Cette collection rassemble l’ensemble de mes articles consacrés à des expressions ou proverbes ne relevant pas d’une catégorie spécifique d’idiotismes ni d’un domaine d’activité particulier.
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J'ai toujours apprécié cette expression du registre soutenu, qui permet de dire de manière élégante : "On est bien obligé de constater" ou "Il faut bien constater".
On dit par exemple : "Force m'est de constater que l'emploi systématique de cette expression par les journalistes et hommes politiques français, qui en usent et abusent depuis quelque temps, a fini par me la rendre presque insupportable".
Ces deux locutions verbales du registre familier ont des significations fort différentes :
"Dorer la pilule" à quelqu'un signifie en effet, selon le contexte :
berner, duper une personne ; la flatter afin de la pousser à faire ou à accepter une chose à laquelle elle répugne.
On dit par exemple : "Je leur ai si bien doré la pilule qu’ils ont fini par me vendre leur terrain pour trois francs six sous".
ou : faire accepter un désagrément ou consoler d’une disgrâce, d’un refus, en l’accompagnant de promesses et de paroles aimables, bienveillantes, flatteuses voire mielleuses.
On dit par exemple : "Le directeur ne lui a donné ni augmentation ni promotion mais lui a bien doré la pilule".
tandis que "Se dorer la pilule" signifie : bronzer, se dorer au soleil.
On dit par exemple : "Mes filles ont passé leurs vacances à se dorer la pilule au bord de la piscine".
"Dorer une pilule" était autrefois un terme de pharmacie signifiant : la recouvrir d’une mince couche d’or afin que l'on puisse l'avaler sans sentir le goût, l'amertume du médicament.
Sources : wiktionary.org et dictionnaire.reverso.net
Cette expression du langage courant est souvent utilisée lorsqu'il s'agit de donner l'heure à 0H00 ou de commenter le passage au lendemain.
Elle perdurecurieusement aujourd'hui alors même qu'elle ne revêt aucune signification particulière.
"Il est minuit Docteur Schweitzer" est le titre d'une pièce de théâtre française de 1952 de Gilbert Cesbron, adaptée la même année au cinéma par André Haguet, avec le grand Pierre Fresnay dans le rôle du "Grand blanc de Lambaréné", Albert Schweitzer.
Les deux oeuvres sont fortement teintées de colonialisme et, il faut bien le dire, pour le film en tous cas, d'assez piètre qualité.
Cette expression du langage courant signifie, au sens figuré : avoir ce que l'on mérite, subir les conséquences de ses gestes, paroles ou décisions antérieures.
On dit par exemple : "Tu récoltes ce que tu as semé : sachant que le nouveau mari de ton ex-épouse est boxeur, il ne fallait pas vider tes vieux pots de peinture sur sa moto neuve".
Cette expression du langage courant, remonterait au XVIIIe siècle.
Et elle s'utilise :
autrefois (registre désuet) :
pour indiquer qu'un paiement, pour être retardé, n’en était pas moins assuré.
On disait par exemple : "Tu ne perds rien pour attendre : j'attends de grosses rentrées d'argent".
et, par extension : pour exprimer que le retard apporté à quelque chose n’était pas un préjudice et pouvait même devenir un avantage.
On disait par exemple : "Je tarde à vous livrer votre costume, mais vous ne perdrez rien pour attendre, car il n'en sera que plus beau".
et de nos jours, de façon le plus souvent ironique : pour indiquer que l’on infligera tôt ou tard à la personne à laquelle on s'adresse un châtiment, une punition, une vengeance ; que l'on n'oubliera pas ce qui vient de se passer.
On dit par exemple : "Tu peux bien rigoler, mais tu ne perds rien pour attendre !".
Voila bien trois locutions verbales en forme d'idiotismes vestimentaires et d'idiotisme corporel qui ne doivent pas manquer d'interloquer nos amis étrangers.
"Faire tomber la veste" ou "Tomber la veste" relèvent du registre familier et signifient :
ôter sa veste, l'enlever, la retirer.
En raison de la chaleur ou parce que l’on s’attend à rester longtemps ou à prolonger une action.
On dit par exemple : "On le sait, le président Macron n'hésite pas à tomber la veste".
et par extension : se préparer à se battre, se bagarrer.
On dit par exemple : "L'autre jour, mon collègue n'a pas hésiter à tomber la chemise en pleine rue, afin de prendre la défense d'une jeune femme molestée par son compagnon".
et "Être en bras de chemise" ou "Être en manches de chemise" appartiennent au langage courant et signifient : être vêtu simplement, de façon décontractée ; de son pantalon et de sa chemise, mais sans porter de veste ni de veston.
Ce qui n'empêche pas de porter une cravate.
Et - contrairement à ce que l'on pense souvent - n'implique pas forcément que les manches de la chemise soient retroussées.
On est donc "en bras de chemise" sitôt après avoir "tombé la veste".
À toutes fins utiles, précisons que la forme "Être en manches de chemise" est beaucoup moins usitée que la forme "Être en bras de chemise".
Sources : www.expressio.fr, www.languefrancaise.net et wiktionary.org
Cette expression du langage courant signifie, au sens figuré : être en situation d'opposition, de conflit, de grande hostilité ; être en très mauvais termes.
On dit par exemple : "Je m'entend à peu près bien avec mon beau-père mais je suis à couteaux tirés avec ma belle-mère".
Sources : www.larousse.fr, www.languefrancaise.net et www.expressions-francaises.fr
Cette expression en forme d'idiotisme religieux constitue une exclamation accompagnant la décision d'effectuer une dépense peu raisonnable ou d'acheter quelque chose sans regarder à la dépense, en étant davantage guidé par l'envie que par la raison.
Sources : wiktionary.org, dictionnaire.reverso.net et www.expressions-francaises.fr