"Raf Vallet" et "Jean Delion".

Le journaliste et écrivain français Jean Laborde alias Raf Vallet et Jean Delion

Il s'agit des noms de plume du journaliste et romancier français Jean Laborde, né le 9 décembre 1918 et mort le 30 janvier 2007.

Chroniqueur judiciaire à "France-Soir", où il couvre tous les grands procès de l'après-guerre tels que celui de Marie Besnard ou de Gaston Dominici, il travaille ensuite pour "L'Aurore", de 1964 à 1978.

Parallèlement à sa carrière de journaliste, il écrit des romans policiers ou d'espionnage, d’abord sous son patronyme puis sous les pseudonymes de Jean Delion et de Raf Vallet.

  • Il signe ainsi Jean Delion neuf romans dont cinq récits policiers humoristiques publiés à la Série noire de chez Gallimard entre 1966 et 1968.
  • Et sous le pseudonyme de Raf Vallet, il inaugure notamment la collection Super noire en 1974 avec le roman "Adieu poulet !", adapté au cinéma par Pierre Granier-Deferre (1975) avec Lino Ventura et Patrick Dewaere, deux de mes acteurs français préférés.

Affiche du film français "Adieu poulet !" de Pierre Granier-Deferre (1975)

Beaucoup de ses romans sont transposés au cinéma, parmi lesquels desquels "Les Assassins de l'ordre", par Marcel Carné (1971) ou "Mort d'un pourri" par Georges Lautner (1977) avec Alain Delon.

Affiche du film français "Mort d'un pourri" de Georges Lautner (1977)

Mais surtout, deux de mes films français préférés : "Le pacha" de Georges Lautner (1968) avec Jean Gabin (d'après "Pouce !") et "Un si joli village" d'Étienne Périer (1979) (d'après "Le Moindre mal").

Affiche du film français "Le pacha" de Georges Lautner (1968)

Durant cette préiode, Jean Laborde a également participé à l'écriture de dialogues et de scénarios pour le cinéma et la télévision, travaillant notamment sur le film "Peur sur la ville" d’Henri Verneuil, en 1975. Mais également sur "Le complot" de René Gainville (1973) ou "l'amour en question" d'André Cayatte (1978).

Affiche du film français "Peur sur la ville" de Henri Verneuil (1975)

Oeuvres devenues des long-métrages de cinéma :

  • "Les Bonnes Causes", de Christian-Jaque (1962) d’après le roman éponyme de 1960 (signé Jean Laborde), avec Bourvil.
  • "La Seconde Vérité" de Christian-Jaque (1966), d'après "Un homme à part entière" de 1961 (signé Jean Laborde).
  • "Le Tigre sort sans sa mère" de Mario Maffei (1967 ) d’après le roman "Caline Olivia" de 1964 (signé Jean Delion).
  • "Les Assassins de l'ordre", de Marcel Carné (1971) d’après le roman éponyme de 1956 (signé Jean Laborde), avec Jacques Brel.
  • "Papa les p'tits bateaux", de Nelly Kaplan (1971).
  • "Adieu poulet !", de Pierre Granier-Deferre (1975) d’après le roman éponyme de 1974 (signé Raf Vallet), avec Lino Ventura et Patrick Dewaere.
  • "Mort d'un pourri", de Georges Lautner (1977) d’après le roman éponyme de 1973 (signé Raf Vallet), avec Alain Delon.
  • et "Un si joli village", d'Étienne Périer (1979), d'après le roman "Le Moindre mal" de 1970 (signé Jean Laborde).

Source: wikipedia.org

Pierre Loti

L'écrivain français Pierre Loti

Il s'agit du nom de plume de l'écrivain et officier de marine français Louis-Marie-Julien Viaud, né le 14 janvier 1850 et mort le 10 juin 1923.

Son oeuvre romanesque est en grande partie d'inspiration autobiographique et Pierre Loti s'est nourri de ses voyages pour écrire ses romans.

Par exemple à Tahiti pour "Le mariage de Loti (Rarahu)" (1882), au Sénégal pour "Le roman d'un spahi" (1881) ou au Japon pour "Madame Chrysanthème" (1887).

Il a gardé toute sa vie une attirance très forte pour la Turquie, qui se resent principalement dans "Aziyadé" (1879), et sa suite "Fantôme d'Orient" (1892).

L'écrivain français Pierre Loti dans sa maison orientale de Rocherfort (17)

Pierre Loti a également exploité l'exotisme régional dans certaines de ses oeuvres les plus connues, comme celui de la Bretagne dans les romans "Mon frère Yves" (1883) ou "Pêcheur d'Islande" (1886), et celui du Pays basque dans la pièce de théâtre "Ramuntcho" (1897).

Le romancier français Pierre Loti en habit d'académicien

Élu à l'Académie française en 1891, il a droit à des funérailles nationales en 1923 et sa maison à Rochefort (17) est devenue un musée.

La maison orientale de l'écrivain français Pierre Loti, à Rochefort (17)   La maison orientale de l'écrivain français Pierre Loti, à Rochefort (17)

 

Source : wikipedia.org

Sellig

L'humoriste français Sellig

Il s'agit du nom d'artiste de l'humoriste français Gilles Magnard, né le 21 juin 1969.

Contrairement à ce que de nombreuses personnes peuvent penser au premier abord - moi le premier, je le confesse, lorsque j'ai entendu son nom pour la première fois, il y a maintenant une quinzaine d'années - "Sellig" n'est absolument pas un prénom arabe... mais la simple transcription inversée du prénom "Gilles" !

En 2000, il rencontre, durant l'émission "Graines de star", l'humoriste Anne Roumanoff, membre du jury. qui lui propose de le produire durant trois ans, ce qui lui permet de se consacrer complètement à de métier. Avec son premier spectacle intitulé "Épisode 1", il occupe vingt-et-un mois durant (un record) la scène du théâtre de Dix heures, à Paris (75).

L'humoriste français Sellig, sur la scène de l'Olympia, en 2018
L'humoriste français Sellig, sur la scène de l'Olympia, en 2018

Sellig est bien connu des auditeurs de la radio "Rire et Chansons", qui diffuse régulièrement certaines de ses saynètes, mais il passe relativement peu à la télévision. Il sillonne la France, faisant plus de 100 spectacles par an.

Et il est l'auteur de 6 livres parus de 2008 à 2019.

Sellig présente ses spectacles comme une succession d'épisodes. Ses 6 spectacles seul en scène se sont ainsi intitulés : "Épisode 1" (2001), "Épisode 2" (2006), "Épisode 3" (2010),"Épisode 4" (2013),"Épisode 5" (2018) et"Épisode 6" (2022).

Affiche du troisième spectacle de Sellig, "Épisode 3", en 2010

Personnellement, j'aime beaucoup ses saynètes consacrées au déménagement de sa soeur et de son beau-frère Bernard, ainsi qu'aux colonies de vacances.

Source :wikipedia.org

Découvrez pourquoi John Ford est et demeurera à tout jamais le réalisateur le plus oscarisé de l'histoire du cinéma mondial.

Le réalisateur états-unien John Ford, le plus titré de l'histoire des Oscars (6 dont 2 pour des documentaires)

John Ford est le nom d'artiste du réalisateur et producteur états-unien d'origine irlandaise John Martin Feeney, né le 1er février 1895 et mort le 31 août 1973.

Il est le plus jeune frère de l'acteur, scénariste et réalisateur Francis Joseph Feeney, dit Francis Ford, dont il reprit éhontément le pseudonyme. 

John Ford est incontestablement l'un des réalisateurs américains les plus importants de la période classique de Hollywood (de la fin des années 1920 à la fin des années 1960). De tous les grands cinéastes américains, il est celui dont l'influence est la plus considérable. Sa carrière embrasse celle des studios, puisqu'il arrive à Hollywood au moment où les grandes majors se mettent en place et réalise son dernier film alors que ces majors commencent à être dirigées par des financiers.

Affiche du film "La chevauchée fantastique"Affiche du film "La poursuite infernale"

Nous lui devons notamment, pour n'en citer que quelques uns : "La Chevauchée fantastique (1939), "La Poursuite infernale (1946), "L'Homme tranquille" (1952), "La Prisonnière du désert" (1956), "L'Homme qui tua Liberty Valance" (1962) ou "Les Cheyennes" (1964).

Affiche du film états-unien "L'homme tranquille" de John Ford (1953)Affiche du film états-unien "L'homme qui tua Liberty Valance" de John Ford (1962)

 

Affiche du film états-unien "Le mouchard" de John Ford (1936)Affiche du film états-unien "Les raisins de la colère" de John Ford (1941)

Ainsi que ceux pour lesquels il reçut à quatre reprises l'Oscar du meilleur réalisateur (un record) : "Le Mouchard" (1936), "Les Raisins de la colère" (1941), "Qu'elle était verte ma vallée" (1942) et "L'Homme tranquille" (1953).

Affiche du film états-unien "Qu'elle était verte ma vallée" de John Ford (1942)Affiche du film états-unien "L'homme tranquille" de John Ford (1953)

Sans oublier "La bataille de Midway" et "Pearl Harbour", pour lesquels il obtint, en 1943 et 1944, l'Oscar du meilleur documentaire !

À titre de comparaison, seuls Frank Capra (1935, 1937 et 1939) et William Wyler (1943, 1947, 1960) ont obtenu 3 Oscars du meilleur réalisateur et 18 en ont remporté 2 :

Frank Borzage (1929, 1932), Lewis Milestone (1929, 1930), Frank Lloyd (1930, 1934), Leo McCarey (1938, 1945), Billy Wilder (1946, 1961), Elia Kazan (1948, 1955), Joseph L. Mankiewicz (1950, 1951), George Stevens (1952, 1957), Fred Zinnemann (1954, 1967), David Lean (1958, 1963), Robert Wise (1962, 1966),Milos Forman (1976, 1985), Oliver Stone (1987, 1990), Clint Eastwood (1993, 2005), Steven Spielberg (1994, 1999), Ang Lee (2006, 2013), Alejandro Gonzalez Inarritu (2015, 2016) et Alfonso Cuaron (2014, 2019).

John Ford fut admiré et respecté par les grands patrons de Hollywood dont il fut souvent l'ami : il tournait vite et respectait les budgets. Malgré cela, il se considérait comme un salarié surpayé par ces studios pour faire des films dénués de style, afin de ne pas perturber les affaires de ses employeurs.

Son oeuvre est surtout reconnue pour ses westerns, genre qui ne représente pourtant qu'une partie de sa filmographie et pour lequel on notera qu'il ne fut jamais récompensé. Ford est avant tout le cinéaste de l'Amérique des simples gens, des pionniers, des fermiers, des émigrants, des ouvriers, des militaires obscurs, des indiens, des personnages tendres, dignes et généreux animés d'un sens aigu de la justice.

Il est par ailleurs considéré comme le cinéaste des grands espaces américains aux paysages grandioses et sauvages. Et ses films sont fortement imprégnés par sa foi catholique.

Ardent patriote (il est officier de réserve de l'US Navy lors de la Seconde Guerre mondiale et finit amiral à titre honorifique), il vouait une grande admiration et un grand respect à cette Amérique qui avait accueilli ses ancêtres, et en premier lieu son père, un catholique irlandais.

John Ford a parfois été considéré par certains comme un cinéaste réactionnaire et raciste bien que son oeuvre et ses positions politiques montrent un cinéaste profondément démocrate et épris de liberté.

Il a été l'un des réalisateurs effectuant le moins de prises par plan (avec un ratio d'à peine 2,5), ce qui lui permettait de garder la mainmise sur le montage des films. Et ce qui a fait dire au réalisateur Fred Zinnemann : "Nous devons à John Ford le droit accordé au metteur en scène de superviser le montage".

Ford mit sa notoriété au service du syndicat des metteurs en scène américains, dont il fut l'un des dirigeants les plus actifs. Et il fit preuve d'une fidélité remarquable tout au long de sa carrière envers sa "famille" d'acteurs (notamment John Wayne, son acteur fétiche, avec lequel il a tourné 21 fois et dont il a fait une vedette planétaire), de techniciens et de scénaristes, dont beaucoup étaient originaires d'Irlande.

Aujourd'hui, sa filmographie souffre de la disparition de la quasi-totalité de ses premiers films, soit environ un tiers de son oeuvre. L'un d'entre eux, "Upstream" (1927), que l'on croyait disparu, a néanmoins été retrouvé en Nouvelle-Zélande en juin 2010. Mais le cinéphile invétéré que je suis en attend malheureusement toujours la sortie en DVD !

Source : wikipedia.org

Edgar Morin

Le sociologue et philosophe français Edgar Morin

Il s'agit du nom de guerre - conservé après-guerre comme nom d'usage - du sociologue et philosophe français Edgar Nahoum, né le 8 juillet 1921.

Cet éminent chercheur en sciences sociales, penseur de la "pensée complexe", a toujours été un homme politiquement engagé.

Dès 1936, pendant la guerre d'Espagne, son premier acte politique, est d’intégrer, à l'âge de 15 ans, une organisation libertaire antifasciste, pour préparer des colis à destination de l’Espagne républicaine. En 1938, il rejoint les rangs du Parti frontiste, une petite formation de la gauche pacifiste et antifasciste.

En 1942, il obtient une licence en histoire et géographie et une licence en droit, avant de rentrer dans la Résistance communiste.

En 1943, il est commandant dans les Forces françaises combattantes sous son véritable patronyme d'Edgar Nahoum, et est homologué comme lieutenant.

Lors d'une réunion de résistants à Toulouse (31), il se présente sous le nom de guerre d'Edgar "Manin", en référence au personnage de Malraux dans "La condition humaine". Mais une camarade comprend "Morin" et il ne cherche pas à rectifier.

Membre du PCF depuis 1941, il s'en éloigne à partir de 1949 et en est exclu en 1951.

En 1955, il est l'un des quatre animateurs du Comité contre la guerre d'Algérie.

Cofondateur de la revue "Arguments" en 1956, il dirige, de 1973 à 1989, le CECMAS (Centre d'Etudes des Communications de MASse) qui publie des recherches sur la télévision et la chanson dans la revue "Communications".

Directeur de recherche émérite au CNRS depuis 1993, Edgar Morin est docteur honoris causa de plusieurs universités à travers le monde.

Son travail exerce une forte influence sur la réflexion contemporaine, notamment dans le monde méditerranéen et en Amérique latine, et jusqu'en Chine, Corée ou au Japon.

Il a créé et préside l’APC (Association pour la Pensée Complexe).

Et il s'est marié en 2012, à l'âge 91 ans, avec la sociologue Sabah Abouessalam, de 38 ans sa cadette.

Source : wikipedia.org

"François Perrot".

L'acteur français François Perrot

Il s'agit du nom de scène de l'acteur français Fernand Perrot, né le 26 février 1924 et mort le 20 janvier 2019.

J'adorais cet acteur, dont le grand public ignore malheureusement souvent le nom.

Et cela en dépit de la qualité de son jeu, de la longévité de sa carrière et de l'importance de sa filmographie, au cinéma comme à la télévision, qui court sur pas moins de 60 ans, de 1954 à 2013 !

Acteur et metteur en scène de théâtre, François Perrot avait débuté en 1951 dans la troupe de Louis Jouvet, puis au TNP dirigé par Jean Vilar.

Son allure distinguée et son apparence bourgeoise l'avait ensuite amené au cinéma, où il a souvent interprèté les notables ou les dirigeants - plusieurs directeurs de banque notamment -, plus ou moins respectables, excellant dans les rôles de salopards et dans l'humour pince-sans-rire.

L'acteur français François Perrot

On se souvient notamment de lui dans des films tels que « Le corps de mon ennemi » de Georges Lautner (1976), « Pour cent briques, t’as plus rien... » de Édouard Molinaro (1982), « Attention ! Une femme peut en cacher une autre » de Georges Lautner (1983), « Banzaï » de Claude Zidi (1983), ou « Les Morfalous » de Georges Lautner (1984) avec Jean-Paul Belmondo, dans lequel Michel Audiard faisait déclarer à Marie Laforêt « C’est bien la première fois qu’il fait des étincelles avec sa bite » !

Pour ma part, je l'avais adoré dans deux films de Bertrand Tavernier :« Coup de torchon » (1983) et « La vie et rien d'autre » (1989).

Source : wikipedia.org

"Smaïn".

L'humoriste français Smaïn

Il s'agit du nom de scène de l'acteur et humoriste français Smaïn Faïrouze, né le 3 janvier 1958.

Né en Algérie, de père et de mère inconnus, il a deux ans, lorsqu'il rejoint sa famille d'accueil en France ; un père adoptif algérien et une mère adoptive marocaine.

Smaï débute au café-théâtre dans les années 1980 en se produisant dans de petits cabarets parisiens. Plus tard, il fait la connaissance de Philippe Bouvard qui lui offre une place dans son "Théâtre de Bouvard". C'est là qu'il élargit son cercle amical en rencontrant Didier Bourdon, Bernard Campan, Pascal Légitimus et Seymour Brussel, avec lesquels il monte l'éphémère groupe humoristique "Les Cinq".

L'éphémère groupe humoristique "Les Cinq", en 1985, sur le tournage du film "Le téléphone sonne toujours deux fois !!" de Jean-Pierre Vergne, avec les futurs "Inconnus" Didier Bourdon (debout, à droite), Bernard Campan (au milieu, sur le mur) et Pascal Légitimus (à gauche, sur le mur), Smaïn (à droite sur le mur) t Seymour Brussel (debout, à gauche).
L'éphémère groupe humoristique "Les Cinq", en 1985, sur le tournage du film "Le téléphone sonne toujours deux fois !!" de Jean-Pierre Vergne, avec les futurs "Inconnus" Didier Bourdon (debout, à droite), Bernard Campan (au milieu, sur le mur) et Pascal Légitimus (à gauche, sur le mur), Smaïn (à droite sur le mur) et Seymour Brussel (debout, à gauche).

Après un an cependant, Smaïn choisit de se produire seul.

L'humoriste français Smaïn

Peu à peu, il rencontre le succès et enchaîne les spectacles au fil des années : "A star is beur" en 1986, "T'en veux ?" en 1989, et "Comme ça se prononce" en 1996, spectacle pour lequel il obtient le Molière du meilleur one-man-show, après avoir obtenu une Victoire de la musique dans la catégorie " "Humoriste" en 1992.

Source : wikipedia.org

Line Renaud

La chanteuse française Line Renaud

Il s'agit du nom de scène de la chanteuse, meneuse de revue et actrice française Jacqueline Ente, née le 2 juillet 1928.

Après avoir chanté, dès l'âge de 14 ans au sein de l'orchestre de Radio-Lille sous le nom de "Jacqueline Ray", elle commence à travailler dans le music-hall à Paris en 1945 et décroche son premier engagement aux Folies-Belleville.

La chanteuse française Line Renaud et le compositeur de chansons Loulou Gasté

Elle y rencontre le compositeur de chansons Loulou Gasté (1908-1995), de vingt ans plus âgé qu'elle, qui lui fait prendre un nom de scène. Elle choisit "Renaud", empruntant à sa grand-mère Marguerite Renard son patronyme, en changeant une lettre. Elle l'épouse en 1950 et il restera son mari jusqu'à sa mort en 1995.

La chanteuse française Line Renaud et le compositeur de chansons Loulou Gasté

En 1947, elle enregistre "Ma cabane au Canada", qui reçoit le Grand Prix du disque en 1949. Puis Line Renaud enchaîne les succès avec des titres comme "Étoile des neiges" (1950), "Ma p'tite folie" (1952), "Mademoiselle from Armentières" (1952) ou "Le Chien dans la vitrine" (1952).

"La demoiselle d'Armentières", telle qu'elle fut longtemps surnommée, du nom de l'une de ses chansons, commence ainsi une brillante carrière, qui la fera connaitre un peu partout dans le monde.

Elle chante en 1954 au Moulin rouge, faisant salle comble, récoltant plusieurs prix cette année-là, ce qui suscita la jalousie d'Édith Piaf.

La chanteuse française Line Renaud

La même année, elle part aux États(Unis d'Amérique chanter dans des palaces de New York et Los Angeles (Californie), ainsi qu'à la télévision, dans le célèbre Ed Sullivan Show. Elle est ainsi la première française à paraître dans un spectacle à la télévision états-unienne, déjà en couleurs, où elle chante en duo avec Dean Martin.

Fin 1955, elle est la première interprète française à reprendre une chanson Rock and Roll : "Tweedle Dee" de Lavern Baker.

Affiche du spectacle "Plaisirs" au Casino de Paris, avec en vedette la meneuse de revue Line RenaudAffiche du spectacle "Désirs de Paris" au Casino de Paris, avec en vedette la meneuse de revue Line RenaudAffiche du spectacle "Parisline" au Casino de Paris, avec en vedette la meneuse de revue Line Renaud

En 1959, elle devient meneuse de revue au Casino de Paris, puis elle est engagée au Dunes, un casino de Las Vegas (Nevada) entre 1963 et 1965.

La chanteuse française Line RenaudLin Renaud meneuse de revue

Fréquentant Nate Jacobson, le fondateur du Caesars Palace de Las Vegas (Nevada), son amant pendant 18 ans, elle participe par ailleurs à la création de cet hôtel-casino (au niveau de la décoration et de la salle de spectacle).

En avril 1960, elle est la marraine de Johnny Hallyday pour sa première apparition télévisée dans l'émission "L'école des vedettes" d'Aimée Mortimer.

Elle présente à la télévision l'émission "Line directe" dans les années 1970.

Durant la même décennie, elle est productrice de spectacles et, dans les années 1980, elle produit le show télévisé "Telle est Line" sur Antenne 2, et commence une carrière au théâtre.

Dans les années 1990, elle devient directrice artistique de l'hôtel casino Paris las Vegas, auquel elle permet d'obtenir de Jean Tibéri, maire de Paris (75) l'autorisation de construire une réplique de la tour Eiffel sur le bâtiment.

Vice-présidente de l'association Sidaction, elle est également directrice des Éditions Loulou Gasté depuis 1996.

En 2005 on lui dédie une étoile sur le Las Vegas Walk of Stars.

La chanteuse français Line renaud, devant le panneau de la rue à son nom, à Las Vegas (Nevada), près d'une entrée secondaire du casino Caesars's Palace

Et en octobre 2017, elle inaugure une rue portant son nom à Las Vegas (Nevada). La "Line Renaud Road" se trouve non loin des rues portant les noms de ses amis Frank Sinatra et Dean Martin. Située à proximité du mythique Strip, la gigantesque artère qui traverse la ville, cette voie permet d'accéder à une entrée secondaire du casino Caesars Palace.

Source : wikipedia.org

Jacqueline Ray

La chanteuse française Line Renaud

Il s'agit du tout premier nom de scène de la chanteuse française Jacqueline Ente, connue sous son second nom de scène, Line Renaud.

Ayant échoué à 14 ans au certificat d'études primaires, elle est repérée lors du concours d'entrée au conservatoire de Lille : le soir même de son audition le directeur de Radio-Lille lui propose d'intégrer son orchestre, au sein duquel elle se fait connaître sous ce nom de "Jacqueline Ray".

Source : wikipedia.org