"Un poulbot".

Un poulbot, peint par Francisque Poulbot

Ce substantif masculin désigne un enfant pauvre de Montmartre, un gamin de Paris (75), en référence au dessinateur français Francisque Poulbot, né le 6 février 1879 et mort le 16 septembre 1946, qui représenta de manière humoristique les gamins des rues de Paris, et en particulier de Montmartre.

Le peintre français Francisque Poulbot

Particulièrement reconnaissables, avec leurs vêtements bariolés et leurs cheveux en bataille, ces poulbots firent l'objet de millions de reproductions qui, encore dans mon enfance, dans les années 1960 ou 1970, décoraient les couloirs et les toilettes des appartements ou maisons des milieux populaires.

Un poulbot, peint par Francisque Poulbot

Source : www.cnrtl.fr

"L'effet Larsen".

Il s'agit du sifflement que l'on entend souvent lorsque quelqu'un s'apprête à parler dans un microphone.

Ce sifflement se produit en effet lorsque un émetteur (de type haut-parleur) et un récepteur (de type microphone) d'un système audio sont placés à proximité l'un de l'autre. Le son émis par l'émetteur est capté par le récepteur, qui le retransmet amplifié à l'émetteur.

Ce phénomène physique de rétroaction acoustique involontaire a été observé dès les débuts de la téléphonie et décrit par le physicien danois Soren Larsen.

Source : wikipedia.org

"L'effet Bohr".

Il s'agit de la diminution de l'affinité de l'hémoglobine pour l'oxygène (O2) lors d'une augmentation de la pression partielle en dioxyde de carbone (CO2) ou d'une diminution de pH.

Cet effet fut identifié en 1904 par le physiologiste danois Christian Bohr.

Source : wikipedia.org

"Le code Napoléon" ou "Le code napolonien".

Code Napoléon

Celui-ci été promulgué le 21 mars 1804 (30 ventôse an XII), par Napoléon Bonaparte sous le nom de "Code civil des Français", avant de recevoir d'une loi de 1807 le nom de "Code Napoléon".

Ce nom, que lui retirèrent les chartes de 1814 et 1830, lui fut rendu par un décret de 1852, "pour rendre hommage à la vérité historique".

Il reprend une partie des articles de la coutume de Paris (75) et du droit écrit du Sud de la France.

Modifié et augmenté à de nombreuses reprises à partir de la IIIe République, plus de la moitié des articles primitifs des titres II (statut des biens) et III (statut des relations entre les personnes privées) subsistent cependant (plus de 1 120 au début des années 2000 sur les 2 281 articles d'origine).

La Code Napoléon a bénéficié d'un immense rayonnement. Par les conceptions qui ont présidé à sa rédaction, il reste le type même du code moderne, bien que nombre de ses articles aient été changés et que d'autres aient vieilli. On comprend qu'à Sainte-Hélène Napoléon ait pu dire : "Ma vraie gloire, ce n'est pas d'avoir gagné quarante batailles ; Waterloo effacera le souvenir de tant de victoires. Ce que rien n'effacera, ce qui vivra éternellement, c'est mon Code civil".

Napoléon 1er

L'appellation "Le code napoléonien" ne doit pas être confondue avec "Les codes napoléoniens", qui désignent les  cinq codes juridiques promulgués en France, entre 1804 et 1810 à l'initiative de Napoléon Ier.

Source : wikipedia.org et www.universalis.fr

"Les codes napoléoniens".

Napoléon 1er

Il s'agit des cinq codes juridiques promulgués en France à l'initiative de Napoléon Ier :

  • le Code de procédure civile de 1806 (il cohabitera avec un autre code de procédure civile de 1975 à 2007, année où ce dernier le remplacera définitivement),
  • le Code de commerce de 1807 (remplacé par un nouveau code de commerce adopté en 2000 pour sa partie législative et 2007 pour sa partie règlementaire),
  • le Code d'instruction criminelle de 1808 (remplacé par le Code de procédure pénale en 1959),
  • et le Code pénal de 1810 (remplacé par le (Nouveau) Code pénal en 1994).

L'appellation "codes napoléoniens" ne doit pas être confondue avec celle de "code Napoléon", qui ne désigne que le Code civil.

Source : wikipedia.org

"Le boulevard Brune".

Il s'agit de l'un des boulevard des maréchaux, qui entourent la ville de Paris (75).

Son nom rend hommage au maréchal d'Empire Guillaume Marie-Anne Brune.

Et il a été indirectement repris par le groupe pop rock français BB Brunes, qui y répétait à l'époque de sa création.

"Le mot de Cambronne".

Cette expression désigne, dans le langage soutenu, le mot "Merde".

Elle fait référence au nom du général napoléonien, Cambronne, qui, aux dires de Victor Hugo, dans son célèbre roman de 1862, "Les Misérables", aurait prononcé ce mot, lors de la bataille de Waterloo (Belgique), le 18 juin 1815, où il commandait le dernier carré de la Vieille Garde.

Il s'agissait d'une réponse au général britannique Charles Colville, qui lui enjoignait à nouveau de se rendre, après qu'il ait déjà formulé son célèbre "La garde meurt mais ne se rend pas !".

 

"Le Corvin".

Dictionnaire encyclopédique du théâtre de Michel Corvin

Il s'agit du surnom donné au "Dictionnaire encyclopédique du théâtre", coordonné à partir de 1991 par l'universitaire français Michel Corvin.

Michel Corvin

Né le 10 septembre 1930 et mort le 20 août 2015, ce spécialiste du théâtre du XXe siècle, est l'auteur et le coordinateur de nombreux ouvrages, principalement sur le thème du théâtre, dont un second dictionnaire : le "Dictionnaire encyclopédique du théâtre à travers le monde" (2008).

"Wellington".

Cette localité de Nouvelle-Zélande, dont elle est la capitale depuis 1865, est également la deuxième ville la plus peuplée du pays.

Située à l'extrémité sud de l'île du Nord, dans la région de Wellington, au centre du pays, la ville de Wellington est la capitale de pays la plus australe.

Elle doit son nom à l'aristocrate anglo-irlandais Arthur Wellesley, 1er comte, puis marquis, et duc de Wellington.

Source : wikipedia.org

"Un violon d'Ingres".

Cette locution nominale désigne un passe-temps favori.

C'est à dire ce que l'on appelle "Un dada" dans le registre familier et que nos amis anglophones appellent "Un hobby".

À l'origine employée exclusivement pour les activités artistiques, elle s’utilise aujourd'hui dans un sens plus large pour toutes les activités auxquelles on se consacre en dehors de sa profession, pour se distraire ou assouvir une passion.

Cette expression du langage courant fait référence à la passion du peintre français Jean-Auguste-Dominique Ingres pour le violon et la musique.

On dit par exemple : "Le violon d'Ingres de l'auteur de J'aime les mots est de collectionner les mots, les expressions et les noms depuis son plus jeune âge".

Source : www.caminteresse.fr

"Une turlupinade".

Turlupin était le nom de scène (dans les farces) de l'acteur français Henri Legrand (dit Belleville dans les pièces sérieuses), né en 1587 et mort en 1637.

Ledit Turlupin formait, avec ses collègues boulangers du faubourg Saint-Laurent à Paris (75) Gros-guillaume et Gaultier-Garguille, un trio d'acteurs comiques amateurs rapidement incorporé, à la demande du cardinal de Richelieu (qu'ils avaient fait rire), à la prestigieuse troupe de l’Hôtel de Bourgogne, jugée trop triste.

Le jeu burlesque de Turlupin et de ses compagnons marqua suffisamment les esprits pour que le public parisien qualifie par la suite de "turlupinade" une charge un peu forcée ou une plaisanterie burlesque d’un comique un peu grossier, dénué de bon goût.

Et aujourd'hui, ce terme désuet, que j'aime à employer, désigne :

  • une plaisanterie de mauvais goût ou vulgaire,
  • et, surtout, : un mauvais jeu de mots !