Pourquoi dire : "Un junkie" ou "Une junkie" ?

Une "junkie", c'est à dire : une "camée", une "droguée"

Et pas, simplement, :

  • "Un DROGUÉ", "Un INTOXIQUÉ" ou "Un TOXICOMANE" et "Une DROGUÉE", "Une INTOXIQUÉE" ou "Une TOXICOMANE" (langage courant) !
  • "Un TOXICO" ou "Une TOXICO" (registre familier) !
  • ou : "Un CAMÉ" et "Une CAMÉE" (registre argotique) !

"Un symptôme".

Un "symptôme" est :

  • au sens propre, en médecine, : un trouble observable par un patient, qui est la manifestation d'une maladie et de son évolution.

En général, pour une pathologie donnée, les symptômes sont multiples.

Lorsqu'une maladie ne présente aucun symptôme, elle est dite "asymptomatique".

Exemples de symptômes : difficultés respiratoires, douleurs articulaires, douleurs musculaires, éruptions cutanées, maux de gorge, maux de tête, problèmes digestifs, troubles de la vue, etc.

On parle également de "signe fonctionnel".

  • et, au sens figuré, : un signe, un indice avant-coureur d'un phénomène, d'un processus, révélant, manifestant un état de choses.

On dit par exemple : "Cette colère et cette violence sont des symptômes du désespoir de la jeunesse de notre pays".

Sources : wikipedia.org et www.futura-sciences.com

Se gargariser.

Cette locution verbale signifie :

  • au sens propre, se rincer la bouche et l'arrière-bouche, avec un liquide médicamenteux (en général un antiseptique) en le laissant pénétrer aussi loin que possible et en le repoussant à diverses reprises avant de le rejeter.
  • au sens figuré, dans le registre familier, et de manière péjorative, se délecter avec complaisance et suffisance de quelque chose.

On dit par exemple : "Se gargariser de grands mots".

Sources : www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

"Le pubis".

Ce mot latin désigne en français :

  • l'os situé à la partie antérieure et supérieure du bassin, l'un des trois os pelviens (soudés pour former l’os coxal), également appelé "Os pubien",
  • et, par extension : l'éminence triangulaire située à la partie inférieure du bas-ventre, qui se couvre de poils (appelés "Poils pubiens") à l’époque de la puberté.

Dont le nom idoine est "le pénil".

Pubis féminin
Pubis féminin
Pubis masculin
Pubis masculin

Sur un thème contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "La pilosité sexuelle féminine".

"Vésical", "Vésicale", "Vésicales" et "Vésicaux".

Ces différents adjectifs signifient relatif/relative/relatives/relatifs à la vessie.

"L'aire de Broca".

Il s'agit de l'une des deux principales zones du cerveau de l'homme responsables du traitement du langage.

Elle a été découverte en 1861 par le chirurgien et anthropologue français Paul Broca, né le 28 juin 1824 et mort le 9 juillet 1880.

L'aire de Broca est la zone associée à la production des mots parlés alors qu'une zone différente du cerveau, l'aire de Wernicke, est associée à la compréhension de ces mots.

D'autres zones associées au langage ont cependant été identifiées et les fonctions du traitement du langage sont distribuées à travers toutes ces zones.

"Le mont de Vénus" ou "Le mont du pubis".

"Mont de Vénus" ou "Mont du pubis"

Même si, comme on le sait, certains prennent beaucoup de plaisir à y grimper régulièrement, ces deux locutions nominales masculines du langage soutenu ne désignent pas des sites propices à l'escalade sportive, mais... le bas ventre féminin, recouvert de poils à partir de la puberté.

Sur un thème contigu, je vous recommande la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "La pilosité sexuelle féminine".

Ainsi que de mon article consacré au "Pubis".

"L'aire de Wernicke".

Il s'agit d'une zone du cerveau de l'homme associée à la compréhension des mots, dont nous devons la découverte au neurologue et psychiatre allemand Carl Wernicke, né le 15 mai 1848 et mort le 15 juin 1905.

Il s'agit de l'une des deux principales zones du cerveau de l'homme responsables du traitement du langage ; une zone différente du cerveau, l'aire de Broca, étant associée à la production des mots parlés.

D'autres zones associées au langage ont cependant été identifiées et les fonctions du traitement du langage sont distribuées à travers toutes ces zones.

"La chirurgie bariatrique".

La "chirurgie bariatrique", également appelée "chirurgie de l'obésité", a pour but de modifier la façon dont les aliments sont absorbés par le système digestif.

Elle consiste à restreindre l'absorption des aliments, diminuant, de fait, l'apport calorique journalier. Et constitue à ce titre un remède chirurgical à l'obésité.

Indications

La chirurgie bariatrique est une technique lourde, réservée aux personnes réunissant les trois critères suivants :

  • souffrant d'obésité massive, caractérisée par un IMC supérieur à 40, ou d'obésité sévère (IMC supérieur à 35) associée à au moins une complication pouvant être améliorée grâce à la chirurgie,
  • pour lesquels différentes tentatives de régime amaigrissant ont échoué,
  • ne présentant aucune contre-indication à la chirurgie ou l'anesthésie générale.

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Pourquoi dire : "Caps" et "Tabs" !

Et pas : "Gélules" et "Comprimés" !

Sérieusement : combien de français sont à même de comprendre que les mots "Caps" et "Tabs" sont les apocopes des mots anglais "CAPSules" et "TABletS" et signifient respectivement "Gélules" et "Comprimés" !

Certes ces traductions figurent bien en petit, plus bas, sur les boîtes, mais il est concrètement impossible de distinguer autre chose que les mots "Caps" et "Tabs" à deux mètres de distance, derrière un comptoir.

Comme toujours dans les articles de cette collection, je m'élève contre la commercialisation dans notre pays de produits portant des noms anglais. Mais dans ce cas particulier, mon agacement est accentué par le fait qu'il s'agit de médicaments, domaine pour lequel l'information devrait être, à mon sens, la plus claire possible.

Boîte de Doliprane Caps 1000 mg des Laboratoires Boiron-Dolisos du groupe SanofiDoliprane Tabs 1000 mg des Laboratoires Boiron-Dolisos du groupe Sanofi

Et surtout, je suis choqué de constater que cette commercialisation se fait, au surplus, depuis la fin 2015, à travers le biais d'écrans publicitaires télévisés, là où la réglementation prohibait jusque là la publicité pour les médicaments.

Le quotidien "Le Monde", s'en préoccupait d'ailleurs en ces mots, le 12 janvier 2016 :

"Un spot pour le Doliprane au milieu des sonaux de Noël et des publicités pour les jouets. Voilà ce que les Français ont pu découvrir, fin 2015, sur leurs petits écrans ; une première pour cet incontournable des pharmacies. Commercialisé depuis plus de cinquante ans, le Doliprane était jusque-là interdit de publicité, comme tous les médicaments disponibles sur prescription et remboursés par la Sécurité sociale.

Afin de contourner cet obstacle, Sanofi, son fabricant, a eu recours à une astuce : il a lancé en octobre une nouvelle gamme d’antalgiques en accolant à sa célèbre marque des suffixes tels que "Tabs" ou "Caps".

Tous contiennent le même principe actif que le Doliprane - du paracétamol - mais ils sont vendus sans ordonnance et ne sont pas pris en charge par l’assurance-maladie. Cela donne le droit à Sanofi d’en faire la promotion et d’en fixer librement le prix. La nuance est subtile, mais rien dans le code de la santé publique n’interdit ou n’encadre cette pratique. "Le développement des "marques ombrelles" va dans le sens de l’automédication responsable parce qu’elles permettent une identification rapide du produit et de l’aire thérapeutique par le patient" ose affirmer le fabricant. "La marque est un gage de réassurance. Cette gamme vient compléter la gamme remboursable existante. L’idée n’est pas de substituer une offre à une autre, mais de compléter l’éventail de solutions contre la douleur pour satisfaire tous les patients".

Ben voyons ! Prenez-nous pour des crétins en plus !

Naturellement, tous les laboratoires se sont engouffrés dans la brèche, et les étagères de vos pharmacies sont désormais envahies de "Caps" et de "Tabs"...

"Être en souffrance".

Cette expression du langage courant peut signifier, selon le contexte, :

  • être en suspens, en parlant de ce qui doit être fait ("un dossier en souffrance"),
  • non délivré,ou non réclamé, en parlant d’un colis ("un paquet en souffrance"),
  • ou : souffrir psychologiquement.

Mais pas "souffrir physiquement", ainsi que de plus en plus de journalistes sportifs semblent malheureusement le croire !

Ainsi, un sportif grimaçant de douleur n'est-il pas "en souffrance" : il souffre, tout simplement.

"Le quintus" ou "L'exterius".

"Petit orteil" ou "Quintus" ou "Exterius".

Il s'agit du véritable nom de ce que l'on appelle plus couramment le "petit orteil", le plus petits de nos cinq "doigts de pied".