"Cis", "Cisgenre", "Cissexuel" ou "Cissexuelle" et "La cisidentité" ou "La cissexualité".

Ces différents néologismes barbares désignent un type d'identité de genre où le genre ressenti d'une personne correspond au genre assigné à sa naissance, la personne étant alors dite "cisgenre" ou "cissexuelle" (abrégés en "cis").

Définitions

Les sociologues états-uniennes Kristen Schilt et Laurel Westbrook définissent l'adjectif "cisgenre" (en anglais "cisgender") comme un terme qualifiant "les individus dont le genre de naissance, le corps et l'identité personnelle coïncident", à l'opposé donc du terme "transgenre".

Dans le détail, d'après l'écrivaine et militante Julia Serano, "cissexuel" est un adjectif utilisé dans le contexte des questions de genre pour décrire " les personnes qui ne sont pas transsexuelles et qui ont toujours connu leurs sexes physique et mental alignés", alors que "cisgenre" est un terme désignant ceux qui ne se considèrent pas transgenres (une catégorie culturelle plus large que le terme "transsexuel", qui est plus médical).

Il existe un certain nombre de dérivés de ces termes, notamment : "homme cis" pour une personne de sexe masculin se considérant comme tel et "femme cis" pour une personne de sexe féminin se considérant comme telle.

Étymologie

Le mot "cisgenre" tire son origine du préfixe cis- dérivé du latin, qui signifie "du même côté" et est l'antonyme du préfixe trans- également dérivé du latin.

On retrouve par exemple ce sens dans les termes "Gaule cisalpine" et "Gaule transalpine".

Ou dans la distinction cis-trans en chimie. Le sociologue Alexandre Baril explique que dans "les dictionnaires de langue française, en sciences pures, l’adjectif cis est employé comme antonyme de trans, le premier référant à un élément qui est du même côté, le second, qui, dans ses origines latines, signifie "par-delà", référant à un élément appartenant aux deux côtés. Plus généralement, le préfixe trans, par opposition au préfixe cis, indique une transformation. Le préfixe cis est accolé aux termes de sexe et de genre pour désigner les personnes qui ne font pas de transition de sexe".

Dans le cas des genres, le préfixe cis- dénote pour quelqu'un l'alignement de son identité de genre avec le sexe qui lui a été assigné à la naissance.

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "Sa femme, qui était dans son domicile" !

la journaliste française Florence O'Kelly

Ainsi qu'a pu le déclarer, le 17 février 2023, la journaliste française Florence O'Kelly dans l’émission "22H Darius Rochebin", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Mais : "Sa femme, qui était À son domicile" !

"Y avoir péril en la demeure" et "Ne pas y avoir péril en la demeure".

Ces deux jolies locutions verbales en forme d'idiotismes architecturaux relèvent du langage courant.

Et elles signifient respectivement :

  • au sens propre dans le domaine juridique :
    • "Péril en la demeure" :  danger sur le point de survenir, situation critique où il est urgent d'agir, car le moindre retard pourrait causer préjudice.

Un film français, réalisé en 1985 par Michel Deville porte ce titre.

Affiche du film français "Péril en la demeure" de Michel Deville (1985)

    • "Y avoir péril en la demeure"  : y avoir un risque à attendre, à rester sans agir, à ne pas trouver de solution à un problème ; devoir agir rapidement.

On dit par exemple : "Protéger les guépards est une priorité car il n'en reste plus que quelques milliers en liberté : il y a péril en la demeure".

  • et par extension, au sens figuré :
    • "Il n'y a pas péril en la demeure" : il n'y a pas d'urgence ; rien ne presse, on ne risque rien à attendre.

On dit par exemple : "Il faudra songer à refaire la toiture du garage, mais il n'y a pas péril en la demeure : elle peut encore tenir quelques années".

Sources : vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca, www.expressio.fr, wiktionary.org et lalanguefrancaise.com

"Vidéo protection" et "Vidéo surveillance".

Ces deux substantifs féminins ne doivent pas être confondus car ils désignent des réalités sensiblement différentes, que la CNIL nous explique très clairement :

  • les dispositifs de vidéoprotection filment la voie publique et les lieux ouverts au public : rue, gare, centre commercial, zone commerciale, stade, piscine, plage, etc.

Panneau "Site sous vidéoprotection"Un agent surveillant des écrans de caméras de vidéoprotection

On dit par exemple : "Christian Estrosi, le maire de Nice (06), est un fervent partisan de la vidéo protection de ses concitoyens".

Une caméra de vidéoprotection dans une rue françaiseUne caméra de vidéoprotection

  • tandis que les dispositifs de vidéosurveillance filment les lieux non ouverts au public : réserve d'un magasin, entrepôts, copropriété fermée, etc.

On dit par exemple : "Ce patron a omis de signaler à ses employés que la réserve de son magasin était placée sous vidéosurveillance".

Panneau "Établissement sous vidéosurveillance"Des images de vidéosurveillance d'entrepôt

 

 

Une caméra de vidéosurveillance dans un entrepôtDes caméras de vidéosurveillance dans un entrepôt

Dans tous les cas, les dispositifs doivent être conformes aux règles protectrices des données personnelles.

Ainsi, les personnes filmées doivent être informées de leur droit d'accès aux images. Lesquelles doivent être conservées pendant une durée limitée (en général, pas au delà d'un mois).

Mais vous êtes bel et bien fliqués ! Pardon : protégés !

Des caméras de vidéoprotection

Source : www.cnil.fr

Pourquoi dire : "I' nous avaient fait quand même un brief sur le soft power" ?

Le journaliste français Didier François

Ainsi qu’a pu le déclarer, le 14 février 2023, le journaliste français Didier François, dans l’émission "Brunet, Hammett et compagnie", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Et pas , en français : "ILS nous avaient fait quand même un TOPO sur lA MANIÈRE DOUCE" !

Pourquoi dire et écrire : "Ceci est un deepfake" !

Le journaliste français Mathieu Belliard

Ainsi qu'a lamentablement pu le faire, le 23 février 2023, le journaliste français Mathieu Belliard, dans l'émission C à vous, sur la chaîne de télévision publique française France 5.

Et pas, en français : "Ceci est un HYPERTRUCAGE VIDÉO",  "Ceci est unE INFOX VIDÉO" ou "Ceci est unE VIDÉOTOX" !

Le terme anglais "Deepfake" est en effet un mot-valise formé à partir de "deep learning" ("apprentissage profond") et de "fake" ("faux", "contrefait") désignant une technique de synthèse multimédia reposant sur l'intelligence artificielle.

Celle-ci peut servir à superposer des fichiers vidéo ou audio existants sur d'autres fichiers vidéo (par exemple changer le visage d'une personne sur une vidéo) ou audio (par exemple reproduire la voix d'une personne pour lui faire dire des choses inventées).

Et cette technique peut être utilisée pour créer des infox et des canulars malveillants.

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "Qu'ce soit moins pire que c'qui était prévu" !

Le journaliste sportif français Bertrand Latour

Ainsi qu’a pu le déclarer, le 14 février 2023, le journaliste sportif français Bertrand Latour, dans l’émission vespérale d’Olivier Ménard "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.

Mais : "QuE ce soit moins GRAVE que cE qui était prévu" !

"Aussi pire" n'est qu'un affreux barbarisme.

On ne dit pas : "Cet été j'ai été en Moldavie" !

Le journaliste français Renaud Pila

Ainsi qu’a pu le déclarer, le 14 février 2023, le journaliste français Renaud Pila, dans l’émission "Brunet, Hammett et compagnie", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.

Mais : "Cet été JE SUIS ALLÉ en Moldavie" !

"Le miracle des loups".

L'actrice italienne Rosanna Schiaffino, dans le film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)

Cette locution verbale est à l'origine le titre d'un roman historique français de Henry Dupuy-Mazuel paru en 1924 et adapté au cinéma en 1924 par Raymond Bernard et en 1961 par André Hunebelle, avec l'acteur Jean Marais dans le rôle principal.

"Le miracle des loups", roman historique français de Henry Dupuy-Mazuel paru en 1924

Affiche du film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)Affiche du film français "Le miracle des loups" d'André Hunebelle (1961)

Elle est devenue une expression en forme d'idiotisme animalier après que le journaliste sportif français Didier Roustan ait commencé à l'utiliser, au début des années 2020, dans l'émission vespérale d'Olivier Ménard "l'Équipe du soir", diffusée quotidiennement sur la chaîne de télévision française "l'Équipe du soir".

Le journaliste sportif français Didier Roustan

Et que ses différents collègues reprennent après lui la formule.

Elle désigne ainsi désormais, au sens figuré, dans le domaine sportif et en particulier en football : un miracle, un fait exceptionnel.

On dit par exemple : "Sauf miracle des loups, le PSG ne passera pas en quarts de finale".

"Un bras de fer".

Un bras de fer

Cette locution verbale en forme d'idiotisme corporel relève du langage courant.

Et elle désigne :

  • au sens propre : un jeu sportif entre deux personnes qui empoignent chacun le poignet de l’autre et forcent chacun vers la main non utilisée pour lui faire toucher la table.
  • et au sens figuré : un conflit entre deux parties.

On dit par exemple : "Le bras de fer entre les deux enseignes risque de durer".

Et en particulier :

    • en sport : un duel,

On dit par exemple : "Les deux clubs ont entamé un bras de fer pour le gain du championnat".

    • et en politique : une tactique d’intimidation visant à faire céder l’adversaire en lui laissant croire qu’il se heurte à une détermination infaillible.

On dit par exemple : "Le gouvernement a engager un bras de fer avec les syndicats".

Source : wiktionary.org