"Se mêler de ses affaires", "S'occuper de ses fesses", "S'occuper de ses oignons" ou "Se mêler de ses oignons".

Ces quatre expressions de registres de langue différents signifient toutes"Ne pas se mêler des affaires d'autrui".

  • "Se mêler de ses affaires" est une expression du registre familier.

On dit par exemple : "Mêle-toi plutôt de tes affaires et va donc ranger des ta chambre !".

  • "S'occuper de ses fesses" est une expression du registre vulgaire, en forme d'idiotisme corporel, employée au sens figuré.

On dit par exemple :"Je ne t'ai rien demandé : occupe-toi de tes fesses !".

  • Et "S'occuper de ses oignons"et "Se mêler de ses oignons" sont des expressions du registre argotique en forme d'idiotisme alimentaire, employées au sens figuré.

On dit par exemple :"Cela ne te regarde absolument pas : occupe-toi de tes oignons " ou "Mêle-toi de tes oignons !".

"Avoir le cul bordé de nouilles".

Je trouve très savoureuse cette expression d en forme d'idiotisme alimentaire et d'idiotisme corporel.

Relevant du registre argotique, elle signifie en effet : être très chanceux, avoir énormément de chance.

On dit par exemple : "Tu as vraiment le cul bordé de nouilles : tu oublies de te réveiller le jour du bac de français et l'épreuve est annulée pour cause d'inondation !".

À l'instar de l'un de mes lecteurs, rien ne vous empêche d'utiliser cette expression dans une version personnelle relevant du registre soutenu, et de dire : "Avoir le séant bordé de spécialités italiennes".

Sur le même thème, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à toutes les façons de dire "Avoir de la chance".

"Ne pas attacher son chien avec des saucisses".

Je trouve très amusante cette expression du registre familier en forme d'idiotisme animalier et d'idiotisme alimentaire ou gastronomique, qui signifie, au sens figuré, "Être peu généreux, avare, pingre, radin".

"On ne fait pas d'omelettes sans casser des oeufs".

Cette expression du langage courant en forme d'idiotisme alimentaire signifie que toute activité comporte des risques et qu'il faut parfois consentir à certains sacrifices.

"Transformer en écumoire" ou "Transformer en passoire".

Ces deux locutions verbales très imagées du registre familier signifient "Cribler de balles ou de plomb", "Tuer par arme à feu au moyen d'un très grand nombre de balles ou cartouches".

"Un oeil au beurre noir".

Deux yeux au beurre noir

Fort heureusement, il ne s'agit pas d'un plat exotique originaire de contrées barbares, consistant à cuire un oeil au "beurre noir", mais du surnom donné - dans le registre familier - à un hématome sur l'oeil, qui empêche le plus souvent de voir à cause du gonflement de la paupière.

Cette jolie expression imagée ne manque naturellement pas d'interloquer les enfants ou les étrangers, puisqu'elle présente l'étonnante particularité d'être à la fois un idiotisme corporel ("Un oeil"), un idiotisme alimentaire ("au beurre") et un idiotisme chromatique ("noir.") !

On parle également de "Coquard" ou de "Gnon" ("Coup") dans le registre familier.

"Fromage OU dessert" et "Fromage ET dessert".

Ces deux petites phrases revêtent une signification différente selon qu'elles sont utilisées au sens propre ou au sens figuré :

  • au sens propre, il s'agit de deux formules utilisées dans les menus des restaurants, imposant de choisir entre deux gourmandises représentatives de l’art de vivre à la française,
  • tandis qu'au sens figuré les mêmes formules servent à évoquer :
    • la nécessité d'un choix cornélien : c'est l'un OU l'autre ; il faut impérativement choisir.

On dit par exemple : "Tu peux continuer à te payer de belles vacances et changer régulièrement de véhicule ou décider de devenir propriétaire : c'est fromage OU dessert !".

    •  ou au contraire la chance de pouvoir bénéficier de deux choses à la fois, sans que l'on ait besoin d'effectuer un choix ; l'issue d'une affaire se révélant plus avantageuse que ce à quoi l'on pouvait s'attendre.

On dit par exemple : "Cette année son épouse a obtenu une importante promotion ainsi qu'une jolie augmentation de salaire. C'était fromage ET dessert !".

"Aller se faire cuire un oeuf" ou "Pouvoir aller se faire cuire un oeuf".

"Aller se faire cuire un oeuf" ou "Pouvoir aller se faire cuire un oeuf"

Ces deux locutions verbales en forme d'idiotisme alimentaire relèvent du registre populaire.

Elles s'utilisent lorsque l'on souhaite éconduire quelqu'un sans ménagement, et signifient, selon le contexte : laisser tranquille, aller voir ailleurs, déguerpir ou ficher le camp.

On dit par exemple : "Tu m'énerves ! Vas te faire cuire un oeuf !".

Source : wiktionary.org et www.expressions-francaises.fr

"Être la cerise sur le gâteau" !

Autrement dit : "Être le petit détail final qui parfait une réalisation" ou "Être l'avantage supplémentaire".

Voire, ironiquement, "Être le comble" ou "Être le bouquet".

"Becqueter tout cru", "Bouffer tout cru" ou "Manger tout cru" quelqu'un.

C'est dominer cette personne avec facilité, en venir aisément à bout, prendre le dessus sans problème.

"Becqueter tout cru" ou"Bouffer tout cru" relèvent du registre argotique et "Manger tout cru" du langage courant.

On peut également utiliser la formule : "Ne faire qu'une bouchée de quelque chose ou de quelqu'un".

Source : wiktionary.org

"Ne pas perdre une miette" de quelque chose.

Cette expression du registre familier en forme d'idiotisme alimentaire s'utilise pour indiquer qu'une conversation ou un dialogue a été écouté et compris en totalité.

Source : wiktionary.org