"Une hypogée".

Ce terme désignait, dans l'antiquité, :

  • toute cavité souterraine : carrière, crypte, temple, tombeau.

On parle ainsi souvent d'hypogées lorsque l'on évoque, dans les documentaires, les différents tombeaux de la célèbre vallées des rois, en Égypte.

  • mais également le sous-sol des arènes ou des cirquescorrespondant aux coulisses des salles de spectacles actuelles.

"Une logomachie".

Ce mot du registre soutenu désigne, selon le contexte :

  • une querelle de mots, une dispute dont l'origine repose sur l'acception légèrement différente que l'on peut attribuer aux mêmes mots,
  • un discours oiseux et empreint de verbalisme.

"Logomacher", c'est donc se livrer à des "logomachies" ; parler pour ne rien dire.

"Un TOC".

Il s'agit d'un Trouble Obsessionnel Compulsif.

À savoir : un trouble psychique caractérisé par l'apparition répétée de pensées intrusives - les obsessions - produisant de l'inconfort, de l'inquiétude, de la peur ; et/ou de comportements répétés et ritualisés - les compulsions - pouvant avoir l'effet de diminuer ou de soulager une tension.

Les obsessions et les compulsions sont souvent associées (mais pas toujours) et sont généralement reconnues comme irrationnelles par les personnes sujettes au TOC.

Elles sont néanmoins irrépressibles et envahissantes, diminuant le temps disponible pour d'autres activités et menant parfois jusqu'à la mise en danger.

Elles ne se fondent généralement pas sur des interprétations délirantes et les symptômes peuvent s'exprimer de façon très variable d'un patient à l'autre, incluant phobie de la saleté, lavage des mains, vérifications répétées, etc.).

Et entre un tiers et la moitié des adultes présentant un TOC considèrent que les premiers symptômes sont apparus dans l'enfance.

Source : wikipedia.org

"Une syncope".

Ce terme polysémique peut désigner différentes choses, selon le contexte :

  • c'est ensuite, dans le domaine musical, un effet de contretemps par prolongation d'un temps faible sur un temps fort,
  • et c'est enfin, dans le domaine linguistique, un métaplasme consistant en la disparition d'un ou plusieurs phonèmes au sein d'un même mot.

"Une PC".

Ce sigle désigne une Perte de Connaissance, c'est à dire une rupture des relations conscientes d'une personne avec son entourage.

Lorsque la perte de connaissance est complète et de courte durée, on parle de "Syncope".

"Un TC" ou "Un TCC".

Il s'agit d'un Traumatisme Crânien ou d'un Traumatisme Cranio-Cérébral.

À savoir : un traumatisme concernant la partie haute du crâne contenant le cerveau ainsi que le cerveau lui-même.

Le SRAS

Il s'agit du syndrome respiratoire aigu sévère, une maladie infectieuse des poumons.

"Le patient zéro" ou "Le cas index".

Ces deux formules désignent la première personne d'une épidémie à avoir été contaminée par un agent pathogène.

Il peut s'agir d'un porteur sain, mais il est important de l'identifier afin de contenir la maladie et de s'assurer qu'une nouvelle épidémie ne reprendra pas.

Son identification permet en effet d'identifier les personnes ayant été en contact avec lui et donc potentiellement contaminées, ainsi que d'identifier par exemple les lieux à désinfecter en priorité.

  • Dans le cas de l'épidémie de SRAS, en 2002, le patient zéro ou cas index était l'occupant d'une chambre d'un hôtel de Hong-Kong.
  • Et pour l'épidémie de maladie à virus Ebola, en 2014, c'est un enfant de deux ans, mort le 6 décembre 2013, qui selon une étude du "Journal of Medecine", est considéré comme le patient zéro ou cas index.

"Réduire".

C'est chauffer un liquide à feux doux afin d'enclencher un processus d'évaporation.

En laissant ainsi l'eau s'évaporer, le liquide concentre ses sucs et acquiert une texture plus onctueuse.

On utilise notamment cette technique pour les sauces, afin de leur donner une consistance plus épaisse et d'en renforcer le goût.

"Un blasphème".

C'est une parole outrageant la divinité, la religion, le sacré, et, par extension, une personne ou une chose considérée comme quasi sacrée.

De ce fait, le blasphème est naturellement prohibé par la religion.

Celui ou celle qui blasphème est appelé "blasphémateur" ou "blasphématrice" et leurs agissements sont qualifiés de "blasphématoires".

Exemple de jurons blasphématoires : "Nom de Dieu !" ou "Bon Dieu !".

"Prévaloir".

La signification de ce verbe varie légèrement, selon que le sujet soit une personne ou une chose :

Il signifie ainsi :

  • Avoir l'avantage, prendre le dessus, l'emporter, triompher, lorsque le sujet est une personne.

On dit par exemple : "Le jeune ministre a prévalu contre ses différents concurrents".

  • et Avoir plus d'importance, jouer un rôle prééminent, lorsque le sujet est une chose.

On dit par exemple : "L'utilisation des cartes bancaires prévaut désormais sur celle des chèques ou des espèces".

Et la caste journalistique a de plus en plus tendance a utiliser le verbe "prévaloir" dans le sens de :

  • Exister, se produire.

On entend par exemple souvent désormais : "Contrairement à ce qui prévalait autrefois".

Le verbe "prévaloir" s'utilise également de manière pronominale ("Se prévaloir").

Source : www.cnrtl.fr