"Faire feu de tout bois" et "Faire flèche de tout bois".

Ces deux expressions du langage courant en forme d'idiotisme botanique et d'idiotisme militaire signifient :

  • être opportuniste, tenter de mettre à profit tout ce qui se présente,
  • se servir de toutes les ressources dont on dispose, mettre tous les moyens en oeuvre pour réussir.

Sources : www.languefrancaise.net et wiktionary.org

 

"À tout bout de champ".

Cette expression en forme d'idiotisme botanique relève du registre familier.

Et elle signifie : à chaque instant, à tout propos, sans cesse, sans arrêt, constamment, toujours.

Elle s'utilise plutôt dans un sens négatif, lorsque l'on évoque quelque chose de non souhaitable ou non souhaité.

On dit par exemple : "Il existe bien des façons de ne pas s'exclamer Merde ! à tout bout de champ".

Ou : "Je me demande ce que peut bien faire mon fils de 15 ans dans les toilettes... il y va à tout bout de champ !".

"Toucher du bois".

Cette expression du langage courant s'utilise pour conjurer le mauvais sort.

On l'utilise souvent en se touchant la tête ou en touchant celle de quelqu’un, afin de sous-entendre que l'on a ou que cette personne a "une tête de bois".

On dit par exemple : "Jusqu'ici - je touche du bois - je suis parvenu à échapper aux différents mouvements de grève ayant affecté les transports en commun". Sous-entendu : et j'espère bien que cela pourra perdurer.

"Une tête de bois".

Cette locution nominale peut désigner tout aussi bien :

  • au sens propre : une tête en bois, sur laquelle on travaille une perruque.

On dit également "Une tête à perruque".

  • et, au sens figuré, une personne réfractaire, têtue.

"L'oreille du boxeur" ou "L'oreille en chou-fleur".

Oreille en chou-fleur ou "othématome"

Il s'agit d'un hématome de l'oreille, appelé "Othématome", qui se caractérise par une accumulation de sang dans le pavillon (oreille externe), le plus souvent à la suite d'un traumatisme contondant de type coup de poing.

On le retrouve fréquemment chez les boxeurs ainsi que chez les joueurs de rugby.

 

19 façons de dire "Se donner du mal".

Le registre argotique est relativement riche lorsqu'il s'agit de vouloir dire "Se donner du mal", puisque l'on peut tout aussi bien : "Se casser le bol", "Se casser le tronc" (idiotisme botanique), "Se casser le baigneur" ou "Se casser la paillasse".

On peut même "Se casser le cul" voire "Se crever le cul" (idiotismes corporels du registre vulgaire) !

Le registre familier nous offre "Se casser la nénette" ou "Se casser la tête".

Ainsi que les idiotismes numériques "Se couper en quatre", "Se mettre en quatre" ou "Se plier en quatre".

Et l'on dira, dans le langage courant, "Se décarcasser", "Se démener" ou "Se donner de la peine".

Localement, les provençaux disent "Se lever le maffre". Et les marseillais : "Se crever le bédélet" ou "Se lever l'âme", que je reconnais avoir personnellement adopté depuis mon arrivée à Aix-en-Provence (13) en 1999.

Enfin, nos amis québecois disent "Se fendre en quatre" (registre familier) voire "Se fendre le cul en quatre" (idiotisme corporel du registre argotique).

"Une redingote de sapin", "Un costume en sapin" et "Un costard en sapin".

Ces trois locutions nominales désignent toutes un cercueil, autrefois fabriqué en sapin, :

  • "Une redingote de sapin", est le nom qu'on lui donnait, au XVIIIe siècle, dans le registre désuet,
  • "Un costume en sapin", est le nom qu'on lui donne aujourd'hui, dans le registre familier,
  • et "Un costard en sapin"est le nom qu'on lui donne aujourd'hui, dans le registre argotique.

Source : www.expressio.fr

"L'oreille en choux-fleur".

Oreille en chou-fleur ou "othématome"

Il s'agit d'un hématome de l'oreille, qui se caractérise par une accumulation de sang dans le pavillon (oreille externe), le plus souvent à la suite d'un traumatisme contondant de type coup de poing.

On parle également de "L'oreille du boxeur".

"Sentir le sapin".

Cette locution verbale en forme d'idiotisme botanique appartient au registre argotique.

Et elle signifie, au sens figuré : n'avoir plus longtemps à vivre.

Elle remonte au XVIIe siècle, une époque où le bois de sapin était utilisé pour fabriquer les cercueils et où, par conséquent, son odeur, était annonciatrice d'une mort prochaine.

Source : www.linternaute.fr et www.expressio.fr

"Une liane"

Ce substantif féminin désigne :

  • au sens propre : une plante grimpante très allongée à tige extrêmement souple.

Sa caractéristique est d'utiliser d'autres végétaux comme les arbres mais aussi des supports verticaux artificiels (murs, pergola) pour monter vers la canopée, afin de bénéficier d'un meilleur ensoleillement.

Accessoirement, elle sert de moyen de locomotion :

    • à certains singes,

Un singe et son petit, suspendu à une lianeUn orang-outan, suspendu à une liane

    • ou héros arboricoles tels que "Tarzan" ou "Rahan".
Johnny Weissmuller (1904-1984), dans le rôle de Tarzan, "l'homme-singe" (12 films entre 1932 et 1948)
Johnny Weissmuller (1904-1984), dans le rôle de Tarzan, "L'homme-singe" (12 films entre 1932 et 1948)

Dessin original de Rahan, à l'encre, par André Chéret

 

  • et au sens figuré : une femme longiligne à la silhouette élancée.

Une liane (femme très élancée)Une liane (femme très élancée)