Pourquoi dire : "Une bimbo" ?

Une bimbo

Et pas : "Une bombasse" !

Ces substantifs féminins du registre argotique désignent en effet une jeune femme belle et aguicheuse, à la féminité provocante et stéréotypée.

Mettant en avant ses atouts, elle joue de son physique et de l'attirance sexuelle qu'elle provoque.

Une bimbo : Loana, la gagante de "Loft story", sur M6, en 2001, la première émission française de téléréalité
Une bimbo : Loana, la gagante de "Loft story", sur M6, en 2001, la première émission française de téléréalité

Souvent dotée d'une forte poitrine refaite, associée au stéréotype de la blonde, elle est généralement caractérisée par un comportement juvénile, narcissique et superficiel. Et n'a pas peur d'attirer le regard.

Les provençaux et marseillais parlent de "Cagole". Et le reste de la France métropolitaine, de "Pétasse" ou "Pouffiasse" (registre argotique).

Sources : Le Robert et wikipedia.org

On ne dit pas : "Des proches de Macron ont mis en place une sorte de task force" !

Le journaliste français Renaud Pila

Comme l'a déclaré le journaliste français Renaud Pila, le 24 novembre 2020, dans l'émission "24H Pujadas", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI !

Mais : "Des proches de Macron on mis en place un GROUPE DE TRAVAIL" !

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré aux différents mots et locutions françaises correspondant à la locution anglaise "Task force".

Pourquoi dire : "So ?" ?

Comme je l'entendais désormais dire parfois.

Et pas simplement : "Donc ?" !

Pour se persuader que l'on est parfaitement bilingue ?

On ne dit pas : "Une task force" !

Mais, selon le contexte :

  • dans le domaine militaire : un corps expéditionnaire,
  • et dans le domaine de la gestion ainsi que dans le domaine politique : une force opérationnelle, un groupe de travail ou une commission.

Source www.académie-française.fr

Pourquoi dire : "Ils ont peur de jeunes types avec de gros guns" ?

Le journaliste français Étienne Leenhardt

Comme l'a déclaré, le 3 novembre 2020, le journaliste français Étienne Leenhardt, dans l'émission "USA 2020, l'élection qui va changer le monde", sur la chaîne de télévision publique France 2.

Et pas : "Ils ont peur de jeunes types avec de gros PISTOLETS" ou "Ils ont peur de jeunes types avec de gros REVOLVERS" !

Voire : "Ils ont peur de jeunes types avec de gros FLINGUES" (registre argotique) !

Pourquoi dire : "Un swing state" ?

Carte des États-Unis d'Amérique

Et pas : "Un État-charnière" ou "Un État-pivot" !

Cette appellation désigne en effet - dans le contexte de l'élection présidentielle aux États-Unis d'Amérique, un État au vote indécis, où aucun des deux grands partis politiques dominants, le Parti démocrate et le Parti républicain, ne domine le vote populaire.

Et qui peut donc changer de camp, d'un scrutin à l'autre, et faire basculer le résultat du vote final.

Les campagnes électorales ont donc tendance à se concentrer sur ces quelques États, qui sont souvent la clé de la victoire à l'élection présidentielle.

Étaient ainsi considérés comme des États-pivots, lors de l'élection présidentielle du 3 novembre 2020 :

  • 2 États remportés par le Parti républicain lors de trois des quatre dernières élections de 2004, 2008, 2012 et 2016 (Caroline du Nord et Indiana),
  • 3 États où chacun des deux partis a remporté deux fois la victoire (Floride, Iowa et Ohio),
  • et 6 États remportés par le Parti démocrate lors de trois des quatre dernières élections (Colorado, Michigan, Nevada, Nouveau-Mexique, Pennsylvanie et Virginie).

Par opposition aux 23 États "rouges", qui votent régulièrement pour le Parti républicain, remportés par celui-ci lors des quatre dernières élections (Alabama, Alaska, Arizona, Arkansas, Caroline du Sud, Dakota du Nord, Dakota du Sud, Géorgie, Idaho, Kansas, Kentucky, Louisiane, Mississippi, Missouri, Montana, Nebraska, Oklahoma, Tennessee, Texas, Virginie Occidentale, Wyoming, Utah).

Ou aux 16 États "bleus", qui votent régulièrement pour le Parti démocrate, remportés par celui-ci lors des quatre dernières élections (Californie, Connecticut, Delaware, Hawaï, Indiana, Maine, Maryland, Massachussetts, Minnesota, New Hampshire, New Jersey, New York, Oregon, Rhode Island, Vermont, Washington).

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Le base case" et "Le worst case" !

Comme j'ai entendu plusieurs intervenants le faire, sur les différentes chaînes d'information françaises, au cours des mois d'octobre et novembre 2020.

Et pas : "L'hypothèse médiane" et "Le pire des cas" ou "La pire éventualité" !

Par peur d'être compris ?

On ne dit pas : "Ça va changer notre futur" !

L'homme politique français Clément Beaune

Comme l'a déclaré l'homme politique français Clément Beaune, Secrétaire d'État auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargé des Affaires européennes, le 3 novembre 2020, dans l'émission "USA 2020 l'élection qui va changer le monde", sur la chaîne de télévision publique France 2.

Mais : "CELa va changer notre AVENIR" !

Prononcer les mots en entier et parler français lui aurait évité de décrocher mon label de médiocrité "Fâchés avec le français".

Pourquoi dire : "Un cluster" ou "Des clusters" ?

Comme la plupart des organes d'information, des journalistes et des pouvoirs publics français ne cessent de la faire depuis le mois de mars 2020 avec la pandémie de maladie à coronavirus 2019.

Et pas : "Un FOYER D'ÉPIDÉMIE" et "Des FOYERS D'ÉPIDÉMIE" !

J'enrage désormais dès que j'entends ce mot.