"En trombe" ou "Comme une trombe".

Ces deux locutions adverbiales appartiennentt au langage courant.

Et elles signifient : brusquement, soudainement, violemment ; à une très grande vitesse.

On dit par exemple : "Mes enfants arrivent en trombe lorsque je les appelle pour manger des crêpes, mais beaucoup plus lentement et calmement lorsqu'il s'agit de mettre la table ou d'effectuer leur devoirs".

Ou : "Mon mari est arrivé comme une trombe, de peur de rater quelques secondes du match de l'Ohème" ou "Finir en trombe".

Sources : wiktionary.org

"Un brouillard à couper au couteau".

Un brouillard à couper au couteau

Cette formule désigne, au sens figuré, dans le registre familier : un brouillard très dense, très épais.

On utilise également l'idiotisme alimentaire "De la purée de pois".

"En vertu de" ou "En vertu de quoi".

Cette locution prépositive du langage courant signifie, selon le contexte : par le pouvoir conféré, au nom de, en conséquence de, en raison de, par l’effet de.

On dit par exemple :

  • "Attention : vous pourriez être condamné en vertu d'une loi qui vient d'être votée récemment",
  • "En vertu de son caractère dangereux, ce type de jouet a été interdit",
  • ou : "Toutes nos installations ont été mises au norme il y a peu. En vertu de quoi, nous pouvons espérer que l'inspection se déroule sans anicroches".

Sources : www.linternaute.fr, wiktionary.org, dictionnaire.sensagent.leparisien.fr et dictionnaire.reverso.net

"Travailler comme une brute" et "Dormir comme une brute".

Ces deux locutions verbales du langage courant ne manquent sans doute pas de surprendre nos enfants et nos amis étrangers.

Et elles signifient respectivement, au sens figuré :

  • "Travailler comme une brute" : travailler avec acharnement, sans répit.

On dit par exemple : "J'ai beau travailler comme une brute, arriver au bureau à 8H00 et ne jamais en partir avant 19H00, je ne m'en sors pas !".

Ou : "Autrefois, un mineur de fond devait travailler comme une brute pour gagner à peine de quoi survivre".

Un mineur de fond obligé de "travailler comme une brute"

  • "Dormir comme une brute" : dormir d'un sommeil particulièrement épais.

On dit par exemple : "J'ai eu toutes les peines du monde à réveiller mon père : il dormait comme une brute".

Un homme en train de "dormir comme une brute"

Et l'on dit également : "Dormir d'un sommeil de plomb".

 

Source : www.cnrtl.fr

"Les parents boivent, les enfants trinquent".

Ce très cynique proverbe du langage courant signifie, au sens figuré, que les enfants subissent les conséquences de l'alcoolisme de leurs parents.

Et cela, qu'ils soient victimes de violence ou de négligence ; ou qu'ils naissent avec un ou plusieurs handicaps liés à l'alcoolisme de leur mère avant et durant sa grossesse.

Le verbe "Trinquer" possède en effet une double signification, que j'ai déjà évoqué dans un autre article.

Sources : dictionnaire.reverso.net

"Voler de ses propres ailes".

Cette locution verbale du langage courage en forme d'idiotisme animalier signifie, au sens figuré : être autonome, indépendant ; subsister par ses propres moyens ; ne pas avoir besoin des autres pour faire quelque chose ; être capable d'agir par soi-même sans le secours d'autrui.

Par allusion à l'oisillon ayant suffisamment grandi pour quitter le nid et chercher tout seul sa nourriture.

On dit par exemple : "Mon fils aîné vole de ses propres ailes désormais".

Sources : www.expressions-francaises.fr et www.linternaute.fr

"À l'emporte-pièce".

Cette locution adjective invariable qualifie :

  • et au sens figuré, des propos : hâtifs, globaux, sans nuance, âpres, mordants, tranchés, catégoriques.

On dit par exemple : "Il va falloir que Jacques se calme un peu en réunion : ses réflexions continuelles à l'emporte-pièce pourraient finir par sérieusement lui nuire".

Source : wiktionary.org

"Ouvrir la boîte à gifles" ou "Sortir la boîte à gifles".

"Ouvrir la boîte la gifles" ou "Sortir la boîte à gifles" (© Albert Uderzo / Hachette)

J'adore cette locution verbale du registre familier qui signifie : donner des coups, se battre, frapper, cogner, gifler.

Cette expression est notamment employée dans le domaine du rugby, sport viril s'il en est, afin de désigner une technique de jeu (ou d'anti-jeu) destiner à asseoir la domination d'une équipe.

"Ouvrir la boîte à gifles" lors d'une mêlée, en guise d'avertissement, a pour but de calmer les ardeurs de l’équipe adverse et notamment celles du talonneur.

Source : www.sudouest.fr

"Rire quand on se brûle" ou "Ne rire que quand on se brûle et "Sourire quand on se brûle" ou "Ne sourire que quand on se brûle".

La chanteuse britannique Victoria Beckham qui "rit quand elle se brûle"

J'aime assez ces deux locutions verbales qualifiant, au sens figuré et de manière très ironique, selon le contexte :

  • une personne qui n'a aucun sens de l'humour,

On dit par exemple : "Inutile de lui raconter la moindre blague ; il rit quand il se brûle".

  • une personne qui ne rit ou ne sourit jamais,

On dit par exemple : "Tu verrais mon nouveau patron : il sourit quand il se brûle".

  • ou enfin : une personne au visage tellement peu expressif, voire figé, qu'il nous donne le sentiment de ne pouvoir être affecté - à l'instar d'un sourire ou d'un rire, qui nous fait désserrer les dents - que par une brûlure.

On dit par exemple : "La mannequin et vedette britannique Saffron Burrows, qui joue l'inspectrice Serena Stevens aux côtés de Jeff Goldblum, dans la neuvième année du feuilleton états-unien New York section criminelle ne rit que quand elle se brûle".

La mannequin et actrice britannique Saffron Burrows, qui "rit quand elle se brûle"