"L'abasiophilie".

Comme son nom l'indique, il s'agit de l'attirance et de l'excitation sexuelle provoquées par les personnes dépourvues de mobilité ou dotées d'une mobilité restreinte.

Et en particulier de celles ayant recours à différents appareils ou matériels orthopédiques de type orthèse, plâtre ou fauteuil roulant.

Vous voyez docteur que je suis normal, moi, qui suis attiré par les personnes recouvertes d'écailles !

"L'aérodromophilie".

Un avion d'Air France

Ce substantif féminin désigne l'attirance et de l'excitation sexuelle provoquées par les avions et le transport aérien.

L'actrice néerlandaise Sylvia Kristel dans le film érotique français "Emmanuelle" de Just Jaeckin réalisé en 1974 d'après le roman français homonyme écrit en 1959 par Emmanuelle Arsan

Les aérodromophiles vouent naturellement un culte sans borne au film érotique français "Emmanuelle", réalisé en 1974 par Just Jaeckin, d'après le roman homonyme d'Emmanuelle Arsan (1959), dans lequel l'actrice néerlandaise  Sylvia Christel, interprète du rôle-titre, s'octroie quelques plaisirs fugaces et s'offre à deux passagers masculins lors du voyage aérien qui la conduit à Bangkok (Thaïlande) pour rejoindre son époux...

Affiche du film érotique français "Emmanuelle" de Just Jaeckin (1974) d'après le roman homonyme d'Emmanuelle Arsan (1959)

À l'opposé des aérodromophiles, il existe des aérodromophobes ou aviophobes.

Ne pas confondre : "Un gros scato" et "Une grosse catho" !

Ces deux locutions du registre familier réunissent un adjectif qualificatif et l'apocope d'un substantif.

  • la première désigne un scatophile, vil pervers attiré par les excréments humains, mais pas forcément en surpoids.
  • tandis que la seconde désigne une femme catholique de forte corpulence.

"La pédophilie".

Cette paraphilie, malheureusement tristement célèbre, consiste pour un adolescent ou un adulte, homme ou femme, à être attiré sexuellement par des enfants ; que ceux-ci n'aient pas atteint la puberté, n'en soient qu'au début de leur puberté ou n'aient tout simplement pas atteint au moins l'âge de la majorité sexuelle (15 ans en France depuis 1945).

 

"L'émétophilie".

Il s'agit de l'attirance et de l'excitation sexuelle provoquées par ... le vomi !

Voilà le genre de pratique qui me permet de me sentir parfaitement normal avec ma manie - un tantinet particulière, je le concède - de ne pouvoir être sexuellement excité que par des personnes portant des palmes jaunes, un sombrero bleu et un K-Way vert (très foncé, le vert, s'il vous plaît, c'est encore meilleur !).

"Trouer le cul" ou "Se trouer le cul".

Contrairement à ce que d'aucuns pourraient penser, ces deux locutions du registre vulgaire ne sont nullement liées à quelque pénétration anale ou empalement que ce soit !

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Trouer le cul"  : abasourdir, stupéfier, épater, ébahir.

On dit par exemple : "Putain ! c'te blogue l'est trop classe ! Y a des trucs, j'te jure, ça m'troue le cul !".

Ou : "Ça m'a troué le cul d'apprendre que ta vieille était morte".

On dit également, dans le langage courant : "Ne pas en croire ses oreilles" ou "Ne pas en croire ses yeux".

Ou, dans le registre populaire : "Être sur le cul" ou "Rester sur le cul" et "Laisser sur le cul" ou "Mettre sur le cul".

  • et "Se trouer le cul" : se donner de la peine pour faire quelque chose, se donner du mal, s'échiner.

On dit par exemple : "Sur la vie d'ma reum, le mec l'a dû s'trouer le cul pour trouver tous ces trucs !".

Ou : "J'me suis troué l'cul à rénover c'te bagnole".

Source : wiktionary.org

Quand les "Coquilles" deviennent des "Couilles"... ou plutôt : des "Bourdons" !

L'une des légendes circulant sur l'origine de l'utilisation du mot "Coquille" en typographie, affirme que la celle-ci tiendrait précisément son nom de l'omission de la lettre "q" dans le mot "Coquille", qui prendrait alors la forme cocasse "couille" ("testicule" en argot) .

Une histoire de "q" dont on ne peut que s'amuser lorsque l'on connaît l'importance de ce genre d'acte manqué !

  • C'est tout d'abord l'écrivain français André Gide, qui rapporta dans son "Journal", à la date du 15 décembre 1937, l'anecdote suivante : "On raconte que Rosny, exaspéré par les erreurs que les protes faisaient ou laissaient passer, écrivit un article vengeur intitulé "Mes coquilles". Quand Rosny le lendemain ouvrit le journal, il lut avec stupeur, en gros caractères, cet étrange titre : "Mes couilles". Un prote, négligent ou malicieux, avait laissé tomber le q…". Une savoureuse anecdote qu'il avait déjà racontée dans une lettre à Jean Cocteau, le 18 janvier 1931.
  • Le sujet inspira également le facétieux Boris Vian, qui énonça le problème en ces termes, dans une lettre du 13 octobre 1954, adressée au collège de Pataphysique : "Axiome : retirez le Q de la coquille : vous avez la couille, et ceci constitue précisément une coquille".
  • Enfin, l'humoriste Pierre Desproges s'en amusa le 11 juin 1986, dans l'une de ses "Chroniques de la haine ordinaire", intitulée "Coquilles" : "Le 19 avril 1911, dans un article du "Journal officiel de la République" concernant les nouvelles réglementations en vigueur dans le commerce des œufs de poule, il était stipulé que quel que soit leur calibre, les couilles devaient être propres et exemptes de duvet au moment d'être exposées à l'étalage. Vous aurez compris que la lettre "q" du mot "coquille" avait disparu au moment de l'impression du journal".

Ainsi le mots "Couille" est-il en tous cas resté, dans le registre argotique, pour parler d'une bourde ou d'une erreur.

La vérité oblige cependant à préciser qu'une telle disparition de la lettre "q" ne constitue pas une "coquille" au sens originel, mais un "bourdon", ainsi que je l'explique dans un autre article de J'aime les Mots.

Source : wikipedia.org

"La libido".

Ce mot latin désigne :

  • dans le domaine médical, la recherche instinctive du plaisir et, particulièrement, du plaisir sexuel,
  • ainsi que, en psychologie, l'énergie psychique vitale ayant sa source dans la sexualité au sens large.

Source : www.cnrtl.fr

"No zob in job".

"No zob in job !" ou "Pas de sexe au boulot !"

Cette locution du registre familier en forme de paronomase relève de ce que l'on appelle "l'anglais de cuisine".

Et elle constitue une façon amusante de dire : "Pas de sexe au boulot !".

C'est bien connu, savoir contrôler sa libido évite souvent moult problèmes.

C'est en tous cas ce que tous mes psychiatres ont toujours essayé de me faire comprendre !