"Les lions de la Téranga", "Les lions" ou "Les lions du Sénégal".

Ces trois appellations désignent l'équipe du Sénégal de football, créée en 1961.

Il convient cependant de noter que les Sénégalais eux-mêmes - qu'il s'agisse de la presse écrite nationale, des sites internet ou des passionnés - n'appellent jamais leur sélection "Les lions de la Téranga", mais plus simplement "Les Lions". Ou encore : "Les lions du Sénégal".

Et ce, à la différence des camerounais qui utilisent la locution "Lions indomptables" ou des marocains qui parlent des "Lions de l'Atlas".

En réalité, c'est la presse internationale qui a commencée à utiliser la formule "Les Lions de la Téranga", à partir du début des années 2000, lors du retour au premier plan de l'équipe nationale sénégalaise sur la scène africaine et internationale après une décennie 90 assez tristounette.

L'ajout du mot "Téranga" (qui signifie "hospitalité" en Wolof) résulte vraisemblablement de la popularité du slogan utilisé pour les campagnes de promotions touristiques du pays ("Le Sénégal, pays de la Téranga"), que les Sénégalais utilisent eux-mêmes pour parler de leur pays.

Lors des compétitions africaines d'avant 2000, les commentateurs sportifs étrangers utilisaient d'ailleurs eux-mêmes l'expression "Les Lions du Sénégal".

"Un minot".

Ce mot peut désigner différentes choses :

  • c'est d'abord, pour les provençaux et les marseillais, dans le registre familier, un enfant, un adolescent, un jeune (*),
  • mais c'est également, dans la marine, une pièce de charpente spécifique,
  • et c'était enfin, autrefois, une mesure de capacité pour les matières sèches telles que le grain, équivalant à 18,5 litres.

(*) Concernant les enfants, je vous recommande la lecture de mon article sur toutes les façons de dire "Un jeune enfant ou "Un enfant".

"Outre-Quiévrain".

J'aime beaucoup cette locution adverbiale, qui signifie :

  • en Belgique, pour les Français,
  • et en France, pour nos amis Belges.

Et ce, en référence à la commune belge de Quiévrain, située en Wallonnie, dans la province du Hainaut, sur la frontière franco-belge.

Localisation de la ville frontalière belge de Quiévrain, face à la ville française de Quiévrechain (59)
Localisation de la ville frontalière belge de Quiévrain, face à la ville française de Quiévrechain (59)

"S'immiscer".

Ce verbe polysémique du registre soutenu possède trois significations distinctes :

  • c'est d'abord, s'ingérer, intervenir dans les affaires d'autrui de manière inopportune, s'en mêler sans y être autorisé.

On dit par exemple : "Ma voisine a tendance a s'immiscer dans la conversation des gens".

  • mais également s’introduire indûment dans ce qui appartient à autrui.

On dit par exemple : "Les cambrioleurs se sont immiscé nuitamment dans la demeure afin d'y dérober l'ensemble des bijoux de la maisonnée."

  • et enfin, dans le domaine juridique, le fait d'être appelé à une succession et de jouir, comme propriétaire, des biens qui la composent.

On dit par exemple : "Celui qui s'est immiscé dans une succession a fait acte de propriétaire sur les biens qui la compose et il n'y peut plus renoncer".

Source : www.cnrtl.fr

 

 

"Vocabulaire actif" et "Vocabulaire passif".

Dictionnaires

Le vocabulaire est l'ensemble des mots effectivement employés par une personne dans un énoncé oral ou écrit.

  • mais, tandis que le vocabulaire actif est produit et utilisé par le locuteur, c'est à dire prononcé ou écrit par une personne,
  • le vocabulaire passif est, lui, compris par cette même personne dans un contexte spécifique mais non utilisé.

Par exemple : de nombreuses personnes comprennent la formule "mon fils a voulu s'immiscer dans notre conversation" lorsqu'elles la lisent ou l'entendent. Et elle appartient donc à leur vocabulaire passif.

Mais infiniment moins nombreux sont ceux qui l'utilisent couramment à l'écrit comme à l'oral, et pour lesquelles le verbe "s'immiscer" appartient au vocabulaire actif ; l'immense majorité des gens se contentant de dire "Mon fils a voulu se mêler de notre conversation".

C'est d'ailleurs l'un des enjeux de ma démarche à travers la rédaction de J'aime les mots, que d'essayer de contribuer à une amélioration du niveau de langue moyen de mes compatriotes, en leur redonnant le goût d'utiliser davantage de très nombreux mots, verbes et locutions jolis ou pertinents, qui appartiennent à leur vocabulaire passif mais pas à leur vocabulaire actif.

Source : wikipedia.org

 

 

Pourquoi dire : "L'infotainment" ?

Et pas : "L'infodivertissement" ou "L'information-divertissement" !

Puisque ce mot-valise anglais ("Information-entertainment") désigne un type de contenu médiatique, fournissant à la fois de l'information et du divertissement.

"L'effet Larsen".

Il s'agit du sifflement que l'on entend souvent lorsque quelqu'un s'apprête à parler dans un microphone.

Ce sifflement se produit en effet lorsque un émetteur (de type haut-parleur) et un récepteur (de type microphone) d'un système audio sont placés à proximité l'un de l'autre. Le son émis par l'émetteur est capté par le récepteur, qui le retransmet amplifié à l'émetteur.

Ce phénomène physique de rétroaction acoustique involontaire a été observé dès les débuts de la téléphonie et décrit par le physicien danois Soren Larsen.

Source : wikipedia.org

"Presto".

Ce mot italien constitue, selon le contexte :

  • un terme musical d'origine italienne :
    • soit un adverbe constituant une indication de tempo signifiant "vite, avec rapidité.
    • soit un substantif désignant un morceau de musique exécuté dans un tempo rapide et brillant.
  • ou un adverbe du registre familier signifiant "rapidement, vite",