Pourquoi dire : "On a senti que c'est elle qui avait un peu leadé cette équipe" !

Le logotype de France Télévisions pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020

Comme a pu le déclarer, le 29 juillet 2021, l'une des deux commentatrices des épreuves de tir à l'arc féminin des Jeux olympiques de Tokyo 2020, diffusées sur la chaîne de télévision publique française France 2.

Mais : "On a senti que c'est elle qui avait un peu MENÉ cette équipe" !

"Le coup du chapeau".

Cette locution nominale masculine en forme d'idiotisme vestimentaire relève du jargon sportif.

Et elle désigne en français ce que les anglophones appellent "un hat trick".

Pourquoi dire : "Vous êtes beaucoup plus fitté que vos adversaires" ?

L'ancienne cavalière française Virgiinie Coupérie-Eifffel

Comme a pu le déclarer, le 21 août 2021, l'ancienne cavalère française Virginie Coupérie-Eiffel, dans le JO Club, sur la chaîne de télévision publique française France 2, à l'adresse du champion olympique français de pistolet à 25 m tir rapide, Jean Quincampoix.

Et pas : "Vous êtes beaucoup plus AFFÛTÉ que vos adversaires" !

Ou : "Vous êtes beaucoup EN FORME que vos adversaires" !

On ne dit pas : "Merci pour le support" !

Six coureurs de BMX aux Jeux olympiques de Tokyo 2020

Comme a pu le déclarer, le 30 juillet 2021, à l'issue de sa course, l'un des trois pilotes finalistes français de BMX aux Jeux olympiques de Tokyo 2020 (Romain Mahieu, Sylvain André et Joris Daudet), sur la chaîne de télévision publique française France 2.

Mais bien évidemment : "Merci pour le SOUTIEN" !

On ne dit pas : "Faire une performance".

Mais : "OBTENIR une performance", "RÉALISER une performance" ou "RÉUSSIR une performance" !

"Un client", "Un gros client", "Un sacré client" ou "Un sérieux client".

  • Le substantif masculin "Client" désigne, dans le langage courant, au sens propre : une personne qui achète contre paiement, des fournitures commerciales ou des services,
  • tandis que les locutions nominales  "Un gros client", "Un sacré client" et"Un sérieux client" désignent, dans le registre familier et au sens figuré, dans le domaine sportif : un adversaire expérimenté et redoutable, dont on connait le parcours et le palmarès, et dont on prévoit qu'il va réaliser une performance excellente  voire exceptionnelle.

On dit par exemple : "Le prochain tireur est un gros client : vice-champion d'Europe et médaillé de bronze aux précédents Jeux olympiques".

Ou : "Cet athlète est un sérieux client : détenteur du record d'Europe, vice-champion du monde et vice-champion olympique en titre".

Elles ne doivent surtout pas être confondues avec la locution nominale "Un bon client", à laquelle j'ai déjà consacré un article.

"La petite finale", "La finale des perdants", "La finale de consolation", "La finale pour la troisième place" ou "La finale pour la médaille de bronze".

Ces différentes locutions verbales désignent : une rencontre sportive opposant les perdants des demi-finales de certains tournois à élimination directe, afin de déterminer qui occupera les troisième (pour le gagnant) et quatrième places (pour le perdant), derrière les première et deuxième places attribuées aux participants de la finale ou "grande finale" (respectivement le gagnant et le perdant de cette rencontre).

Cette rencontre est généralement disputée avant la finale ou "grande finale".

Source : wikipedia.org

 

Ne dites pas : "Faire tourner le chrono" ni "Faisons tourner le chrono" !

L'ancien champion de handball français Jérôme Fernandez, devenu entraîneur et consultant

Comme l'a fait, le 3 août 2021, l'ancien champion français de handball Jérôme Fernandez, devenu entraîneur et consultant, en commentant le quart de final olympique de handball masculin France-Quatar, sur la chaîne de télévision publique France 3.

Mais plutôt : "LAISSER tourner le chrono" et "LAISSONS tourner le chrono" !

Voire : "LAISSER tourner le chronographe" et "LAISSONS tourner le chronographe" !

Que signifient donc les sigles "DNF" et "DNS" en sport ?

Une régate féminine de planches à voile

Souvent aperçus lors des différentes retransmissions d'épreuves de course, lors des Jeux olympiques de Tokyo 2020, du 23 juillet au 8 août 2021, ces deux sigles anglophones signifient :

  • "DNF" : Do Not Finish.

C'est à dire : n'ayant pas terminé l'épreuve.

  • et "DNS" : Did Not Start.

C'est à dire : n'ayant pas pris le départ.

"La tête dans le guidon" ou "Le nez dans le guidon".

Ces deux locutions adverbiales en forme d'idiotismes corporels et d'idiotismes sportifs nous viennent naturellement du monde du cyclisme, puisqu'elles évoquent toutes deux l’image du cycliste en plein effort, courbé sur son vélo, qui n'a guère le loisir de penser à autre chose.

"Avoir le nez dans le guidon"

Et elles signifient, dans le registre familier et au sens figuré : très occupé, concentré sur un objectif ou une tâche, débordé par ses occupations, incapable de prendre du recul par rapport à la situation où l'on se trouve.

"Avoir le nez dans le guidon"

On dit par exemple : "Je ne t'ai pas appelé depuis un mois car j'avais la tête dans le guidon".

Ou : "Ce n'est peut-être pas le moment de t'inviter si tu as le nez dans le guidon actuellement ?".

Source : wiktionary.org

Pourquoi dire : "Check-over" ?

Le journaliste sportif français Julien Brun

Comme a pu le déclarer, le 29 juin 2021, le journaliste sportif français Julien Brun, durant ses commentaires de la rencontre Suède-Ukraine, des huitièmes de finale de l'Euro 2020 de football, sur la chaîne de télévision française TF1.

Et pas simplement; en français : "Validé !" !

Parce qu'il use et abuse des anglicismes de ce type, je lui lui décerne mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

On ne dit pas : "Gagner les États-Unis" !

L'ancienne championne française de basket-ball Céline Dumerc

Comme l'a déclaré, le 27 juillet 2021, l'ancienne championne française de basketball Céline Dumerc, dans le JO Club, sur la chaîne de télévision publique française France 2.

Mais : "BATTRE les États-Unis" ou "VAINCRE les États-Unis" !