"Prendre au trébuchet".

Cette expression du registre familier signifie, au sens figuré : amener habilement quelqu’un à faire une chose qui lui est désavantageuse, ou qui est contraire à ce qu’il avait prévu.

Et elle fait référence à un type de piège à oiseaux appelé "Trébuchet".

Source : wiktionary.org

"Un coeur à prendre" et "Prendre à coeur", "Avoir à coeur" et "Tenir à coeur".

Ces deux locutions du langage courant en forme d'idiotismes corporels signifient respectivement :

  • "Un coeur à prendre" : une personne libre de toute liaison amoureuse.

On dit par exemple : "À 31 ans passés, la princesse est toujours un coeur à prendre".

  • et "Prendre à coeur", "Avoir à coeur" et "Tenir à coeur" : s'affecter de quelque chose, y attacher une grande importance, y être très sensible.

On dit par exemple :

    • "Je prend à coeur de citer mes sources",
    • "J'ai à coeur de répondre le plus rapidement possible aux lecteurs J'aime les mots qui commentent mes articles",
    • et : "Ne pas utiliser d'anglicismes me tient particulièrement à coeur".

Sources : www.cnrtl.fr, wiktionary.org et www.linternaute.fr

"Prendre la tangente".

En géométrie, une droite est appelée "Tangente" lorsqu'elle ne touche un cercle qu'en un seul point.

La locution verbale "Prendre la tangente" signifie donc :

  • au sens propre : s'écarter d'un mouvement.

On dit par exemple : "Sous la présidence de Donal Trump, de plus en plus de pays et de dirigeants ont pris la tangente par rapport aux États-Unis d'Amérique".

  • et au sens figuré, dans le registre familier :
    • s'échapper, s'enfuir, s'en aller, partir.

On dit par exemple : "Une partie des collégiens a pris la tangente pour aller au parc".

Cette utilisation date du XIXe siècle et nous vient en droite ligne de l'argot des étudiants de l'école Polytchnique, qui l'employaient pour dire "S'enfuir de l'école".

Ils utilisaient le mot "Tangente" pour désigner leur épée, car, correctement portée, celle-ci est tangente aux bandes rouges du pantalon de leur uniforme, vue de face.

    • ou : s'esquiver, se tirer d'affaire adroitement.

On dit par exemple : "J'ai pris la tangente avant le discours".

Source : wiktionary.org, www.defense.gouv, www.languefrancaise.net, www.expressions-francaises.fr et www.linternaute.fr

"Prendre une tôle" ou Se prendre une tôle".

Cette locution verbale du registre argotique signifie "Échouer lamentablement, subir un échec cuisant".

On dit par exemple : "Le Classico n'a plus vraiment d'intérêt ; l'Ohème n'a plus battu le PSG depuis novembre 2011 et se prend une tôle au moins une fois sur deux".

Ne dites pas : "Prendre en flagrant délit" !

Mais : "SURPRENDRE en flagrant délit" !

"Donner un savon" ou "Passer un savon" et "Prendre un savon", "Recevoir un savon" ou "Se faire passer un savon".

Ces locutions verbales du registre familier signifient respectivement :

  • "Donner un savon" ou "Passer un savon" : réprimander, gronder. Sévèrement ou non.
  • et "Prendre un savon", "Recevoir un savon" ou "Se faire passer un savon" : être réprimandé, grondé. Sévèrement ou non.

"Mettre un taquet" ou "Prendre un taquet".

Ces deux locutions verbale relèvent du registre familier. Et elles signifient :

  • "Donner une gifle" et "Recevoir une gifle",

On dit par exemple : "Faut jamais donner un taquet à une gonzesse".

Ou : "Moi si je prends un taquet, j'en mets un en retour".

  • ou, pour les Marseillais et les Provençaux : "Donner des coups" ou "Donner un coup" et "Recevoir des coups" ou "Recevoir un coup", lesquels coups peuvent être plus ou moins violents,

On dit par exemple : "Les keufs ont arrêté Kevin parce qu'il avait mis un taquet à un parisien et qu'il lui cassé trois dents sans faire exprès".

Ou : "Moi je n'y vais pas : je ne veux pas me prendre un taquet".

"Se prendre le bec" ou "Une prise de bec".

Ces deux expressions en forme d'idiotisme animalier relèvent du registre familier.

Assimilant l'être humain à un oiseau, le "bec" désignant bien sûr la "bouche", elles désigne et signifie respectivement, au sens figuré :

  • "Une prise de bec" : une dispute, une altercation.

C'est à dire un échange bref et brutal de propos vifs, de répliques désobligeantes.

On dit par exemple : "Je vais éviter de faire de la fumée avec mon barbecue ce midi, je voudrais éviter une nouvelle prise de bec avec notre voisin".

  • Et "Se prendre le bec" :se disputer, échanger de façon brève et brutale des propos vifs, des répliques désobligeantes.

On dit par exemple : "Mon épouse s'est encore pris le bec avec la gardienne, ce samedi".

Source : www.larousse.fr