J'aime beaucoup cette locution nominale féminine du langage courant qui désigne : une promesse excessive qui ne peut être tenue.
Cette expression nous vient du XVIe siècle, à une époque où les habitants de la Gascogne - une zone du Sud-Ouest de la France, couvrant principalement l'actuel Gers (32), les Landes (40)et les Hautes-Pyrénées (65), qui a disparu en tant que département ou région - étaient réputés faire d'excellents et courageux soldats.
Mais ces qualités reconnues étaient trop souvent vantées et exagérées par les Gascons eux-mêmes, que l'on considérait de ce fait comme des hâbleurs, des beaux parleurs, des menteurs, des vantards, auxquels on ne pouvait guère faire confiance.
Nombre d'entre eux avaient émigré à Paris (75) pour devenir soldat afin de sortir de leur misère, mais ils refusaient de l'avouer et cherchaient à faire croire qu'ils valaient mieux que ce qu'ils étaient réellement.
C'est de cette réputation que l'expression "Promesse de Gascon" est née, ainsi que la locution verbale "Parler en Gascon" qu'on pourrait aujourd'hui traduire par "Raconter des craques" ou le substantif féminin "Gasconnade" que l'on pourrait remplacer par le mot "Fanfaronnade".
On dit par exemple : "Je suis désolé M. le directeur, mais je vous ai fait une promesse de Gascon : je n'ai plus ni vodka, ni gin, ni whisky, ni porto, mais seulement... de l'eau du robinet.".
Sources : www.linternaute.fr et www.expressio.fr