"Superbe" est un joli adjectif du langage courant qui nous vient du latin "superbus" ("orgueilleux") et qui signifie, selon le contexte :
produisant une forte impression par sa beauté, sa grandeur, son éclat, ses hautes qualités ; admirable, grandiose, imposant, magnifique, majestueux, merveilleux.
Le cours Mirabeau à Aix-en-Provence (13), la fontaine moussue et la statue du Roi René, au loin
Ou : "Ce type a des fesses superbes".
radieux, splendide ; particulièrement agréables, en parlant de conditions météorologiques.
On dit par exemple : "Voilà bien une superbe journée d'automne".
ou : admirable, magnifique, sublime ; atteignant un haut degré de perfection, excellent dans son genre ou dans une qualité particulière.
On dit par exemple : "Cette jeune fille a été superbe de maîtrise : elle n'a jamais tremblé et mérite amplement sa victoire".
tandis que "La superbe" est un substantif féminin désignant, dans le registre soutenu : une assurance orgueilleuse, se manifeste par l'air, le maintien.
On dit par exemple : "Admirez la superbe de ce magnifique frison !".
Cette locution adjectivale en forme d'idiotisme textile relève du langage courant.
Et elle désigne un genre littéraire et un genre cinématographique, tous deux dérivés des oeuvres littéraires du XIXe siècle, elles-mêmes inspirées des bretteurs du XVIIe siècle :
le roman de cape et d'épée est une forme de roman dit populaire. Cette forme se retrouve dans le cinéma et le jeu de rôle.C’est un roman historique, dont l'histoire se déroule pour l’essentiel entre les XVe et XVIIIe siècles, qui privilégie les péripéties, les rebondissements et le suspense, et qui accorde une place importante aux duels et à l’escrime. Les premiers romans de cape et d’épée ont été publiés sous forme de feuilletons dans la presse populaire au XIXe siècle.
il s’agissait à l'origine de la comédie de cape et d'épée, un genre dramatique représenté par des auteurs comme Scarron et Thomas Corneille, et fidèlement adapté de la Comedia de capa y espada espagnole, une sorte de drame domestique fortement intriguée et remplie d’imbroglios très compliqués et féconds en événements tragiques.
Les personnages portaient une cape et une épée, symboles de la fonction ou de l'état d'une personne, qui marquaient sa position et son rang.
On appela, ensuite, par abus de langage, "drames de cape et d’épée" des pièces à effets violents, à incidents tumultueux et où de grands coups d’épée tranchaient les situations et l’on appliqua le même nom aux romans d’aventures mettant en oeuvre des procédés analogues.
Le nom générique "De cape et d'épée" est dû au romancier français Ponson du Terrail mais aussi au roman d’Amédée Achard, "La Cape et l'Épée", en 1875.
le film de cape et d'épée est un genre cinématographique ayant pour contexte les époques allant du Moyen Âge à la veille de la Révolution française, en passant par la Renaissance, les guerres de religion, les siècles de Louis XIII et de Louis XIV.
Ce sous-genre du film historique a très tôt fait l’objet de différentes adaptations, inspirées par des oeuvres littéraires du XIXe siècle d'Edmond Rostand, de Paul Féval et surtout d'Alexandre Dumas.
L'oeuvre fondatrice du genre, en France, pourrait être "L'assassinat du duc de Guise", en 1908.
Et en 1921, Henri Diamant-Berger réalise la première grande adaptation des "Trois Mousquetaires", avant que tous les classiques ne soient adaptés : "Le Bossu", "Le Capitaine Fracasse", etc.
Si le genre est peut-être traité avec moins d'éclat qu'en Amérique, il est culturellement plus proche de la réalité : les Français introduisent la pointe de paillardise qui fait défaut aux États-uniens et surtout, les réalisateurs peuvent tourner en décors naturels, dans maints châteaux historiques ou demeures authentiques.
Ce genre connut en France ses plus grandes heures de gloire au cours des années 1950-1960. Deux oeuvres à la Libération, "Le Bossu" (1944) de Jean Delannoy et "Le Capitan" (1946) de Robert Vernay, amorcèrent en effet le genre.
Mais c'est surtout Gérard Philipe qui a ouvert la voie avec sa célèbre incarnation de "Fanfan la Tulipe" en 1952 de Christian-Jaque en 1952.
Georges Marchal prit ensuite le relais avec "Les Trois Mousquetaires" d'André Hunebelle (1953), "Le Vicomte de Bragelonne" de Fernando Cerchio (1954), "Les Aventures de Gil Blas de Santillane" de René Jolivet et Ricardo Munoz Suay (1956).
Avant de céder la place, dès 1957, à Jean Marais qui fut le héros de "La Tour, prends garde !" de Georges Lampin (1957) et enchaîna avec "Le Bossu" et "Le Capitan" en 1960, "Le Capitaine Fracasse" et "Le miracle des loups" en 1961 et "Le masque de fer "en 1962.
C'est enfin Gérard Barray qui, apparaissant dans un second rôle auprès de Jean Marais dans "Le Capitaine Fracasse", prit la relève, principalement dans des réalisations de Bernard Borderie : "Les Trois Mousquetaires" (1961), "Le Chevalier de Pardaillan" (1962), "Hardi ! Pardaillan" (1964) et "Scaramouche" d'Antonio Isasi-Isasmendi (1963).
Le réalisateur français André Hunebelle est assurément l'un des maîtres du genre et Claude Carliez le maître d'armes de la plupart des films du genre.
Dans le genre, on trouve également des déclinaisons humoristiques comme "Cadet Rousselle" d'André Hunebelle (1954) ou historiques comme "Cartouche" de Philippe de Broca et "Mandrin, bandit gentilhomme" de Jean-Paul Le Chanois (1962). Sans oublier la saga sentimentale d'"Angélique, Marquise des anges" de Bernard Borderie (5 films entre 1964 et 1968).
Plus récemment, c'est en France que le genre trouva un nouveau souffle grâce aux deux adaptations réalisées avec succès par Jean-Paul Rappeneau (qu'il avait déjà brillamment abordé en 1971 avec "Les Mariés de l'an II") : "Cyrano de Bergerac" avec Gérard Depardieu (1990) et "Le hussard sur le toit" avec Olivier Martinez (1995). Philippe de Broca tourna une nouvelle version du "Bossu" avec Daniel Auteuil et Fabrice Luchini (1997). Et une version féminine, "La Fille de d'Artagnan" avec Sophie Marceau, réalisée par Bertrand Tavernier en 1994, renforça ce nouvel élan, que confirma la version plus moderne de "Fanfan la Tulipe", réalisée par Gérard Krawczyk (2003).
En revanche, quelques tentatives comiques s'apparentant vaguement au genre n'attirèrent pas beaucoup de public et semblèrent même signifier un coup d'arrêt au retour du film de cape et d'épée inauguré dans les années 1990 : "Le Libertin" de Gabriel Aghion (2000), le lamentable "Blanche" de Bernie Bonvoisin (2002) ou "Les aventures de Philibert, capitaine puceau" de Sylvain Fusée (2011).
De nombreux feuilletons télévisés ont également abordé le genre : "Thierry la Fronde" (1963), "Le chevalier Tempête" (1967), "Lagardère" (1967), "Thibaud ou les croisades" (1968), "D'Artagnan" (1969), "Quentin Durward" (1971), "La dame de Monsoreau" (1971), "Mandrin" (1972), "La Révolte des haïdouks" (1972), "La Juive du château Trompette" (1974), "D'Artagnan amoureux" (1977), "Gaston Phébus" (1978) ou "Le Chevalier de Pardaillan" (1988).
Aux États-Unis
Dans le cinéma anglo-saxon, on trouve trois grands cycles de films de cape et d'épée :
la période 1920-1929 de Douglas Fairbanks : "Le signe de Zorro", "Les Trois Mousquetaires", "Robin des Bois", etc.
la période 1935-1941 d'Errol Flynn : "Capitaine Blood", "Les aventures de Robin des Bois", etc.
les années 1950 avec "Ivanhoé", "Le vagabond des mers", etc.
Dans le registre cocasse, il faut citer "L'étroit mousquetaire" du français Max Linder (1922). Ainsi que les deux films de George Sidney : "Les Trois Mousquetaires" (1948) et "Scaramouche" (1952).
Dans les années 1970, Richard Lester marqua un retour fougueux au genre avec "Les Trois Mousquetaires" (1973), "On l'appelait Milady" (1974) et "Le Retour des Mousquetaires" (1988);
Et l'une des dernières réalisations anglo-saxonnes du genre est "L’homme au masque de fer" de Randall Wallace (1998).
Autrefois, les gardiens de troupeaux qui vivaient au rythme des jours et des nuits, tout au long de l'année, guettaient l'apparition de la première étoile dans le ciel, le soir, pour rentrer à la bergerie. Et il en était de même le matin : lorsque la dernière étoile brille avant le lever du Soleil (l'étoile qui annonce le matin), il était temps de sortir les moutons.
En réalité, ce que l'on désigne par la locution nominale féminine "L'étoile du Berger" n'est pas une étoile mais une planète, puisqu'il s'agit de Vénus.
Certes, de prime abord, ce point brillant, visible dans le ciel du matin ou du soir, peut se confondre avec une étoile mais Vénus est un point étincelant relativement proche de nous (environ 42 millions de kilomètres au plus près ; le Soleil étant à 150 millions de kilomètres de nous).
Vénus, qui doit son nom à la déesse romaine de la Beauté et de l'Amour (pour les Babyloniens, elle était "Ishtar"), est une planète aussi grande que la Terre et située entre le Soleil et nous.
Il s'agit d'une planète dite "intérieure", à l'instar de Mercure, qui, par conséquent, est toujours visible, du point de vue terrestre, non loin de l'astre solaire.
C'est pour cela qu'on ne peut l'admirer que dans les lueurs de l'aube ou du crépuscule, et jamais au milieu de la nuit.
Vénus est la deuxième planète du Système solaire par ordre d'éloignement au Soleil, et la sixième plus grosse aussi bien par la masse que le diamètre.
Vénus orbite autour du Soleil tous les 224,7 jours terrestres. Avec une période de rotation de 243 jours terrestres, il lui faut plus de temps pour tourner autour de son axe que toute autre planète du Système solaire. Comme Uranus, elle possède une rotation rétrograde et tourne dans le sens opposé à celui des autres planètes : le soleil s'y lève à l'Ouest et se couche à l'Est.
Vénus ne possède pas de satellite naturel.
Elle est parfois appelée la "planète soeur" de la Terre en raison des similitudes relatives de leurs diamètres, masses, proximités au Soleil et compositions.
Par d'autres aspects, elle est radicalement différente de la Terre : son champ magnétique est bien plus faible et elle possède une atmosphère beaucoup plus dense, composée de dioxyde de carbone à plus de 96 %.
La pression atmosphérique à la surface de la planète est ainsi 92 fois supérieure à celle de la Terre, soit environ la pression ressentie, sur Terre, à 900 mètres sous l'eau.
Elle est de loin la planète la plus chaude du Système solaire - même si Mercure est plus proche du Soleil - avec une température de surface moyenne de 462 °C.
La planète est enveloppée d'une couche opaque de nuages d'acide sulfurique, hautement réfléchissants pour la lumière visible, empêchant sa surface d'être vue depuis l'espace. Bien que la présence d'océans d'eau liquide à sa surface par le passé soit supposée, la surface de Vénus est un paysage désertique sec et rocheux où se déroule toujours un volcanisme. La topographie de Vénus présente peu de reliefs élevés et consiste essentiellement en de vastes plaines géologiquement très jeunes : quelques centaines de millions d'années.
En tant que deuxième objet naturel le plus brillant du ciel nocturne après la Lune, Vénus peut projeter des ombres et peut quelquefois être visible à l'oeil nu en plein jour. Vénus étant une planète intérieure, elle reste proche du soleil dans le ciel, apparaissant soit à l'Ouest juste après le crépuscule, soit à l'Est peu avant l'aube. Vénus a fait l'objet des premières observations astronomiques et a été la première planète dont l'Homme ait tracé les mouvements, dès le deuxième millénaire avant notre ère. Elle a aussi été intégrée à de nombreuses mythologies en tant qu'étoile du matin et étoile du soir puis, par la suite, a été source d'inspiration pour les écrivains et les poètes. Elle est également connue dans la culture occidentale sous le nom d'"étoile du berger".
Vénus a été un objectif privilégié pour les premières explorations interplanétaires du fait de son faible éloignement de la Terre. C'est la première planète visitée par un véhicule spatial (Mariner 2 en 1962) et la première où une sonde spatiale se soit posée avec succès (Venera 7 en 1970). Les épais nuages de Vénus rendant impossible l'observation de sa surface en lumière visible, les premières cartes détaillées ont été réalisées à partir des images de l'orbiteur Magellan en 1991. Des projets d'astromobiles (rovers) et de missions plus complexes ont également été envisagés.
Sources : www.futura-sciences.com et wiktionary.org
Il s'agit de la deuxième personne du pluriel du verbe "tabler" à l'indicatif imparfait.
Et non du substantif masculin "Un tablier", désignant le plus souvent un équipement de travail couvrant l'avant du corps.
Il peut être porté pour protéger les vêtements et son porteur de possibles éclaboussures, déchirures et coupures ou pour des raisons d'hygiène. Comme par exemple dans le domaine du jardinage, de la poissonnerie ou de la cuisine.
J'aime beaucoup ce joli verbe qui relève du langage courant.
"Songer" signifie :
rêver, laisser errer sa pensée, s'abandonner à la rêverie (être "songeur").
On dit par exemple : "La nuit dernière, j'ai songé à nos prochaines vacances : peut-être que nous pourrions aller en Italie cet été ?".
et "Songer à" :
avoir quelque chose, quelqu'un présents à l'esprit ; réfléchir, se soucier de, s'intéresser, s'occuper de, veiller à.
On dit par exemple : "Ne songeons plus à tout cela et amusons-nous pour une fois !".
prendre ses dispositions en vue de quelque chose ; avoir l'intention de faire quelque chose ; envisager, projeter de, se proposer de.
On dit par exemple : "Je ne supporte plus d'avoir ma belle-mère à la maisonà longueur d'année. Je songe à me débarrasser d'elle".
ou :penser, réfléchir, se dire intérieurement que.
On dit par exemple : "Il faudra que je songe aller enterrer le cadavre de ma belle-mère plus profondément : j'ai remarqué que le chien grattait sous le pommier".