"Une guérilla".

Ce substantif féminin nous vient directement de l'espagnol "guerilla", qui désignait initialement la résistance espagnole par des troupes irrégulières contre l'armée française, lors de la tentative d’annexion de l’Espagne par Napoléon Ier, entre 1808 et 1813.

La guérilla espagnole de résistance aux troupes napoléoniennesLa guérilla espagnole de résistance aux troupes napoléoniennes

Et il désigne :

  • au sens propre : un corps franc, une bande de partisans, une troupe irrégulière, en lutte contre une armée régulière constituée.

On dit par exemple : "Le gouvernement doit faire face à plusieurs guérillas disséminées à travers l'ensemble du pays".

Des guérilleras et des guérilleros

  • et par extension, dans le domaine militaire : la technique de combat de ces corps francs, faite d’escarmouches et d’évitement de tout engagement frontal.

Un guérillero colombien combattant dans la jungleDes guérilleros combattant dans la jungle

 

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la "Guérilla urbaine".

Sources : wiktionary.org et wikipedia.org

Pourquoi dire : "Ils sont plus en proximité" ?

L'homme politique français, MoDem, Marc Fesneau

Comme a pu le déclarer, le 13 avril 2021, le ministre MoDem chargé des Relations avec le Parlement Marc Fesneau, dans l'émission "Télématin", sur la chaîne de télévision publique française France 2.

Et pas simplement : "Ils sont plus PROCHES" !

Je ne supporte plus ce jargon politicard et cette novlangue putassière.

"Dire ce que l'on fait et faire ce que l'on dit" ou "Dire ce que l'on va faire et faire ce que l'on a dit".

Cette formule, souvent employée par nos dirigeants ou hommes politiques, constitue à mes yeux, une sorte d'idéal malheureusement rarement atteint.

Très peu, en effet, ont l'honnêteté et le courage d'annoncer par avance des mesures susceptibles de heurter leur personnel ou leur électorat.

Puis la capacité de mener à bien les tâches qu'ils se sont assignées, d'atteindre les objectifs qu'ils se sont fixés et de tenir les promesses effectuées.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la formule "Bien dire fait rire, bien faire fait taire" ou "Dire fait rire, faire fait taire".

On ne dit pas : "Les gouvernements fixent des agendas" !

Le journaliste français Renaud Pila

Comme l'a déclaré, le 6 avril 2021, le journaliste français Renaud Pila, sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Mais : "Les gouvernements fixent des CALENDRIERS" !

Un "agenda" n'a jamais signifié en français "calendrier", comme en anglais, ainsi que j'ai déjà eu l'occasion de le préciser dans un article.

"Un bouc émissaire" ou "Servir de bouc émissaire".

"Un bouc émissaire" est une locution nominale masculine en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme religieux.

Elle trouve son origine dans la Bible, Dieu prescrivant, dans le Lévitique, d’envoyer dans le désert, vers Azazel, un bouc expiatoire, chargé de toutes les fautes d’Israël.

Et elle désigne :

  • au sens propre, dans le langage courant : un bouc que l’on chassait dans le désert, après l’avoir chargé des malédictions que l’on voulait détourner du peuple.
  • et au sens figuré, dans le registre familier : une personne sur laquelle on fait retomber les torts des autres, victime expiatoire.

On dit par exemple : "Dans cette affaire, le député mis en cause sert, à l'évidence, de bouc émissaire à la majorité présidentielle".

Ou : "Je veux bien assumer mes responsabilités, mais pas servir de bouc émissaire à la société".

Source : wiktionary.org

"One, two, three, viva l'Algérie" !

Cette étrange locution interjective mélange des mots dans trois langues - "One, two, three" en anglais ("un, deux, trois"), "viva" en espagnol ("vive), et "l'Algérie" en français, généralement prononcé avec l'accent algérien (avec le "r" roulé).

Il s'agit du slogan scandé par les supporteurs de l'équipe d'Algérie de football. Mais qui est également utilisé dans d'autres disciplines, ainsi que dans des contextes non sportifs.

Il semble n'exister aucune certitude historique concernant l'origine de ce slogan et plusieurs théories circulent sans que l’on sache véritablement d’où vient ce chant, qui remonterait aux années 1970.

Je ne prendrais donc pas la peine de reprendre ici ce que des dizaines de sites ou vidéos présents sur la toile répètent déjà.

Sources : wikipedia.org

On ne dit pas : "Il nous propose aucune autre alternative" !

L'homme politique français, La France Insoumise, Éric Coquerel

Comme l'a lamentablement déclaré l'homme politique français, LFI, Éric Coquerel, le 08 avril 2021.

Mais : "Il NE nous propose aucune alternative" !

Ou : "Il NE nous propose aucune autre SOLUTION" !

Une "autre alternative" est un épouvantable pléonasme, parfaitement intolérable dans la bouche d'un professionnel de la communication tel que lui, fondateur de l'agence de communication "Effets Mer", livrant des articles à la presse et se chargeant de la communication du Vendée Globe.

Pour cette raison, je lui décerne, sans hésiter, mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

"Une guérilla urbaine".

Guérilla urbaine en Afghanistan

Cette locution nominale féminine, construite à partir du substantif féminin "guérilla" (lui-même issu du mot espagnol "guerilla"), désigne : une forme de guerre asymétrique où les combattants se battent contre un gouvernement en milieu urbain.

  • qu'il s'agisse de groupes militaires armés, comme par exemple en Afghanistan, en Bosnie-Herzégovine, en Irak, au Mali ou en Tchétchénie,

Guérilla urbaine en AfghanistanGuérilla urbaine

  • ou de civils :
    • en cas de situation émeutière, lorsque notamment des éléments généralement incontrôlés font preuve d'une violence extrême et s'en prennent aux biens publics ou privés ainsi qu'aux forces de l'ordre, à l'issue de manifestations le plus souvent autorisées,
Scène de guérilla urbaine, le 1er décembre 2018, à Paris (75), près de l'Arc de Triomphe, à l'issue d'une manifestation des Gilets jaunes (© Geoffroy Van der Hasselt / AFP)
Scène de guérilla urbaine, le 1er décembre 2018, à Paris (75), près de l'Arc de Triomphe, à l'issue d'une manifestation des Gilets jaunes (© Geoffroy Van der Hasselt / AFP)
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
Scène de guérilla urbaine à Barcelone (Catalogne) (Espagne), le 15 octobre 2019
    • ou de révolution, comme ce fut par exemple le cas à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014, lors de ce que l'on a appelé la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité"), qui fit plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts
Scène de guérilla urbaine à Kiev (Ukraine), du 18 au 23 février 2014 : la "révolution de Maïdan" (ou "révolution de Février" ou "révolution de la Dignité") a fait plus de 120 morts

Source : wikipedia.org

Ne pas confondre : "Mettre à bas" et "Mettre bas".

Ces  deux locutions verbales du langage courant possèdent en effet  des significations très différentes.

  • "Mettre à bas" signifie : démanteler, abattre, démolir, détruire.

On dit par exemple : "Nous devons mettre à bas cette bicoque à moitié en ruine".

Ou : "Mettre à bas ce régime corrompu est une priorité".

  • tandis que "Mettre bas" signifie : donner naissance à un ou plusieurs petits, "accoucher" pour un animal, plus particulièrement pour les mammifères.

On dit par exemple : "Ma chienne va mettre bas d'ici peu".

Source : crisco2.unicaen.fr

On ne dit pas : "Endocriné" ou "Endocrinement" ni "Endocriner" !

Mais : "EndocTriné" ou "EndocTrinement" ni "EndocTriner" !

"Endoctriner" avec un "t" comme "Doctrine" signifie en effet : faire partager à quelqu'un ses opinions, lui faire adopter telle doctrine ou telle attitude, en lui imposant des règles de pensée, de conduite.

Source : www.larousse.fr

"Faire l'autruche" ou "Pratiquer la politique de l'autruche"

"Faire l'autruche" ou "Pratiquer la politique de l'autruche"

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotismes animaliers signifient : se voiler la face, refuser d'affronter un problème, de faire face à la réalité ou de prendre en compte une réalité.

Cette expression populaire est née de l'idée - totalement fausse, mais rapportée par les premiers explorateurs des XVIIe, XVIIIe et XIXe siècles - que l'autruche enfouirait sa tête dans le sable lorsqu'elle a peur.

Alors qu'en réalité cet animal se contente de se coucher sur le sol en cas de danger.

Sources : www.linternaute.fr, wiktionary.org et www.futura-sciences.com

"Il est interdit d'interdire".

"Il est interdit d'interdire", le slogan de Mai 68 inventé par l'humoriste français Jean Yanne

Contrairement à ce que l'on pense souvent, ce célèbre aphorisme de Mai 68 n'a pas été inventé par les étudiants !

Il s'agit en effet d'une boutade de l'humoriste français Jean Yanne, sur la radio RTL, dans le cadre de son émission du dimanche matin.

La date exacte demeure cependant méconnue. De même qu'il n'existe aucune photographie ou affiche d'époque attestant de son utilisation par les étudiants.

Source : wikipedia.org