en informatique, de l'entrée de données dans un système informatique,
en politique, du facteur d'impulsion qui aboutit à une action, une décision,
et, en économie, de l'ensemble des biens et services entrant dans le processus de production (matières premières, énergie, main-d'œuvre, etc.).
Et notamment des produits apportés aux terres et aux cultures (engrais, amendements, produits phytosanitaires, activateurs ou retardateurs de croissance, semences (et plants)).
L'antonyme de "Input" ("Output" ou "Extrant") est un élément sortant d'un processus, en général à destination d'un marché ou de l'environnement.
l'action de se rebeller, de se révolter contre l'autorité de l'État, contre le pouvoir ou l'ordre établi,
par métonymie, l'ensemble des rebelles armés ("La rébellion sandiniste"),
en droit, le fait de s'opposer à l'exécution des lois ou autres actes ou ordres de l'autorité publique au moyen de violences et voies de fait exercées contre ceux qui ont officiellement charge de procéder à cette exécution,
de façon usuelle, l'action de se révolter contre quelque chose, la désobéissance, l'insubordination ("Faire acte de rébellion").
Ainsi appelait-on courammentMaurice Couve de Murville, né le 24 janvier 1907 et mort le 24 décembre 1999.
Ce haut fonctionnaire gaulliste, diplomate et homme politique français, rejoint les rangs de la France Libre en 1943, avant de devenir ambassadeur en Égypte, aux États-unis et en Allemagne de l'Ouest.
Sa prestigieuse carrière diplomatique et sa fidélité au général lui valent d'être le dernier ministre des Affaires étrangères de la IVe République et le premier de la Ve République. Et d'exercer cette fonction dix années durant, ce qui constitue un record pour un hôte du quai d'Orsay.
Éphémère ministre de l'Économie et des Finances après les événements de Mai 68, il devient ensuite le dernier Premier ministre du général de Gaulle (1968-1969), puis député (1973-1986) et sénateur (1986-1995).
Cette syncope de la locution "À bas le costume", désigne à la fois :
une doctrine vestimentaire imposée par Mobutu Sese Seko au Zaïre, entre 1972 et 1990.
Afin d'affranchir la population de la culture coloniale, elle interdisait le port du costume et de la cravate au profit d'un veston d'homme, sans col, taillé dans un tissu léger et généralement à manches courtes.
ledit veston lui-même.
Dans les faits, l'abacost devint le symbole vestimentaire de la nomenklatura au pouvoir, et son obligation disparut avec le retour du multipartisme.
On notera que de nos jours, plusieurs personnalités politiques se plaçant en marge du système capitaliste occidental, tel que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un, portent encore l'abacost.
Il s'agit d'une rue parisienne située dans le très chic 1er arrondissement, menant du 244 rue de Rivoli au 1 boulevard de la Madeleine et au 23 rue des Capucines.
Créée le 13 septembre 1719 par Charles Ier François Frédéric de Montmorency-Luxembourg, sous le nom de "rue de Luxembourg" puis "rue neuve de Luxembourg", elle à pris son nom actuel le 16 août 1879.
Lequel rend hommage, rappelons-le, au très injustement méconnu Pierre-Joseph Cambon, né le 10 juin 1756 et mort le 15 février 1820, un négociant en toiles, député montagnard de l'Hérault (34) à la Convention nationale, dont il fut le président à plusieurs reprises.
La locution "rue Cambon" est souvent utilisée par les journalistes, fervents utilisateurs de métonymies, car elle abrite tout à la fois la Cour des Comptes et le siège historique de la maison Chanel.
la Cour des Comptes est une juridiction financière française de l'ordre administratif, chargée principalement de contrôler la régularité des comptes publics. Connue du grand public pour son célèbre "rapport public annuel", elle est installée depuis 1912 dans le Palais Cambon, au n°13 de la rue.
Par métonymie, on la désigne souvent sous le nom de "les sages de la rue Cambon" ou même "la rue Cambon".
quant à la maison Chanel, Coco Chanel a débuté en 1910 comme modiste au n°21, puis ouvert, en 1918, sa maison de haute couture au n°31, adresse à la laquelle se réfèrent du reste directement les noms des parfums Chanel "N°31", puis "31 rue Cambon".
Là encore, par métonymie, la société et la marque sont souvent désignées comme "La firme de la rue Cambon" ou "La société de la rue Cambon" et "La marque de la rue Cambon".
Cette locution nominale qui relève du domaine politique, désigne une formule concise, un court extrait de discoursou une brève citation publique, destiné à marquer les esprits et être repris dans les organes d'information.
Quelques exemples - parmi tant d'autres - de petites phrases politiques passées à la postérité :
"Je vous ai compris !" (Charles de Gaulle, le 4 juin 1958 à Alger),
"On peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant l’Europe ! l’Europe ! l’Europe !" (Charles de Gaulle, lors d'un entretien avec Michel Droit, le 14 décembre 1965),
"La politique de la France ne se fait pas à la corbeille" (Charles de Gaulle, le 28 octobre 1966),
"Vive le Québec libre !" (Charles de Gaulle, le 24 juillet 1967, à Montréal (Québec) (Canada),
"Le bruit et l'odeur" (Jacques Chirac, dans son discours d'Orléans (45), le 19 juin 1991),
"Je vous demande de vous arrêter !" (Édouard Balladur, au soir de la proclamation des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, le 7 mai 1995),
"Casse-toi alors, pauv' con !" (Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture, le 23 février 2008).
Il s'agit du surnom de l'homme politique américain Lyndon Baines Johnson, né le 27 août 1908 et mort le 22 janvier 1973, plus souvent connu en France sous le nom de Lyndon B. Johnson.
Locution recommandée en décembre 2017, par la Commission d'enrichissement de la langue française, en liaison avec les services de l'Académie française.
Et pas : "Une liste noire", "Être inscrit sur liste noire" ou "Inscrire sur liste noire" !
Il s'agit d'un document rassemblant les noms d'individus ou d'entités (concrètes ou virtuelles) jugés indésirables, hostiles ou ennemis par une personne, un groupe ou une organisation donnée.
La plus célèbre des listes noires fut assurément "La liste noire de Hollywood". Créée le 25 novembre 1947 à la suite d'une annonce de la MPAA (Motion Picture Association of America), elle recensait les artistes à qui les studios hollywoodiens refusaient tout emploi, parce qu’ils les soupçonnaient de sympathie avec le parti communiste américain.