Il s'agit des véritables noms de ce que l'on appelle dans le langage courant "La chair de poule".
Employons le terme idoine
Le français comporte d’innombrables mots ou locutions nominales aux significations souvent très précises, malheureusement trop peu usités.
Rien de tel qu’une lecture régulière des articles de cette collection pour vous les rappeler ou faire connaître.
Et vous permettre à l’avenir de davantage les employer, au moins occasionnellement, à bon escient.
Dans le même esprit, je vous recommande la lecture de ma collection « Utilisons le verbe idoine« .
Nombre total d’articles prévus dans cette collection : 587
"Effectuer une miction".
Cette locution verbale appartient au registre soutenu ainsi qu'au vocabulaire et jargon médical.
Il s'agit en effet de la façon idoine de désigner ce que nous appellons dans le langage courant "Uriner " et dans le registre familier "Faire pipi".
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Uriner" en français.
"Une gravelle" et "La gravelle".
Ces deux substantifs féminins du registre désuet désignent :
- "Une gravelle" : une concrétion rénals granuleuss plus petits qu'un calcul, ordinairement de la grosseur d'une tête d'épingle,
- et "La gravelle" : par métonymie, la maladie caractérisée par la formation de ces concrétions, dont l'élimination peut causer de vives douleurs. Que l'on appelle désormais "la lithiase rénale".
On ne dit pas : "C'est comme à l'époque, quand les français et les anglais..." !
Ainsi que j'ai pu le lire dans les sous-titres de la VOSTF du film états-unien des frères Bobby et Peter Farrelly "Terrain d'entente", sorti en 2005.
Mais bien évidemment : "C'est comme AUTREFOIS, quand les français et les anglais..." !
"À l'époque" n'a en effet jamais signifié "Autrefois".
"L'appendice nasal".
Il s'agit tout simplement du véritable nom de ce que l'on appelle plus familièrement : le nez !
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Le nez" en français.
On ne dit pas : "Mais comment elle se fait la confiance ?" !
Comme a pu le déclarer la journaliste française Sonia Mabrouk, le 17 mars 2021, dans son émission Midi News, sur la chaîne de télévision française d'information en continu CNews.
Mais :
- "Mais comment elle se CONSTRUIT la confiance ?",
- "Mais comment elle s'ÉLABORE la confiance ?",
- "Mais comment elle s'ÉTABLIT la confiance ?",
- ou "Mais comment elle s'instaure la confiance ?" !
Parce qu'elle a accumulé ce jour là, en a peine vingt minutes, pas moins de sept tournures de phrases, sinon fautives, du moins - pour moi - indigne d'une professionnelle du verbe expérimentée comme elle peut l'être, je lui décerne donc mon label de médiocrité "Fâchés avec le français"
.
Ne dites pas : "Du même nom" !
Mais : "Homonyme" !
Par exemple : "Il s'agit de l'adaptation cinématographique du roman homonyme" au lieu de "C'est l'adaptation cinématographique du roman du roman du même nom".
"L'halitose".
Ce substantif féminin désigne ce que l'on appelle communément "La mauvaise haleine", c'est à dire : une haleine dont l'odeur est désagréable, voire incommodante.
Cette nuisance très fréquente atteint environ la moitié de la population adulte du monde occidental.
Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Avoir mauvaise haleine".
Source : www.commeunefleche.com
On ne dit pas : "Est-ce qu'i' marche vraiment ?"
Comme l'a lamentablement déclaré l'animateur français Jérôme Anthony, le 17 mars 2021, dans l'émission "Un trésor dans votre maison", sur la chaîne de télévision française 6Ter.
Mais : "Est-ce qu'iL FONCTIONNE vraiment" ?
On ne dit pas : "Face à la hausse des attentats" !
Ainsi que j'ai pu l'entendre, le 24 janvier 2021, dans le documentaire français "Nice sous l'occupation", réalisé en 2020 par Cécile Bonneau et diffusé sur RMC Découverte.
Mais : "Face à la MULTIPLICATION des attentats" !
Ou : "Face à la hausse DU NOMBRE des attentats" !
On ne dit pas : "Faire un travail qualitatif" ni "Offrir un service qualitatif" !
Mais, à tout le moins : "Faire un travail DE QUALITÉ" et "Offrir un service DE QUALITÉ" !
Et, idéalement : "RÉALISER un travail SOIGNÉ" et "FOURNIR un service SOIGNÉ" !
L'adjectif "Qualitatif" s'applique en effet à ce qui est relatif à la qualité, du domaine de la qualité.
Par opposition à l'adjectif antonyme "Quantitatif", s'appliquant à ce qui est relatif à la qualité, du domaine de la qualité.
On ne dit pas : "C'est un club qui pourrait être en plus mal état que ça" !
Comme l’a déclaré, le 21 janvier 2021, le journaliste sportif français Grégory Schneider, dans l’émission vespérale d’Olivier Ménard "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.
Mais : "C'est un club qui pourrait être en plus MAUVAIS état que ça" !