Cette locution adjectivale relève du langage courant.
Et elle signifie, au sens figuré : non sans effort, avec beaucoup d’efforts ; difficilement, durement ; en travaillant beaucoup.
On dit par exemple : "Gagner quelque chose à la sueur de son front".
Ou : "C'est à la sueur de mon front que j'ai pu acquérir ce petit hôtel, à l'âge de 55 ans".
De plus en plus souvent, de nos jours, semble-t-il, on ignore que cette expression nous vient directement de la Bible.
Après que l’homme et la femme ont mangé le fruit interdit, ils sont en effet expulsés du jardin d'Eden. Et le Seigneur indique à Adam les conditions de leur nouvelle situation (Genèse chapitre 3, verset 19) : "'C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu'à ce que tu retournes dans la terre, d'où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras dans la poussière".
Sources : www.linternaute.fr, www.reforme.net et wiktionary.org
"Cette locution verbale appartient au langage courant.
Et elle signifie, au sens figuré : être sûr de quelque chose ; affirmer, assurer énergiquement, fermement quelque chose ; soutenir une idée, une opinion avec ferveur, par tous les moyens ; et montrer la force de sa conviction en acceptant d'en répondre à ses risques et périls.
On dit par exemple : "C'est vrai mon chéri qu'il s'agit de ton assistante . Car elle semble n'avoir qu'à peine 20 ans et ne pas parler le français. J'aurais mis ma main au feu qu'il s'agissait d'une prostituée !".
Ou : "Je mettrais ma main au feu que la Macédoine du Nord, pour sa première participation au championnat d'Europe de football, en juin et juillet 2021, ne parviendra pas en demi-finale".
L'expression fait référence au Moyen Âge, une période durant laquelle l'une des manières de rendre la justice consistait à soumettre l’accusé à l’épreuve du feu (généralement un fer rouge) du jugement de Dieu (ou "Ordalie"). Cela consistait par exemple à saisir avec la main droite une barre de fer rougie au feu et à la porter pendant une dizaine de pas. Ou à placer la main dans un gantelet de fer également rougi au feu. La main était par la suite bandée dans un sac de cuir scellé par le juge. Pour savoir si l'accusé était coupable ou innocent, on regardait trois jours plus tard l'évolution de la plaie. Une "belle" plaie, correctement cicatrisée était considérée comme synonyme d'innocence. Une vilaine plaie au contraire prouvait la culpabilité ; la sentence étant proportionnelle à l'état de la plaie !
Mais inutile de préciser que - les miracles étant peu fréquents - les "belles" plaies se faisaient rares.
Instaurée par les Francs au VIème siècle, cette pratique barbare sera interdite par un édit de Saint Louis, en 1258.
Sources : www.expressio.fr, wiktionary.org,www.caminteresse.fr et www.historia.fr
Et elle signifie, au sens figuré : c’en est trop, cela suffit ; l'exaspération, l'indignation est à son comble ; les limites de la tolérance ont été dépassées ; cette situation devenue gênante ou contraignante doit cesser.
Mais on ignore souvent qu'elle a manifestement une origine biblique (Jérémie 25:15 : "Prends de ma main cette coupe remplie du vin de ma colère" et Apocalypse 16:19 : "pour lui donner la coupe du vin de son ardente colère"), renvoyant à une scène où l'un des personnages, Jérémie, établit une métaphore avec un verre de vin pour dire que les limites ont été dépassées.
Sources : wiktionary.org, www.cnrtl.fr et www.linternaute.fr
Ces différentes locutions verbales désignent une plante épiphyte originaire d'Amérique du Nord et d'Amérique Centrale appelée "Tillandsia usneoïdes".
On l'a souvent aperçue dans les films se déroulant en Louisiane, car cette fille de l’air croît accrochée aux branches d’arbres des milieux humides.
Dans les forêts, cette espèce se retrouve fréquemment sur les branches des chênes de Virginie et de cyprès chauves, l’eau de ruissèlement qui dégouline de leurs feuilles étant particulièrement favorable aux cheveux d’anges.
Tillandsia usneoïdes se retrouve aujourd’hui partout dans le monde, soit introduit dans les forêts, soit cultivé dans les maisons, serres, vérandas, ou en extérieur.
Description
Tillandsia usneoïdes se présente sous forme tiges filiformes, souples et ramifiées indéfiniment, recouvertes de fines écailles argentées. Elles portent des feuilles fines, parfois redressées, parfois bouclées, de même texture que la tige. Les minuscules écailles qui recouvrent l’ensemble ont un rôle important dans l’absorption de l’eau et des nutriments. Tillandsia usneoïdes n’a pas de racine, c’est une plante à fleur épiphyte qui se nourrit exclusivement du ruissèlement de l’eau sur ses tiges et feuilles.
L’ensemble pend d’une branche ou d’un support sur un à plusieurs mètres, comme une longue barbe de vieillard.
Les petites fleurs à trois pétales apparaissent parfois en été, uniques, bien ouvertes et de couleur verte, parfois jaune. Elles produisent des graines soyeuses.
Culture
Tillandsia usneoïdes peut être gardé en intérieur toute l’année, ou cultivé sous les arbres en extérieur pendant l’été et rentré en hiver. En régions méditerranéennes, la plante est parfois conservée toute l’année dehors.
Les cheveux d’anges demandent une bonne luminosité en évitant le soleil direct aux heures les plus chaudes, qui les dessèche trop vite. Ils sont maintenus dans une atmosphère relativement humide, habituellement entre 15 et 25 °C, bien qu’ils soient capables de subir des températures beaucoup plus fraiches.
"La barbe de vieillard" et "Les cheveux d'ange" sont des idiotismes corporels. Et "Les cheveux d'ange" est un idiotisme religieux.
Ce susbtantif féminin polysémique nous vient de l'italien "credenza", "croyance").
Et il désigne, selon le contexte :
dans la religion catholique : un dispositif destiné à recevoir les objets liturgiques nécessaires au culte et utilisés pendant la messe (table, tablette, console, desserte ou niche, parfois fermée par une porte),
Une crédence niche, creusée dans le mur d'une église
autrefois : un buffet ou une table destiné(e) à recevoir les plats et les boissons goûtés par un officier de bouche, afin de s'assurer que les mets présentés aux princes n'étaient pas empoisonnés,
Le moins que l'on puisse dire est que les formules ne manquent pas pour dire en français que l'on tue quelqu'un en l'envoyant ou en l'expédiant quelque part !
On peut en effet "Envoyer à la morgue", "Envoyer ad patres", "Envoyer au cimetière" ou "Envoyer au royaume des morts".
Ou utiliser les idiotismes religieux "Envoyer au ciel", "Envoyer au paradis" ou "Envoyer au purgatoire".
Ainsi que toutes leurs variantes avec le verbe "Expédier" : "Expédier à la morgue", "Expédier ad patres", "Expédier au cimetière", "Expédier au royaume des morts", "Expédier au ciel", "Expédier au paradis" et "Expédier au purgatoire"
"Un bouc émissaire" est une locution nominale masculine en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme religieux.
Elle trouve son originedans la Bible, Dieu prescrivant, dans le Lévitique, d’envoyer dans le désert, vers Azazel, un bouc expiatoire, chargé de toutes les fautes d’Israël.
Et elle désigne :
au sens propre, dans le langage courant : un bouc que l’on chassait dans le désert, après l’avoir chargé des malédictions que l’on voulait détourner du peuple.
et au sens figuré, dans le registre familier : une personne sur laquelle on fait retomber les torts des autres, victime expiatoire.
On dit par exemple : "Dans cette affaire, le député mis en cause sert, à l'évidence, de bouc émissaire à la majorité présidentielle".
Ou : "Je veux bien assumer mes responsabilités, mais pas servir de bouc émissaire à la société".
Cette locution latine en forme d'idiotisme religieux est une locution adverbiale signifiant :
au sens propre, dans le domaine religieux : du haut de la chaire de Pierre (le premier pape) et s'imposant à ses fidèles, en parlant du pape, chef de l'Église catholique s'exprimant de manière infaillible .
et par extension : du haut de sa chaire, avec autorité et solennité, de façon cérémonieuse ; sur un ton doctoral ou dogmatique.
On dit par exemple : "Emmanuel Macron l'omniscient n'en finit plus de nous asséner régulièrement ses déclarations ex cathedra".
Sources : ww.larousse.fr, www.linternaute.fr, wiktionary.org et www.cnrtl.fr
au sens propre, dans le langage courant : qui a rapport à Satan, aux démons ; qui est inspiré par Satan ; démoniaque, diabolique, satanique.
On dit par exemple : "Notre église a été pillée la nuit dernière par un voleur satané".
Ou : "Si tu es une bonne chrétienne, tu te dois de chasser de ta tête cette pensée satanée".
et ausens figuré, dans le registre familier : damné, maudit,fieffé, sacré (registre familier), diable de (registre familier), putain de (registre vulgaire).
On dit par exemple : "Ce satané pantalon a encore dû rétrécir. À moins que je n'ai pris un peu de poids ?".
Ou : "Satanée déviation : je vais encore arriver en retard au boulot !".
Dans cette acception, l'adjectif "Satané" est toujours utilisé comme épithète, avant un nomafin de le qualifier.
dans le langage courant, dans l'Église catholique, dans l'Église orthodoxe et dans l'Église anglicane : une personne dont la fonction est d'assister le prêtre et le diacre, à l'autel, lors des célébrations liturgiques. Il peut s'agir de laïcs depuis 1972, et de femmes depuis le 11 janvier 2021.
et par extension, de façon péjorative, dans le registre familier :
un compagnon et serviteur habituel d'une personne à laquelle il est subordonné ; un aide subalterne, un affidé,
On dit par exemple : "Le maire a venu participer à la réunion avec ses acolytes habituels".
voire : un individu en aidant un autre dans des actions peu recommandables ; un compère, un complice,
On dit par exemple : "Gino la calabrais a débarqué au garage avec ses deux acolytes".
Sources : www.cnrtl.fr, www.larousse.fr et wikipedia.org