27 façons de dire "Les testicules".

Des testicules sur une statue

Comme pour tout ce qui a trait au sexe, mais davantage encore cette fois sans doute, le registre argotique est extrêmement riche pour désigner les testicules, puisque l'on peut tout aussi bien évoquer "les balloches" que "les ballutrines", "les boules", "les burnes", "les couilles", "les glaouis", "les grelots", "les joyeuses", "les roubignoles", "les roupettes", "les roustons" ou "les valseuses".

Le registre familier nous offre "les bonbons", "les choses de la vie" et "les coucougnettes". Ainsi que l'anglicisme "les balls".

Ainsi que cinq idiotismes avec des noms de fruits et légumes : "les noisettes", "les noix", "les olives", "les pruneaux" et "les prunes".

Voire six, si l'on prend en compte l'expression argotique "Avoir les patates au fond du filet".

Et trois autres idiotismes alimentaires : "les chouquettes", "les amourettes" et "les rognons" ; ces deux derniers désignant des testicules d'animaux.

Étonnamment, le langage courant ne nous propose aucun mot !

Tandis que nous en trouvons tout de même trois dans le registre soutenu, avec "les bourses", "les gonades" et "les parties" ou "les parties génitales".

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Les organes génitaux masculins".

les « testiboules », les « couillasses », les « castagnettes », les « roubignoles », les « sac à jus », les « raisins secs », les « précieuses », les « bouboules », les « boulettes », la « paire sacrée ».

13 façons de désigner les organes génitaux masculins.

Les organes génitaux masculins sur une statue

On répugne souvent à évoquer le pénis et les deux testicules, lesquels constituent, réunis, "l'appareil génital masculin" (langage courant).

Certains parlent des "attributs masculins", "des attributs sexuels", des attributs virils" et d'autres des "parties génitales", "des parties intimes" ou "des parties viriles" (registre soutenu),

D'autres encore évoqueront simplement, par ellipse, les seuls "attributs" et "parties".

Les plus nombreux utilisent cependant les formules "les bijoux de famille" ou "le service trois pièces" (registre familier) voire "le bazar" ou "le paquet" (registre argotique).

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Les testicules".

"Habiter à Fourqueux n'est pas un gage de libido surdéveloppée".

Rien n'indique en effet que cette ancienne localité des Yvelines (78) ayant fusionné avec celle de Saint-Germain-en-Laye (78) au 1er janvier 2019, soit un repaire d'échangistes et de libertins.

Mais il est vrai que le fait qu'en soit originaire l'une de nos amies étudiantes parfaitement nymphomane, nous avait bien fait rire, mes amis et moi, au début des années 1980...

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre le mot « Fourqueux » et la locution verbale argotique « Fourre queue ».

"Avoir un cheveu sur la langue".

Il s'agit d'une appellation très imagée du Susseyement" ou "Sigmatisme frontal", plus communément appelé, dans le registre familier, "Zozotement", "Zézaiement", ou "Zézayement".

Ce vice de prononciation consiste notamment à prononcer incorrectement les "s". C’est-à-dire à les prononcer en mettant la langue entre les dents, au lieu d’en appliquer le bout sur les dents d’en haut. Ce qui a naturellement tendance à donner le son "Che" au lieu de "Se".

Par exemple :

  • "Il est caCHé" au lieu de "Il est caSSé".
  • "LâCHer ses souliers" ou "LaCer ses souliers".

Voire - ce qui peut vraiment prêter à confusion et amener à des situations très ambiguës - :

  • "LêCHe-moi !" au lieu de "LaiSSe-moi !".

"Le syndrome de Bonnie et Clyde".

Il s'agit de l'attirance et de l'excitation sexuelle provoquées par ... les criminels ! En particulier lorsqu'ils se sont rendus coupables de faits particulièrement abominables ou affreux.

Cette paraphilie tire son nom des célèbres bandits américains du début des années 30, Bonnie Parker et Clyde Barrow, immortalisés par le film américain de 1967 du réalisateur américain Arthur Penn, "Bonnie and Clyde", ainsi que par les superbes disques et chansons éponymes de 1968 de Serge Gainsbourg.

Son autre nom est l'"hybristophilie" ; dont l'"enclitophilie" est une variante, concernant les femmes criminelles.

"Le bol fécal".

Cette locution désigne la masse de matières fécales présentes dans le rectum avant l'évacuation.

Autrement dit, les excréments présents juste avant la défécation.

Et ne doit donc en aucune façon exciter les éventuels coprophiles ou scatophiles !

"Le travestissement".

Cette paraphilie relativement connue possède - me semble-t-il - l'énorme mérite de ne guère nuire à qui que soit, puisqu'il s'agit de l'utilisation maniaque par un individu des vêtements ou accessoires du sexe opposé.

Par exemple :

  • jupe ou robe, bijoux, chaussures à talons, perruque à cheveux longs pour un homme.

Un homme travesti en fillette

  • et pantalon, veste, chemise, cravate et cheveux courts pour une femme.
L'actrice états-unienne Glenn Close, travestie en homme, dans le film irlando-britannique "Albert Nobbs", de Rodrigo García (2011)
L'actrice états-unienne Glenn Close, travestie en homme, dans le film irlando-britannique "Albert Nobbs", de Rodrigo García (2011)

"Un meurt-de-faim" et "Un mort de faim".

  • un "meurt-de-faim" est une personne manquant du strict nécessaire et n’ayant même pas de quoi manger,
  • tandis qu'un "mort de faim" est :
    • au sens propre : une personne décédée par suite d'un manque de nourriture,
    • et au sens figuré, dans le registre familier, : une personne - dans l'immense majorité des cas, reconnaissons-le messieurs, un homme - en manque de sexe, ayant tendance  à se ruer sur tout partenaire potentiel, comme le ferait un individu privé de nourriture depuis longtemps.