Et pas : "Un COUP D'ÉTAT militaire" !
"Un putsch" est en effet un substantif masculin allemand auquel il n'est - pour moi - nullement nécessaire de recourir.
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Et pas : "Un COUP D'ÉTAT militaire" !
"Un putsch" est en effet un substantif masculin allemand auquel il n'est - pour moi - nullement nécessaire de recourir.
Comme l'a déclaré, le 02 octobre 2020, le président de la République française Emmanuel Macron.
Mais : "Un dispositif antiputsch très SOLIDE" ou "Un dispositif antiputsch très EFFICACE" !
Voire : "Un dispositif très SOLIDE CONTRE LES PUTSCHS" ou "Un dispositif antiputsch très EFFICACE CONTRE LES PUTSCHS" !
Et idéalement, pour moi : "Un dispositif très EFFICACE CONTRE LES COUPS D'ÉTATS MILITAIRES" !
Son ministre de la santé, Olivier Véran, avait d'ailleurs déclaré la veille, 1er octobre 2020, de façon tout aussi impropre, selon moi : "Ces nouvelles règles, si elles nous semblent suffisamment robustes, protectrices, contrôlables" !
Source : www.larousse.fr
La traduction littérale de ce substantif féminin italien est, selon le contexte : "Combinaison" ou "Hasard, coïncidence, le plus souvent favorable".
Mais il est parfois utilisé en français, dans le domaine du journalisme politique notamment, pour désigner de manière péjorative : une forme d'arrangement particulier, alternatif, hors norme.
On dit par exemple : "Ce choix relève davantage de la combinazione que d'un processus réellement démocratique".
Ou : "On espère ne pas assister à un retour des combinazione".
Source : wiktionary.org
Nous devons cette formidable citation, terrifiante d'actualité, à la politologue allemande naturalisée états-unienne Hannah Arendt (14 octobre 1906 - 4 décembre 1975), connue pour ses travaux sur le totalitarisme, la modernité et la philosophie de l'histoire.
Et elle est extraite d'un entretien de 1974, avec l'écrivain français Roger Errera (03 décembre 1933 -12 août 2014), sur la question du totalitarisme, lisible, dans son intégralité, en anglais, sur le site du Centro de Estudos Hannah Arendt de Sao Paulo (Brésil) :
"Lies
The moment we no longer have a free press, anything can happen. What makes it possible for a totalitarian or any other dictatorship to rule is that people are not informed ; how can you have an opinion if you are not informed ? If everybody always lies to you, the consequence is not that you believe the lies, but rather that nobody believes anything any longer. This is because lies, by their very nature, have to be changed, and a lying government has constantly to rewrite its own history. On the receiving end you get not only one lie—a lie which you could go on for the rest of your days—but you get a great number of lies, depending on how the political wind blows. And a people that no longer can believe anything cannot make up its mind. It is deprived not only of its capacity to act but also of its capacity to think and to judge. And with such a people you can then do what you please".
Sources : wikipedia.org et hannaharendt.wordpress.com/2018/01/04/hannah-arendt-from-an-interview/
Comme l'a pitoyablement déclaré l'ancienne ministre des solidarités et de la santé Agnès Buzyn, le 30 juin 2020, lors de son audition, à l'Assemblée nationale, devant la Mission d'information sur l'impact, la gestion et les conséquences dans toutes ses dimensions de l'épidémie de Coronavirus-Covid 19.
Mais : "La ministre n'a pas connaissance du NOMBRE DE MASQUES nécessaires" !
Pour ce charabia indigne d'un ministre, qui plus est au cours d'une audition préparée de longue date et pour laquelle je ne doute pas qu'elle se soit entouré de conseillers en communication, je lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".
Pour mémoire : une anagramme est un mot ou une expression obtenu en permutant les lettres d'un mot ou d'une expression de départ.
Par exemple : "Chien" et "Niche".
Contrairement au substantif masculin "Un mutin", l'adjectif "Mutin" peut avoir deux significations différentes :
On parle par exemple d'un "peuple mutin".
On parle par exemple d'un "enfant mutin".
Sources : www.cnrtl.fr et www.larousse.fr
Il s'agit du nom de plume de la politologue allemande naturalisée états-unienne Johanna Arendt, née le 14 octobre 1906 et morte le 4 décembre 1975.
Philosophe et journaliste, elle est principalement connue pour ses travaux sur la politique et en particulier le totalitarisme, ainsi que sur la modernité et la philosophie de l'histoire.
Hannah Arendt a toujours souligné que sa vocation n'était pas la philosophie mais la théorie politique. Aussi se disait-elle "politologue" plutôt que "philosophe".
Hannah arendt a suivi les cours des plilosophes allemands Heidegger, de Husserl puis de Jaspers. Elle s'y révèle d'une brillante intelligence et d'un non-conformisme encore peu commun.
Quelle que soit la position ambiguë de Heidegger à l'égard du judaïsme, elle restera en effet fidèle à leur relation et au souvenir du rôle de la pensée de Heidegger dans son propre parcours. Par-delà la guerre et l'exil, elle se fera l'infatigable promotrice du philosophe, aussi éminent que controversé, aux États-Unis d'Amérique.
En 1929, Hannah Arendt épouse Günther Stern (nommé plus tard Günther Anders), un jeune philosophe allemand rencontré en 1925 dans le milieu universitaire et devenu son compagnon en 1927.
Avec la montée de l'antisémitisme et l'arrivée des nazis au pouvoir, elle s'intéresse de plus près à ses origines juives. Elle se rapproche dès 1926 de Kurt Blumenfeld, ancien président de l'Organisation sioniste mondiale, vitrine du mouvement sioniste, président de l'Union sioniste allemande depuis 1924 et ami de sa famille. Chargée par Blumenfeld de recueillir les témoignages de la propagande antisémite, elle est arrêtée en 1933 par la Gestapo et relâchée grâce à la sympathie d'un policier.
Elle quitte l'Allemagne sur le champ.
Arrivée en France en 1933, elle devient la secrétaire particulière de la baronne Germaine de Rothschild, milite pour la création d'une entité judéo-arabe en Palestine, participe à l'accueil des Juifs, pour la plupart communistes, fuyant le nazisme et facilite leur émigration vers la Palestine. Divorcée en 1937, elle se remarie le 16 janvier 1940 avec l'un d'eux, Heinrich Blücher, un réfugié allemand, ancien spartakiste.
En mai 1940, en raison de l'avancée éclair de l'Armée allemande en France, elle se retrouve internée par le Gouvernement français avec d'autres apatrides au camp de Gurs (64). Dans la confusion qui suit la signature de l'armistice en juin 1940, elle est libérée et parvient à s'enfuir à Montauban (64), où elle retrouve son mari. Puis, elle gagne Marseille (13) et Lisbonne (Portugal).
Elle parvient à embarquer pour l'Amérique en mai 1941, par l'intervention du diplomate américain Hiram Bingham IV, qui lui délivre illégalement un visa d'entrée aux États-Unis d'Amérique, en même temps qu'à environ 2 500 autres réfugiés juifs. À l'issue d'une traversée éprouvante, elle s'installe à New York. Dans une situation de dénuement, elle doit gagner sa vie, trouve un emploi d'aide à domicile dans le Massachusetts, et envisage de devenir assistante sociale !
Naturalisée en 1951, Hannah Arendt devient conférencière et professeur invité en sciences politiques dans différentes prestigieuses universités états-uniennes telles que Berkeley, Columbia, ou Princeton, où elle a été la première femme nommée professeur.
Ses livres les plus célèbres sont "Les origines du totalitarisme" (1951), "Condition de l'homme moderne" (1958) et "La crise de la culture" (1961). Le mot "Totalitarisme" exprime l'idée que la dictature ne s'exerce pas seulement dans la sphère politique, mais dans toutes, y compris les sphères privée et intime, quadrillant toute la société et tout le territoire.
Ce qu'elle a notamment évoqué, en 1974, au cours d'un entretien, à travers cette citation, particulièrement criante d'actualité : "Quand tout le monde vous ment en permanence, le résultat n'est pas que vous croyez ces mensonges mais que plus personne ne croit plus rien (...). Un peuple qui ne peut plus rien croire ne peut se faire une opinion. Il est privé non seulement de sa capacité d'agir mais aussi de sa capacité de penser et de juger. Et avec un tel peuple, vous pouvez faire ce que vous voulez".
Son livre "Eichmann à Jérusalem", publié en 1963 à la suite du procès d'Adolf Eichmann en 1961, où elle développe le concept de la banalité du mal, a fait l'objet d'une controverse internationale.
Source : wikipedia.org
Il s'agit du nom de plume du politologue français Roland Cayrol, né le 11 août 1941.
Celui-ci a écrit trois romans policiers sous ce nom, de 1987 à 1998 : "Meurtre à l'Élysée" (1987), "Meurtre à l'Élysée II" (1994) et "Meurtre à TF1" (1998).
Et, sous son véritable nom, une douzaine d'ouvrages consacrés à son véritable domaine de compétence, que sont la politique et les sondages.
Ayant commencé sa carrière comme secrétaire du Club Jean Moulin avant de devenir chargé de recherches à l'ORTF, Roland Cayrol a effectivement rejoint, en 1968, la FNSP (Fondation Nationale des Sciences Politiques), où il gravit les échelons jusqu'à en devenir directeur de recherches au CEVIPOF.
Il s'oriente en parallèle vers les sondages d'opinion en rejoignant, en 1977, l'institut de sondage Louis Harris France, dont il prend la direction des études politiques et d'opinion l'année suivante.
En 1986, il devient directeur de l'institut CSA, à la création duquel il contribue et qu'il dirige jusqu'en 2008, année au début de laquelle il cède les parts qu'il détient dans l'institut à Vincent Bolloré.
Directeur du CETAN (CEntre d'éTudes et d'ANalyse), spécialisé dans le conseil en stratégie, en image et en communication, il est le co-fondateur de Marocmétrie, un institut de mesure automatique des audiences TV au Maroc. Il est également co-fondateur du groupe de recherches European Election Studies et participe aux travaux d'équipes de recherche internationales dont Latinobarometro.
Ses travaux portent sur les médias et leur influence politique, les structures et l'évolution de l'opinion publique ainsi que sur les comportements politiques et électoraux comparés, en France et en Europe.
Il commente régulièrement l'actualité dans de nombreuses émissions des organes d'information français, en particulier dans les émissions "C dans l'air" sur France 5, "On refait le monde" sur RTL ou "24h en questions" sur LCI.
Directeur de collections aux éditions Calmann-Lévy depuis 1995, Roland Cayrol est également conseiller scientifique des revues "Hermès" et "Le temps des médias".
Source : wikipedia.org
Cet acronyme désigne le Centre de recherches politiques de Sciences Po, fondé en 1960 sous le nom de "CEntre d'Etudes de la VIe POlitique Française".
Sa dénomination a changé en 2003, mais - comme souvent en pareil cas - l'acronyme a perduré.
Associé au CNRS depuis 1968, le CEVIPOF est une unité mixte de recherche sous la tutelle de l'IEP de Paris (Sciences Po) et du CNRS.
Il analyse les grands courants et idées politiques qui façonnent les forces et les institutions politiques, ainsi que les facteurs qui contribuent à orienter les comportements et les attitudes politiques de nos concitoyens.
Dirigé depuis 2014 par Martial Foucault, le CEVIPOF réunit plus de 80 chercheurs, enseignants-chercheurs, chercheurs associés et doctorants..
Sources : www.sciencespo.fr et wikipedia.org
Jean-Marie Le Pen, né le 20 juin 1928, est un homme politique français d'extrême-droite.
Il sert dans l'armée lors des guerres d'Indochine et d'Algérie et commence un parcours politique dans les courants poujadistes. Il est député entre 1956 et 1962, élu dans le département de la Seine. Sollicité par le mouvement nationaliste "Ordre nouveau", il participe en 1972 à la fondation du FN (Front National), dont il prend la présidence.
Il fait de la critique de l'immigration son principal axe de campagne et fait émerger le Front national sur le devant de la scène politique dans les années 1980. Élu député à Paris (75) lors des élections législatives de 1986, il préside le groupe FN à l'Assemblée nationale sous la VIIIe législature. Il est député européen à partir de 1984 et plusieurs fois élu local (à Paris (75), en Île-de-France puis en PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur).
À cinq reprises, il est candidat à l'élection présidentielle. Après avoir obtenu un résultat très faible en 1974, il se hisse par trois fois en quatrième position du premier tour (en 1988, 1995 et 2007). À la surprise générale, il accède au second tour du scrutin de 2002, à l'issue duquel il obtient 17,8 % des suffrages exprimés face au président sortant, Jacques Chirac, qui bénéficie d'un "ront républicain".
Sa fille Marine Le Pen lui succède en 2011 à la présidence du FN, dont il devient président d'honneur. Il est exclu du parti en 2015 à la suite de déclarations polémiques, dont sa carrière politique est jalonnée et qui lui valent en particulier des accusations de racisme et d’antisémitisme. Plusieurs fois jugé pour apologie de crime de guerre, contestation de crimes contre l'humanité, provocation à la haine, à la discrimination et à la violence raciale, injures publiques ou violences, il est alternativement condamné et relaxé.
Il crée les Comités Jeanne en 2016 et reste président d'honneur du FN jusqu'en 2018. Il quitte son mandat de député européen en 2019, après 34 ans passés au Parlement européen et 63 ans après sa première élection comme député.
Source : wikipedia.org