plusieurs années de suite "l'homme le plus élégant de France".
Il est systématiquement en tête d'affiche et on le fait notamment jouer avec deux des plus grandes actrices européennes des années 1950 et 1960 : Brigite Bardot, Romy Schneider.
En 1955, à l'occasion du tournage d'un roman-photos avec une jeune mannequin, il lui trouve son nom d'artiste : Marie-José Nat !
Au début des années 60, la nouvelle vague est moins intéressée par son physique de séducteur. Il amorce donc un tournant dans sa carrière et devient chanteur.
Après une première chanson écrite par Charles Aznavour, en 1955 ("Je voudrais"), Jean-Claude Pascal donne son premier récital en 1961, à Bobino, avec des chansons signées par de jeunes auteurs comme Jean Ferrat, Serge Gainsbourg et Bernard Dimey. Excusez du peu !
Là aussi, le succès va être fulgurant, grâce au Concours Eurovision de la chanson 1961 qu'il remporte, à 34 ans, en représentant le Luxembourg avec la chanson "Nous les Amoureux".
Ce titre va devenir un immense succès. Mais ce que ses contemporains ne savent pas, à part le cercle averti des milieux homosexuels, c'est que les paroles de cette chanson ont été écrites pour dénoncer la répression contre les amours homosexuelles, encore condamnées à la prison par la justice, à l'enfer par la religion et à la réprobation par la société .
Décrivant le point de vue de deux amants qui vivent un amour que la société n'accepte pas, le texte de cette ballade comporte un double sens, les amants en question étant naturellement des homosexuels, mais cette nuance est subtilement distillée par le texte, rédigé de telle manière qu'on ne peut savoir si le chanteur s'adresse à un homme ou à une femme ("L'heure va sonner des nuits moins difficiles - et je pourrai t'aimer sans qu'on en parle en ville..."), et la plus grande partie du public ne la perçoit évidemment pas à l'époque.
L'année suivante, en 1962, il reçoit le prix de l'Académie Charles-Cros. Et Jean-Claude Pascal enregistrera au total, jusqu'en 1983 près d'une cinquantaine de disques dans toutes les langues, dont 17 en français.
Dans les années 1970, il revient au cinéma, à la télévision et au théâtre avant de donner un dernier tournant à sa carrière.
Reconverti en écrivain dans les années 1980, Jean-Claude Pascal publie romans noirs et romans historiques, ainsi que ses mémoires. À partir de ce moment, il n'aura plus de difficultés pour aborder ouvertement son homosexualité et certains de ses livres le feront, comme "L'amant du roi" (1991), qui évoque sous un angle historique l'amour du roi Louis XIII pour son favori, le duc de Luynes.
Jean-Claude Pascal meurt prématurément, presque oublié, à l'âge de 64 ans, d'un cancer de l'estomac.
Paroles de "Nous les amoureux" (1961)
Nous les amoureux
On voudrait nous séparer
On voudrait nous empêcher
D'être heureux
Nous les amoureux
Il paraît que c'est l'enfer
Qui nous guette
Ou bien le fer
Et le feu.
C'est vrai, les imbéciles et les méchants
Nous font du mal, nous jouent des tours
Pourtant rien n'est plus évident
Que l'amour
Nous les amoureux
Nous ne pouvons rien contre eux
Ils sont mille et l'on est deux
Les amoureux
Mais l'heure va sonner
Des nuits moins difficiles
Et je pourrai t'aimer
Sans qu'on en parle en ville
C'est promis
C'est écrit.
Nous les amoureux
Le soleil brille pour nous
Et l'on dort sur les genoux
Du bon Dieu
Nous les amoureux
Il nous a donné le droit
Au bonheur et à la joie
D'être deux
Alors, les sans-amour, les mal-aimés,
Il faudra bien nous acquitter
Vous qui n'avez jamais été
Condamnés
Nous les amoureux
Nous allons vivre sans vous
Car le ciel est avec nous
Les amoureux.
(Maurice Vidalin, sur une musique de Jacques Datin)
Il s'agit du nom d'artiste du peintre français Jacques Loti-Viaud, né le 21 juillet 1926 et mort en novembre 2015.
Avoir repris le nom de plume de son grand-père le célèbre écrivain Pierre Loti ne lui aura cependant pas permis, à ma connaissance, de se faire un nom dans l'histoire de la peinture française...