Mais, en français : "Simplement : la question que Mémé posait (...)" !
Cette utilisation fautive de "Juste" relève de l'anglais.
Richesse et défense de la langue française
Nous devons être fiers de notre jolie langue. Le français est la 5e langue la plus parlée avec 274 millions de francophones dans le monde, dont 212 millions de locuteurs quotidiens.
C’est également la seule langue, avec l’anglais, à être parlée sur les cinq continents.
Mais aussi la 4e langue la plus utilisée sur internet.
Ainsi que la 2e langue des affaires en Europe et la 3e dans le monde.
Imaginez seulement ce que cela pourrait être si l’on ne jargonnait pas à longueur de temps en franglais ou en anglais depuis maintenant près de 50 ans !
Lutter contre l’utilisation des anglicismes de manière générale et dans la publicité en particulier (voir ma série de collections d’articles « Pourquoi nous imposer…« ) constitue l’un de mes principaux chevaux de bataille.
J’ai réuni dans cette série de collections l’ensemble de mes articles consacrés à ce sujet.
Nombre total d’articles à paraître dans cette série de collections : 6 452
Mais, en français : "Simplement : la question que Mémé posait (...)" !
Cette utilisation fautive de "Juste" relève de l'anglais.
Ainsi qu'a pu le déclarer, le 8 mars 2023, le journaliste français Benoît Cosset, dans l'émission "La grande soirée", qu'il présentait, sur la chaîne de télévision française L'Équipe.
Et pas, en français : "IL faut GÉRER là !" !
Et pas simplement, en français : "Sans commentaires" !
L’usage abusif du participe passé "Dédié à" ou - pire - de l’adjectif "dédié" (qui n'existe pas !), s’est progressivement répandu ces 10 ou 15 dernières années, avec une très forte accélération dans les années 2020, au point qu’aujourd’hui il est difficile de regarder un journal télévisé ou un documentaire sans l’entendre. On le retrouve également fréquemment à la radio et dans la presse écrite, ou sur les sites internet.
En effet, ses usages ne peuvent être que très limités lorsque l'on sait que le verbe "dédier" ne signifie que : offrir symboliquement quelque chose, même un sentiment, à une divinité, à une personne considérée comme une divinité, ou à un être digne de respect, de gratitude. Et, par extension : remercier ou rendre hommage à quelqu’un, au travers d’une oeuvre généralement littéraire, cinématographique ou architecturale.
Ainsi dit-on d’un livre, d’un film ou d’un bâtiment qu’il est "dédié à quelqu’un", sans pour autant - et c’est essentiel - qu’il lui soit consacré ou destiné.
"Dédié à", "Consacré à" et "Destiné à" ont en effet des sens très différents et n’ont jamais été synonymes.
Ainsi, un historien qui aurait écrit une biographie de Napoléon pourrait déclarer : "J’ai consacré un livre à Napoléon et l’ai dédié à ma femme", et non pas "J’ai dédié un livre à Napoléon et l’ai consacré à ma femme" !
Le site internet de Canopé, "le réseau de création et d’accompagnement pédagogiques" dépendant de l’Éducation Nationale, annonce pourtant dans sa présentation de la Bibliothèque rose illustrée et de la comtesse de Ségur : "Entre 1857 et 1869, la Comtesse de Ségur va publier une vingtaine d’oeuvres dédiées aux enfants" (pour "destinés aux").
De la même façon, "Dédié à" tend malheureusement de plus en plus à se substituer à "Attribué à", "Réservé à", "Affecté à", "Alloué à", "Dévolu à", "Voué à", etc.
On pouvait par exemple lire, dans un communiqué de presse du ministère de l’Éducation nationale, en avril 2013 : "Enfin, le 3e plan autisme, présenté par Marie-Arlette Carlotti, ministre déléguée aux personnes handicapées et à la lutte contre l’exclusion, prévoit la création de 30 unités d’enseignement dédiées à l’autisme à la rentrée 2014" (pour "dévolues à").
Et la société française de télécommunications Orange présentait aux internautes les services de pointe qu’elle réservait aux collectivités en ces termes : "Orange pro, le portail d’informations et de services dédié aux professionnels et aux entreprises" (pour "réservé aux").
Et cela pour la bonne et simple raison que ce mot n'a jamais existé en français.
Il s'agit tout simplement - comme souvent, malheureusement - d'un calque de l'anglais "deticated".
Cette floraison de formules fautives du type "Site internet dédié", "Application dédiée", "Espace dédié", "Impôt dédié", "Personnel dédié", "Produit dédié", etc., à laquelle on assiste ces dernières années, ne fait malheureusement que concourir à l'appauvrissement de notre si jolie et si riche langue française, qui dispose de nombreux adjectifs ou loction, tels que "Approprié", "Attitré ", "Personnel", "Particulier", "Spécifique", "Spécial", "Spécialisé", "Ad hoc", "Prévu à cet effet", etc.
Source : https://la-grammaire-de-forator.over-blog.fr
Tel est le nom anglais de l'enseigne française de boutiques de réparation de téléphones portables fondée en 2015 par le français Damien Maurin, à partir de la boutique Save my smartphonecréée à paris (75) en 2013.
Cette enseigne a été rachetée en 2017 par Remade group.
Puis, en 2019, par Point Service Mobiles, devenant l'unique nom du "premier réseau français agréé par les constructeurs dédié à la réparation immédiate de smartphones et objets connectés", regroupant 186 magasins, dont une centaine en franchise.
Point Service Mobiles avait été créée en avril 2010 par Martine Bocquillon et son premier magasin avait ouvert le 4 décembre 2006, à Paris (75), place de la Nation.
Sources : www.lsa-conso.fr et www.toute-la-franchise.com
Cette locution verbale se retrouve dans deux niveaux de langue différents :
On dit par exemple : "C'est trop... c'est trop pour moi, voyons : il ne fallait pas !".
On dit par exemple : "C'est trop ! Non, non : je n'en supporterai pas davantage !".
Ou : "C'en était trop, monsieur le commissaire : c'est pour ça que j'ai découpée ma femme en rondelles. Je lui avais dis cent fois que je détestais les brocolis".
On dit par exemple : "J'adore ce mec, il est trop !".
Source : www.cnrtl.fr
Et pas simplement, en français : "Bon flic/mauvais flic" ou "Gentil flic/méchant flic" !
Cette technique est une tactique psychologique couramment utilisée dans la négociation et les interrogatoires.
Elle implique une équipe de deux négociateurs ou interrogateurs, ayant apparemment une attitude opposée à l'égard de l'interrogé. Selon les moments, le duo peut interroger la personne tour à tour ou simultanément.
Le "mauvais (ou méchant) flic" prend une attitude agressive et négative à l'égard de l'interrogé, lançant des accusations flagrantes, des commentaires désobligeants, des menaces, etc.
Le sentiment d'antipathie qu'il suscite prépare le terrain pour le "bon (ou gentil) flic", qui agit pour sa part avec bienveillance, semblant apporter un soutien et de la compréhension, voire de la compassion, et faisant ainsi naître un sentiment de sympathie à son égard.
La personne interrogée sent qu'elle peut coopérer avec le "bon (ou gentil) flic", soit parce qu'elle a confiance en lui, soit parce qu'elle a peur du "mauvais (ou méchant) flic". Auquel cas, elle peut rechercher la protection du "bon (ou gentil) flic" et fournir les informations que les enquêteurs recherchent.
Cette technique a cependant ses inconvénients puisqu'elle peut être facilement identifiée et que le "mauvais (ou méchant) flic" peut s'aliéner l'interrogé.
Une étude allemande, réalisée par Francesca D’Errico de l’université d’Uninettuno (Italie) et Cornelia Wrzus de l’université de Mayence (Allemagne), publiée dans Frontiers in Psychology, et repérée par le New York Magazine, en 2017, démontre qu’une personne soumise à des changements émotionnels répétés - c’est-à-dire passer d’un état positif (l'effet "good cop") à un état négatif (l'effet "bad cop") et inversement - est plus encline et plus prompte à se conformer à ce qu’on lui demande.
Je ne résiste pas au plaisir de vous faire découvrir (ou revoir : on ne saurait s'en lasser) cette extraordinaire scène de l'excellent film états-unien "L.A. confidential", réalisé en 1997 par Curtis Hanson.
Avec Russell Crowe dans le rôle du "mauvais (ou méchant) flic" (le "bad cop"), Guy Pearce, dans celui du "bon (ou gentil) flic" (le "good cop") et Ron Rifkin, dans celui du procureur général, se vantant d'avoir pratiquement inventé lui-même la technique du "Good cop/bad cop".
Source : wikipedia.org et www.slate.fr et vvvv
Ainsi qu’a lamentablement pu le déclarer, le 26 février 2023, le journaliste sportif français Dave Appadoo, dans l’émission vespérale "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.
Et pas simplement, en français :
Il me fait pitié le pauvre.
Et pas simplement, en français : "Un jean EFFET SECONDE PEAU" !
À distinguer, bien évidemment du "jean moulant" ou "jean slim" !
Ainsi que peut le déclarer l'humoriste franco-marocain Amine Radi, dans sa saynète "Business class"...
Et pas, en français : "Depuis quE je suis humoriste, je vis LES MEILLEURS MOMENTS DE MA VIE" !
Et : "CLASSE AFFAIRES" !
Pour faire croire qu'à défaut de maîtriser le français, on connaît quelques mots d'anglais ?
Ainsi qu’a pu le déclarer, le 28 février 2023, le chroniqueur économique Pascal Perri, dans l’émission "Les matins LCI", sur la chaîne de télévision française d'information en continu LCI.
Et pas simplement, en français : "IL y en a qui choisissent des produits D'entrée de gamme" ?