"La dysorthographie".

Il s'agit d'un trouble dans l'acquisition et la maîtrise des règles de l'orthographe.

"Élucider" et "Résoudre".

  • "Élucider" est un verbe signifiant "Rendre clair quelque chose, expliquer ce qui était confus, obscur ; éclaircir, clarifier".

On dit par exemple : "Élucider la pensée d'un philosophe".

  • et "Résoudre" est un verbe pouvant signifier, selon le contexte, :
    • trouver, grâce à un processus d'analyse et de réflexion, la solution d'une difficulté, d'un problème, d'une question.

On dit ainsi : "Résoudre une énigme", "Résoudre un mystère" ou "Résoudre un problème".

    • prendre le parti, la détermination de faire telle chose ("Il a résolu de s'expatrier"),
    • inciter quelqu'un à accomplir telle action ("Nous n'avons pu le résoudre à accepter notre offre"),
    • déterminer l'ensemble des solutions d'une équation ou d'un système d'équations ("Résoudre une équation"), en mathématiques,
    • priver d'effets un contrat ("Résoudre un bail, un contrat, un marché"), dans le domaine juridique,
    • faire disparaître peu à peu et sans suppuration ("Résoudre un épanchement ou une tumeur"), dans le domaine médical,
    • dissocier, distinguer les étoiles qui composent une nébuleuse, en l'observant à l'aide d'un instrument d'optique suffisamment puissant ("Résoudre une nébuleuse"), en astronomie,
    • Enfin, dans le domaine de chimie, : dissocier les éléments constituants d'un corps composé ; décomposer (registre soutenu et registre désuet).

Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

Doit-on écrire "Un fantasme" ou "Un phantasme" ? "Fantasmer" ou "Phantasmer" ?

Assez curieusement, ce substantif masculin tout comme ce verbe peuvent s'écrire de ces deux façons, bien que la graphie avec "ph" relève au jourd'hui du registre désuet.

  • "Un fantasme" désignait autrefois : une vision hallucinatoire.
  • Désormais, ce terme désigne :
    • une vision illusoire, produite par une lésion du sens optique ou par un trouble des facultés mentales.
    • une construction imaginaire, consciente ou inconsciente, permettant au sujet qui s'y met en scène, d'exprimer et de satisfaire un désir plus ou moins refoulé, de surmonter une angoisse.

On parle par exemple de "Fantasme érotique".

    • et, par extension : une représentation imaginaire marquant une rupture avec la réalité consciente.

Sources : www.cnrtl.fr et wiktionary.org

Ne pas confondre : "Un casse-couilles" et "Un presbyte" !

  • "Un casse-couilles" (registre vulgaire) est une personne importune, énervante.
  • tandis que "Un presbyte" (langage courant) est une personne atteinte de presbytie, une évolution naturelle de la vue conduisant la plupart des gens de plus de quarante ans à porter des lunettes en raison d'une perte progressive de la capacité de l'oeil à faire la "mise au point" (ou "accommodation") sur un objet proche.

Avec l'âge, le cristallin perd une partie de son élasticité et de sa capacité d'accommodation. L'oeil ne parvenant plus à restituer une image nette, le presbyte éprouve alors des difficultés à voir de près.

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Presbyte » et la locution verbale « Presse bite » ; le mot « Bite » désignant le sexe masculin dans le registre argotique et les « Couilles », les testicules.

"Une chassie".

Ce mot désigne tout simplement ce que l'on appelle dans le langage courant "une crotte d'oeil" ou "un caca d'oeil" dans le registre familier.

Ces sécrétions visqueuses, que l'on retrouve au coin de nos yeux au matin après avoir dormi, sont composées de mucus, de poussières et de cellules mortes.

Durant la journée, le mouvement de nos paupières et le liquide lacrymal font office de nettoyant pour nos yeux et réduisent la formation de cette substance. Mais ce mouvement ne s’exerçant plus lorsque nos yeux sont en repos, la nuit favorise leur apparition.

"L'uvule" ou "L'uvule palatine".

L'uvule ou luette

Il s'agit de la petite excroissance de chair pendant à l'entrée de la gorge de l'être humain, que l'on appelle plus couramment "La luette".

Quelle n'a pas été ma stupéfaction - je l'avoue - de découvrir en cherchant une photographie susceptible d'illustrer ce petit article, que certaines personnes se faisait percer l'uvule !

Uvule (ou luette) percé

"Un lumbago" ou "Un lombago".

Une "lombalgie aiguë", un "lumbago" ou un "tour de rein"

Ce mot latin qui signifie "faiblesse des lombaires" s'utilise pour désigner une douleur d’origine rhumatismale, ou produite par un effort musculaire, dans la région lombaire.

On l'appelle également "tour de reins" ou "lombalgie aiguë".

 

"La sustentation".

Ce substantif féminin désigne :

  • l'action de maintenir ou soutenir les forces d'un malade, d'un convalescent, d'un blessé, d'un opéré par une alimentation convenable ou des médicaments appropriés.

Ainsi, "sustenter quelqu'un" c'est le nourrir et "se sustenter" c'est manger.

  • la force qui permet de maintenir ou soutenir en équilibre un engin dans les airs (avion, hélicoptère, etc.) ou dans l'eau (bateau) mais également un corps dans l'eau (lorsque l'on nage ou "fait la planche").
  • Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

"Fomenter".

  • Ce verbe signifiait tout d'abord au sens propre, autrefois, en médecine, faire des fomentations sur une partie du corps humain, c'est à dire des application locales et externes de médications chaudes à des fins thérapeutiques.
  • Puis, au sens figuré, :
    • échauffer, réchauffer quelqu'un ; entretenir la chaleur de quelque chose.

On dit par exemple : "La jeune maman fomente tendrement son nourrisson contre sa poitrine".

    • ou provoquer et entretenir, exciter.

On dit par exemple : "Fomenter un complot, une machination, une insurrection, une intrigue ou une conspiration".

"L'oreille du boxeur" ou "L'oreille en chou-fleur".

Oreille en chou-fleur ou "othématome"

Il s'agit d'un hématome de l'oreille, appelé "Othématome", qui se caractérise par une accumulation de sang dans le pavillon (oreille externe), le plus souvent à la suite d'un traumatisme contondant de type coup de poing.

On le retrouve fréquemment chez les boxeurs ainsi que chez les joueurs de rugby.