"Être la bonté même", "Être la gentillesse faite femme" ou "Être la gentillesse faite homme".

Ces différentes locutions verbales appartiennent au langage courant.

Et elles signifient respectivement :

  • "Être la bonté même" : être d'une grande bonté, très bon.

On dit par exemple : "Ma grand-mère maternelle bien-aimée était la bonté même".

  • et "Être la gentillesse faite femme" ou "Être la gentillesse faite homme" : être d'une extrême gentillesse.

On dit par exemple : "Malgré son physique d'homme de main, qui effraie parfois certains, cet homme est la gentillesse faite homme".

"Une promesse de Gascon".

Carte de la Gascogne

J'aime beaucoup cette locution nominale féminine du langage courant qui désigne : une promesse excessive qui ne peut être tenue.

Cette expression nous vient du XVIe siècle, à une époque où les habitants de la Gascogne - une zone du Sud-Ouest de la France, couvrant principalement l'actuel Gers (32), les Landes (40)et les Hautes-Pyrénées (65), qui a disparu en tant que département ou région - étaient réputés faire d'excellents et courageux soldats.

Mais ces qualités reconnues étaient trop souvent vantées et exagérées par les Gascons eux-mêmes, que l'on considérait de ce fait comme des hâbleurs, des beaux parleurs, des menteurs, des vantards, auxquels on ne pouvait guère faire confiance.

Nombre d'entre eux avaient émigré à Paris (75) pour devenir soldat afin de sortir de leur misère, mais ils refusaient de l'avouer et cherchaient à faire croire qu'ils valaient mieux que ce qu'ils étaient réellement.

C'est de cette réputation que l'expression "Promesse de Gascon" est née, ainsi que la locution verbale "Parler en Gascon" qu'on pourrait aujourd'hui traduire par "Raconter des craques" ou le substantif féminin "Gasconnade" que l'on pourrait remplacer par le mot "Fanfaronnade".

On dit par exemple : "Je suis désolé M. le directeur, mais je vous ai fait une promesse de Gascon : je n'ai plus ni vodka, ni gin, ni whisky, ni porto, mais seulement... de l'eau du robinet.".

Sources : www.linternaute.fr et www.expressio.fr

"Tant bien que mal".

Cette locution adverbiale appartient au langage courant.

Et elle signifie : dans une certaine manière, mais pas très bien ; ni mal, ni bien, et avec difficulté ; plus ou moins ; difficilement.

On dit par exemple : "Je suis parvenu à finir ce roman tant bien que mal, mais ne me demande pas d'en lire d'autres du même auteur !".

Ou : "Je parviens à me servir tant que mal d'un ordinateur, mais je n'affectionne vraiment pas l'informatique".

Sources : dictionnaire.reverso.net, wiktionary.org, langue-francaise.tv5monde.com et www.expressio.fr

"En trombe" ou "Comme une trombe".

Ces deux locutions adverbiales appartiennentt au langage courant.

Et elles signifient : brusquement, soudainement, violemment ; à une très grande vitesse.

On dit par exemple : "Mes enfants arrivent en trombe lorsque je les appelle pour manger des crêpes, mais beaucoup plus lentement et calmement lorsqu'il s'agit de mettre la table ou d'effectuer leur devoirs".

Ou : "Mon mari est arrivé comme une trombe, de peur de rater quelques secondes du match de l'Ohème" ou "Finir en trombe".

Sources : wiktionary.org

"Un brouillard à couper au couteau".

Un brouillard à couper au couteau

Cette formule désigne, au sens figuré, dans le registre familier : un brouillard très dense, très épais.

On utilise également l'idiotisme alimentaire "De la purée de pois".

"En vertu de" ou "En vertu de quoi".

Cette locution prépositive du langage courant signifie, selon le contexte : par le pouvoir conféré, au nom de, en conséquence de, en raison de, par l’effet de.

On dit par exemple :

  • "Attention : vous pourriez être condamné en vertu d'une loi qui vient d'être votée récemment",
  • "En vertu de son caractère dangereux, ce type de jouet a été interdit",
  • ou : "Toutes nos installations ont été mises au norme il y a peu. En vertu de quoi, nous pouvons espérer que l'inspection se déroule sans anicroches".

Sources : www.linternaute.fr, wiktionary.org, dictionnaire.sensagent.leparisien.fr et dictionnaire.reverso.net

"Travailler comme une brute" et "Dormir comme une brute".

Ces deux locutions verbales du langage courant ne manquent sans doute pas de surprendre nos enfants et nos amis étrangers.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Travailler comme une brute" : travailler avec acharnement, sans répit.

On dit par exemple : "J'ai beau travailler comme une brute, arriver au bureau à 8H00 et ne jamais en partir avant 19H00, je ne m'en sors pas !".

Ou : "Autrefois, un mineur de fond devait travailler comme une brute pour gagner à peine de quoi survivre".

Un mineur de fond obligé de "travailler comme une brute"

  • "Dormir comme une brute" : dormir d'un sommeil particulièrement épais.

On dit par exemple : "J'ai eu toutes les peines du monde à réveiller mon père : il dormait comme une brute".

Un homme en train de "dormir comme une brute"

Et l'on dit également : "Dormir d'un sommeil de plomb".

 

Source : www.cnrtl.fr

"Les parents boivent, les enfants trinquent".

Ce très cynique proverbe du langage courant signifie, au sens figuré, que les enfants subissent les conséquences de l'alcoolisme de leurs parents.

Et cela, qu'ils soient victimes de violence ou de négligence ; ou qu'ils naissent avec un ou plusieurs handicaps liés à l'alcoolisme de leur mère avant et durant sa grossesse.

Le verbe "Trinquer" possède en effet une double signification, que j'ai déjà évoqué dans un autre article.

Sources : dictionnaire.reverso.net

"Voler de ses propres ailes".

Cette locution verbale du langage courage en forme d'idiotisme animalier signifie, au sens figuré : être autonome, indépendant ; subsister par ses propres moyens ; ne pas avoir besoin des autres pour faire quelque chose ; être capable d'agir par soi-même sans le secours d'autrui.

Par allusion à l'oisillon ayant suffisamment grandi pour quitter le nid et chercher tout seul sa nourriture.

On dit par exemple : "Mon fils aîné vole de ses propres ailes désormais".

Sources : www.expressions-francaises.fr et www.linternaute.fr