Quel est le genre du mot "Gens" : masculin ou féminin ?

"Gens" est un mot masculin.

  • Mais qui devient féminin lorsqu'il est précédé d'un adjectif qualificatif épithète.

On dit par exemple : "Les bonnes gens".

  • Si l'adjectif qualificatif précédant immédiatement "Gens" se termine par un "e", "Gens demeure masculin.

On dit ainsi : "Rencontrer de tels honnêtes gens est un plaisir".

  • Si cet adjectif est lui-même précédé d'un pronom relatif interrogatif (comme "qui" ou "quel") ou exclamatif ("quel...!"), ce pronom prend le genre de l'adjectif.

On dit ainsi : "Quels honnêtes gens !".

Et : "De quelles gentilles gens parlez-vous ?".

  • Les adjectifs ou pronoms placés avant "gens" sont féminins ; mais ceux placés après sont masculins.

On dit ainsi : "Toutes ces bonnes gens parmi lesquels j'ai grandi sont vertueux".

  • Quand on a plusieurs adjectifs avant gens, le genre de tous ces adjectifs est déterminé par celui qui le précède immédiatement.

On dit ainsi : "Quels bons, gentils et braves gens ! ("braves" étant masculin, "quels", "bons" et "gentils" se mettent également au masculin).

  • Le pronom "tout" placé seul avant "gens" se met au masculin.

On dit ainsi : "Tous ces gens sont admirables".

Source : www.francaisfacile.com

"La bougrerie" ou "Une bougrerie".

Ce substantif féminin relève du registre désuet.

Et il désigne, selon le contexte, deux choses pour le moins différentes :

  • le coït anal, autrement dit la sodomie,

On dit par exemple : "Je ne suis pas un spécialiste de la bougrerie, mais il m'arrive de la pratiquer".

  • mais également : un excès de langage.

On dit par exemple : "Je me délecte parfois des bougreries de l'un de mes amis quelque peu excessif".

Sources : www.cnrtl.fr et www.lalanguefrancaise.com

"Un cadavre dans le placard".

Cette curieuse locution nominale en forme d'idiotisme corporel relève du registre familier.

Et elle désigne, au sens figuré : un lourd secret enfoui profondément, une affaire peu avouable, que l’on ne tient pas à divulguer ; une affaire scandaleuse que l'on aimerait garder secrète.

On dit par exemple : "Chaque parti a des cadavres dans son placard".

Sources : wiktionary.org et www.expressio.fr

"Voir le coup venir" ou "Voir venir le coup" et "Ne pas voir le coup venir" ou "Ne pas voir venir le coup"

Ces différentes locutions verbales relèvent toutes du registre familier.

Et elles signifient, au sens figuré :

  • "Voir le coup venir" ou "Voir venir le coup" : anticiper une action, ne pas se faire prendre par surprise.

On dit par exemple : "Je voyais bien le coup venir : j'avais pris mes précautions !".

Et l'on dit également, dans le langage courant et au sens figuré : "Voir venir le grain".

  • et "Ne pas voir le coup venir" ou "Ne pas voir venir le coup" : ne pas avoir anticipé une action, se faire prendre par surprise.

On dit par exemple : "Mon frère a perdu son travail : il n'a pas vu le coup venir !".

Source : www.languefrancaise.net

Pourquoi dire : "En look, on dirait un ch'val d'arçon" !

L'antiquaire française Caroline Margeridon
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 8 mars 2023, la marchand d'art française Caroline Margeridon, dans l'émission "Affaire conclue", de Sophie Davant, sur la chaîne de télévision publique française France 2.
Et pas, en français : "D'ASPECT, on dirait un chEval d'arçon" !

On ne dit pas : "Mais au final, c'est toujours la même chose" !

Le journaliste sportif français Benoît Cosset
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 8 mars 2023, le journaliste français Benoît Cosset, dans l'émission "La grande soirée", qu'il présentait, sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Mais, par exemple : "Mais FINALEMENT, c'est toujours la même chose" ou "Mais POUR FINIR, c'est toujours la même chose" !

J'ai d'ailleurs déjà consacré un article à cette utilisation fautive de la formule "Au final".

On ne dit pas : "La malchanche la poursuivit" :

Le journaliste français François Morin

Ainsi qu'a lamentablement pu l'écrire, le 21 octobre 2014, le journaliste français Fabien Morin, dans un article du site tvmag.lefigaro.fr, consacré à son collègue Thomas Sotto, découvert ce 10 mars 2023.

Mais, en français : "La malchanche L'A poursuivI" ou "La malchance lE poursuivit" !

Article de Fabien Morin du 21 octobre 2014

On ne dit pas : "Déjà pour qu'il ait été entré en première mi-temps" !

Le journaliste sportif français Yoann Riou

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 8 mars 2023, le journaliste français Yoann Riou, dans l'émission "La grande soirée", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.

Mais : "Déjà pour qu'il SOIT entré en première mi-temps" ou "Déjà pour qu'ON L'AIT FAIT RENTRER en première mi-temps" !

Pourquoi dire : "I'z'avaient le plus gros smile que j'ai jamais vu" ?

Le père Matthieu Jasseron

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 10 mars 2023, le Père Matthieu Jasseron, dans l'émission "C dans l'air", sur la chaîne de télévision publique française France 5.

Mais : "ILS avaient le plus gros SOURIRE que j'ai jamais vu" ?

On ne dit pas : "Alors qu'i suffit juste de lire des lettres" !

L'humoriste français Thomas Ngijol

Ainsi que peut le déclarer, l'humoriste français Thomas Ngijol, dans sa saynète "Lettre du cousin camerounais".

Mais : "Alors qu'iL suffit TOUT SIMPLEMENT de lire des lettres" !

On ne dit pas : "C'est vrai qu'y a un sujet Campos" !

Le journaliste sportif français Philippe Sanfourche
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 9 mars 2023, le journaliste sportif français Philippe Sanfourche, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard "L'Équipe du Soir", sur la chaîne de télévision française L'Équipe.
Mais : "C'est vrai qu'IL y a un PROBLÈME Campos" !