Il s'agit du surnom du jeune criminel de guerre allemand Willi Herold, né le 11 septembre 1925 et mort guillotiné le 14 novembre 1946.
L'incroyable récit de ses méfaits commis en Allemagne, dans la région d'Emsland, au cours des derniers jours de la Seconde Guerre mondiale, a inspiré au réalisateur allemand Robert Schwentke son film "The Captain - L'Usurpateur" réalisé en 2017.
Le 30 septembre 1943, Herold est appelé au service militaire. Après une formation de base avec un régiment de parachutistes, il est envoyé en Italie et combat à la bataille d'Anzio (Latium) et à la bataille de Monte Cassino (Latium), où il est promu au grade de caporal et récompensé pour la destruction de deux chars britanniques sur la plage de Salerne (Campanie).
En mars 1945, l'unité de Herold est transférée en Allemagne. Dans le chaos de l'armée allemande en retraite, Herold se sépare de son unité au début d'avril 1945. Il trouve une voiture abandonnée contenant les bagages d'un capitaine de la Luftwaffe près de Gronau (Rhénanie-du-Nord-Westphalie), revêt cet uniforme et fait semblant d'être l'officier, rassemblant autour de lui un certain nombre de soldats également perdus.
"Bébel" est le surnom de l'acteur français Jean-Paul Belmondo, né le 9 avril 1933 et mort le 6 septembre 2021.
Mais contrairement à ce que pense la plupart des gens, "Bébel" n’est nullement - à l'origine - un diminutif de "Belmondo".
De 1952 à 1956, ses copains du Conservatoire (Michel Beaune, Bruno Cremer , Jean-Pierre Marielle, Jean-Pierre Mocky, Claude Rich, Jean Rochefort, Pierre Vernier, Annie Girardot, Françoise Fabian, excusez du peu !) l’appelaient en effet "Pépel" en référence à "Pépel Wasska", le clochard cambrioleur interprété par Jean Gabin dans le film français "Les bas-fonds", réalisé en 1936 par Jean Renoir, d'après la pièce de 1902 de l'auteur dramatique russe Maxime Gorki.
Et cela parce que Jean-Paul Belmondo a porté deux années durant un vieux pull vert, dont son amie du Conservatoire Françoise Fabian raconte qu'elle s'amusait a tirer les fils, dans l'espoir qu'il en change enfin !
Ce n'est que par la suite, et par déformation, que, lorsque Belmondo a commencé à avoir du succès, différentes personnes ayant mal entendu et mal compris ce surnom de "Pépel", ont commencé à l'appeler "Bébel", un surnom repris par la presse et le grand public.
Et ce n'est que par la suite que "Pépel" est devenu "Bébel"…
Bébel est le fils de Paul Belmondo (1898-1982), un médailleur et sculpteur de renom d'origine piémontaise et sicilienne, né à Alger, et de Madeleine Rainaud-Richard (1901-1997) une artiste-peintre qui a rencontré son futur mari sur le banc de l'École nationale supérieure des beaux-arts.
Et il est le père de Paul Belmondo, né le 23 avril 1963, dont les carrières de pilote automobile et d'acteur n'ont pas notablementmarqué les esprits, du moins à ma connaissance.
Producteur et directeur de théâtre, Jean-Paul Belmondo a alterné au début de sa carrière films populaires et films d'Art et Essai avant de pencher nettement pour la première catégorie.
Sa gouaille de titi parisien et ses cascades sans doublure contribuent à en faire rapidement l'une des plus grandes vedettes du cinéma français.
Champion incontesté du box-office au même titre que Louis de Funès et Alain Delon à la même époque, Jean-Paul Belmondo a attiré dans les salles, en cinquante ans de carrière, près de 130 millions de spectateurs. Et, entre 1969 et 1982, il a joué à quatre reprises dans les films les plus vus de l'année en France : "Le Cerveau" (1969), "Peur sur la ville" (1975), "L'Animal" (1977) et "L'As des as" (1982), égalant le record de Fernandel et n'étant dépassé sur ce point que par Louis de Funès.
Il a tourné sous la direction de grands réalisateurs français, tels que Alain Resnais, Louis Malle, Philippe de Broca, Henri Verneuil, Jean-Luc Godard, Claude Chabrol, François Truffaut, Claude Sautet, Jean-Pierre Melville, Claude Lelouch, Jean-Paul Rappeneau, Georges Lautner ou encore Gérard Oury, ainsi qu'avec quelques réalisateurs étrangers comme Vittorio De Sica, Mauro Bolognini ou Peter Brook.
Il s'agit des différents surnoms du joueur de rugby à XV international français, Sébastien Chabal, né le 8 décembre 1977.
Son style de jeu ainsi que son physique atypique lui ont valu la plupart de ces surnoms.
"L'animal", "L'anesthésiste", "Attila", "Cartouche" (un gros placage, en rugby, dans le registre familier) ou "Hannibal Lecter".
Certains de ces surnoms relèvent de pays spécifiques :
Outre-Manche, Sébastien Chabal est ainsi surnommé "Seabass", ce qui se prononce "si-basse" et signifie "Le loup de mer" en anglais. Mais ce qui constitue également un calembour assez plaisant, basé sur l'homophonie avec l'apocope anglophone de son prénom, "Sebas" (si-basse) pour "Sebastian" (si-bastiane),
en Nouvelle-Zélande : "Caveman" ("L'homme des cavernes" en anglais),
et en Australie : "BOB", un rétroacronyme en forme de prénom, signifiant "Beast Of Balmain" ("La bête de Balmain"), en référence au club de Balmain Rugby Football Club (Nouvelle galles du Sud) (Australie), pour lequel il effectua une pige d'un match, en février 2012.
L'acteur états-unien John Wayne était surnommé "Duke" ou "The Duke" ("Duc" ou "le Duc") depuis son enfance, car il était toujours accompagné du chien familial, un énorme Airedale Terrier du nom de "Duke".
Et c'est un pompier du voisinage, qui l'entendait régulièrement appeler son animal sur le chemin de l'école, qui a commencé à l'appeler lui-même "Little Duke" ("Petit Duc") ; surnom qui lui a plu car il n'aimait pas son véritable premier prénom ("Marion").
Le qualificatif de "Little" ("Petit") a naturellement rapidement disparu lorsqu'il a grandi et John Wayne a gardé ce surnom de "Duke" ou "The Duke" tout au long de sa vie !
Ces deux surnoms désignent l'écrivaine française Françoise Sagan, née Françoise Quoirez, née le 21 juin 1935 et morte le 24 septembre 2004.
Le premier lui vient de l'écrivain français François Mauriac, à la sortie de son premier roman, "Bonjour Tristesse", le 15 mars 1954 (article à la une du Figaro du 1er juin).
Et le second de l'écrivain français Bernard Frank, un ami intime qui avait sa chambre chez elle.
Mannequin dès l'âge de 15 ans, actrice et chanteuse, Brigitte Bardot est une vedette planétaire de la fin des années 1950 et des années 1960.
Égérie et muse de grands artistes de l'époque, celle que l'on surnomme rapidement "BB" (en référence à celui de la célèbre actrice française Danielle Darrieux, alors surnommée "DD") est un emblème de l'émancipation des femmes et de la liberté sexuelle de son époque, incarnant tout à la fois des rôles de femme-enfant et de femme fatale.
Devenue rapidement un symbole sexuel, ses 45 films et plus de 70 chansons en plus de 20 ans de carrière, lui confèrent une renommée internationale et font d'elle, des décennies durant, la française la plus célèbre au monde.
Ayant débuté au cinéma en 1952 auprès de Bourvil dans "Le trou normand" de Jean Boyer, elle met un terme à sa carrière d'actrice en 1973, afin de se consacrer à la défense des droits des animaux, notamment avec la création de la fondation Brigitte-Bardot.
Prises de position
À partir de 1990, et notamment de son mariage, en 1992, avec Bernard d'Ormale, conseiller de Jean-Marie Le Pen, elle se fait régulièrement remarquer pour ses prises de position islamophobes ou homophobes.
Se disant "conservatrice" et "de droite mais pas Front National", elle prend cependant position en faveur de la candidate de ce parti, Marine Le Pen, lors des élections présidentielles de 2012 et 2017 ; la décrivant comme "la Jeanne d'Arc du XXIe siècle"...
Vie privée
Brigitte Bardot est la soeur aînée de l'actrice française Mijanou Bardot, qui a tourné quelques films entre 1956 et 1970.
Elle a été successivement mariée au réalisateur français Roger Vadim (1952-1957), à l'acteur français Jacques Charrier (1959-1962), au multimillionnaire allemand Gunther Sachs (1966-1969) et à l'homme politique français Bernard d'Ormale (1992-).
Elle a également entretenue des liaisons avec les acteurs français Jean-Louis Trintignant et Sami Frey, ainsi qu'avec le chanteur français Serge Gainsbourg ou le journaliste français Allain Bougrain-Dubourg.
Souvenir personnel :
Né en 1961, Brigitte Bardot était naturellement LE symbole sexuel des adolescents de ma génération.
Imaginez donc ma surprise et mon émotion lorsque, âgé de onze ans, en 1972, j'ai appris par ma mère - qui venait d'accompagner ma grand-mère maternelle au cimetière du Vésinet (78) sur la tombe d'une personne de sa famille - qu'elles y avaient cotoyé BB, venue elle aussi s'y recueillir. Et que nous étions donc - ce que j'ignorais parfaitement jusqu'alors... - de lointains cousins !
Je vous laisse également imaginer comment j'ai pu, à l'époque et quelques années durant, fanfaronner auprès de mes petits camarades, à propos de cette parenté, fût-elle éloignée. Tout juste si je ne passais pas mes vacances à l'enduire de crème solaire... !
Il s'agit des différents surnoms du chanteur et musicien de jazz états-unien Louis Armstrong, né le 4 août 1901 et mort le 6 juillet 1971.
Le plus célèbre d'entre eux est certainement "SATCHMO", qui est un mot-valise (SATCHel MOuth ; c'est à dire "bouche-sacoche") faisant référence aux étonnantes capacités de sa grande bouche ; pourtant à mon sens moins impressionnantes, malgré tout, que celle de son collègue Dizzie Gillespie, dont les incroyables joues semblaient se gonfler comme celles d'un crapaud.
Compositeur, trompettiste et cornettiste, Louis Armstrong est parvenu à faire d'une musique de folklore afro-américaine enracinée dans le gospel et le blues traditionnel et enfermée dans un terroir, un courant musical national et populaire à vocation universelle.
Son talent de trompettiste, son charisme, ses qualités d'homme de scène et sa personnalité généreuse ont forgé au fil du temps sa renommée internationale.
Il a créé un nouveau style vocal, le scat, ce qui a fait de lui l'un des chanteurs de jazz les plus influents de son époque.
Durant plus de quarante ans, de tournées en tournées, Louis Armstrong a été le meilleur ambassadeur du jazz à travers le monde entier.
Il s'agit du surnom d'Angelo Giuseppe Roncalli, né en Italie en 1881 et mort le 3 juin 1963, plus connu sous le nom de saint Jean XXIII.
Ce surnom qu'il acquiert rapidement après son intronisation est directement lié à son charisme, à sa bonne humeur et à sa générosité légendaire. Au point que sa répartie et son sens de l'humour ont d'ailleurs durablementmarqué les esprits.
Ordonné prêtre en 1904 à 23 ans, il est délégué apostolique en Turquie pendant la Deuxième Guerre mondiale et permet le sauvetage d’un grand nombre de juifs recherchés par le pouvoir nazi, en leur accordant un "visa de transit" de la délégation apostolique.
Le 4 novembre 1958, après la mort du pape Pie XII, il est élu au trône de Saint-Pierre, après avoir été successivement archevêque (à 44 ans) et cardinal.
Il crée une première surprise en choisissant de s’appeler "Jean XXIII" ("Ioannes XXIII" en latin), reprenant ainsi un nom abandonné depuis le XIVe siècle (Jean XXII fut pape de 1316 à 1334 et un premier "Jean XXIII" avait existé, mais considéré comme un antipape), lui aussi à l’issue d’une élection mouvementée et chez qui on avait également vu un "pape de transition" en raison de son âge (72 ans), mais qui régna 18 ans. Le choix d’un nom qui n’avait plus été utilisé depuis plus de cinq cents ans devait également marquer le changement de style de gouvernement.
Souhaitant faire dialoguer la mission de l’Église d’annoncer l’Évangile avec toutes les réalités humaines, il convoque le concile Vatican II, en octobre 1962, afin de réfléchir à la manière dont la pastorale de l’Église peut répondre aux nouveaux défis d’un monde en mutation.
Disparu le 3 juin 1963, il a été béatifié par saint Jean Paul II au cours du Jubilé de l’an 2000 et a été canonisé par le pape François en avril 2014. Sa fête est célébrée le 11 octobre.
Cette formule, qui ne laisserait pas de faire bondir les féministes actuelles, constituait, dans les années 1950, le surnom de l'une des plus belles actrices de l'histoire du cinéma états-unien - et en tous cas l'une de mes préférées - : la superbe Ava Gardner, née le 24 décembre 1922 et morte le 25 janvier 1990.
La même formule servait même parfois de slogan publicitaire sur certaines affiches de film !
Archétype de la femme fatale à la beauté incandescente, elle fut l'épouse éphémère de l'acteur vedette états-unien Mickey Rooney (1942-1943) et du musicien et chef d’orchestre de jazz états-unien Artie Shaw (1945-1946).
Courtisée des années durant par le milliardaire Howard Hugues, elle resta mariée près de 7 ans avec le chanteur et acteur états-unien Frank Sinatra (1951-1957).
C'est son apparition en 1946, aux côtés de Burt Lancaster, dans "Les Tueurs", de Robert Siodmak, un film noir magnifique, tiré d’une courte nouvelle d’Ernest Hemingway, qui la fait découvrir du grand public et fixe son image de femme fatale.
Mais elle a - pour moi - tourné au moins deux autres chefs d'oeuvre : "Pandora" d'Albert Lewin (1951).
Et "La comtesse aux pieds nus" de Joseph L. Mankiewicz (1954), qui figurent assurément parmi mes films états-uniens préférés de cette époque.