La locution nominale masculine "L'idiot utile" relève du langage courant.
Et elle est couramment utilisée dans le domaine politique, afin de désigner : une personne, souvent perçue comme naïve,utilisée, instrumentalisée ou manipulée, qui - qu’elle en ait conscience ou non - sert les intérêts d’une faction politique, d’un groupe d’influence, d’un gouvernement ou d’un État hostile, d’un mouvement terroriste, etc., en promouvant et en diffusant leurs idées ou leur propagande aux dépens même de ses propres intérêts.
Ce concept serait apparu dans les années 1920 et se serait développé à partir de 1929, au moment des voyages de propagande du temps de l’URSS.
L’expression elle-même, calque de l’anglais "Useful idiot", fut utilisée pour la première fois aux États-Unis d'Amérique dans un article du New York Times par un journaliste correspondant à Rome (Latium) (Italie), qui l’aurait emprunté de l’italien au journal "L’Umanita" en 1948. Elle fut attribuée à Lénine par des auteurs états-uniens en pleine guerre froide, sans qu’on n’en retrouve aucune trace dans ses écrits ou ses propos rapportés.
L’expression qualifiait à l’origine les Occidentaux sympathisants du communisme qui reprenaient et répandaient, sans grand sens critique, la propagande de l’Union soviétique, à l’image d’Édouard Herriot, revenu d’Ukraine en 1933 et annonçant qu’il n’avait "vu que des gens bien nourris".
Cet homme politique français, né le 21 avril 1962, membre du MDES (Mouvement de Décolonisation et d'Emancipation Sociale), élu député dans la 1ʳᵉ circonscription de la Guyane(97-3) lors des élections législatives de 2022.
Ce substantif masculin nous vient du russe, langue dans lequel il signifie "membre de l'appareil".
Et il désigne :
au sens propre : en Union soviétique puis par extension dans les autres régimes communistes, un membre de la nomenklatura, cadre du gouvernement, du parti communiste et de leurs représentations locales (autorités de l'État, administrations, sections ou cellules du Parti unique).
Par extension, l'apparatchik est un militant politique permanent, c'est-à-dire qui fait carrière dans le parti, rémunéré ou non par ce dernier (on pouvait être délégué d'une entreprise, d'un syndicat, d'une administration auprès du Parti). Il y exerce des responsabilités lui permettant d'obtenir des investitures et des mandats "électoraux" (il est alors le candidat unique du Parti dans une circonscription territoriale, un comité d'entreprise, une union professionnelle, un syndicat officiel). On parle aussi de bureaucrate.
Le terme "apparatchik" s'applique toujours à des membres civils du pouvoir, à l'exclusion des membres des forces armées ou de l'ordre tels les gradés de l'Armée rouge, les commissaires politiques ou les agents des polices politiques comme le NKVD.
et par extension, en France, de manière le plus souvent péjorative : un membre de l'appareil d'un parti quelconque ou d'un syndicat ; toute personne qui profite de son rang, de sa situation au sein d'un groupe social ou politique pour renforcer sa légitimité, son ascendant, son prestige, sa fortune, sa carrière.
On dit par exemple : "Ce type n'a jamais travaillé : il a toujourre été un appartchik".
Cette locution nominale masculine relève du jargon et vocabulaire politique.
Elle désigne en effet, depuis quelques années, au sens figuré : les principaux responsables des grands partis politiques.
Elle est apparue au début des années 2010, parmi les attachés de presse de l'UMPet du PS, en remplacement des termes "baron", pour les gaullistes, et "éléphant" pour les socialistes.
On dit par exemple : "Les chefs à plumes de la Macronie sont inquiets après la déroute de leurs candidats aux législatives".
Cette formule fait naturellement référence aux peuples amérindiens qui ont utilisé des coiffes en plumes, notamment d'aigles, comme éléments décoratifs ou comme signe distinctif du rang social.
Les plumes avaient en outre des vertus magico-médicales ce qui donnait à cette coiffure une importance accrue. Chaque tribu avait son propre modèle de coiffure avec sa propre méthode pour les confectionner. Elles pouvaient leur attribuer un rôle culturel différent. Les coiffes de guerre (ou "bonnets de guerre") sont des couvre-chefs à plumes traditionnellement portées par les chefs masculins des nations indiennes des plaines américaines qui ont gagné une place de grand respect dans leur tribu.
À l'origine, elles étaient parfois portées au combat, mais sont maintenant principalement utilisées pour les cérémonies. Dans les communautés amérindiennes et des Premières Nations qui possèdent traditionnellement ces insignes, elles sont considérées comme des objets d'une grande importance spirituelle et politique, qui ne doivent être portés que par ceux qui en ont gagné le droit et l'honneur grâce à la reconnaissance formelle de leur peuple.
Les parures en plume d'aigles sont les plus prisées des parures d'Amérique du Nord. Elles sont si populaires qu'aux États-Unis seuls les Amérindiens ont le droit de détenir des plumes d'aigle, du fait que ces parures sont jugées essentielles au maintien de leur culture alors que les aigles sont des espèces strictement protégées. Ces parures peuvent être très simples, constituées d'une simple plume ou très complexes comme celle des Sioux ou des Arapahos. Elles étaient utilisées tant à la guerre que lors des conseils et cérémonies religieuses.
Il semble que les premiers Nord-Amérindiens à avoir utilisé des parures complexes soient les Crows. Les Pieds-Noirs les adoptèrent au début du XIXe siècle, mais leurs plumes d'aigle sont dressées circulairement et verticalement tout autour de la tête. Le chef Pawnee nommé Petalesharo en portait une en 1821, les Cheyennes vers 1830 au moins et les Sioux au milieu du XIXe siècle.
De nos jours, Ces coiffures sont toujours utilisées lors des pow-wows.
au sens propre : une nouvelle enchère, supérieure à la précédente.
On parle ainsi de "Surenchères successives".
et au sens figuré : une promesse, une offre supérieure ; une escalade : le fait d'aller encore plus loin que ce qui avait été fait ou proposé au préalable.
On parle par exemple de "Surenchère commerciale" ou de "Surenchère électorale".