Pourquoi dire : "Un écran LCD" !

Et pas un écran ACL (Affichage à Cristaux Liquides), puisque LCD signifie "Liquid Crystal Display" !

Une technologie désormais bien connue de tous, puisqu'elle permet la création d'écrans plats à faible consommation d'électricité et est utilisée pour la plupart des affichages électroniques.

"Un P+R".

Un P+R Parc Relais

Ce sigle désigne un Parc Relais, que nos amis québecois appellent - plus intelligemment, me semble-t-il - "Un stationnement incitatif".

Il s'agit d'un espace de stationnement pour automobiles, situé en périphérie d'une ville et destiné à inciter les automobilistes à accéder au centre-ville en transport en commun : métro, tramway, train de banlieue ou autobus, en leur permettant de laisser leur véhicule dans un parking jusqu'à leur retour.

Ce parc de stationnement peut être payant ou gratuit, de surface ou en ouvrage, avec ou sans barrières, gardé ou non.

"Good morning Business".

Le journaliste français Christophe Jakubyszyn

Tel est le titre intégralement en anglais de l'émission télévisée matinale française consacrée à l'économie, diffusée sur la chaîne française d'information en continu BFM TV et co-diffusée sur la chaîne française RMC Story ; les deux appartenant au groupe NextRadio TV.

Présentée par le journaliste français Christophe jakubyszyn, "Bonjour l'économie" décrypte et analyse chaque matin, de 6h à 9h, l'actualité économique, financière et internationale. 

On ne dit pas : "Pendant toute l'entracte" !

Comme l'a déclaré la nommée Pauline, dans l'émission télévisée française "C'est mon choix", présentée par Évelyne Thomas et consacrée au thème "Devinez ce que j'ai fait de plus fou par amour", rediffusée en août 2019, sur la chaîne Chérie 21.

Mais : "Pendant TOUT l'entracte" !

Entracte est un mot masculin.

On ne dit pas : "Quel métier faisez-vous" ?

Comme l'a déclaré la présentatrice française Évelyne Thomas, dans l'émission télévisée "C'est mon choix" consacrée au thème "Devinez ce que j'ai fait de plus fou par amour", rediffusée en août 2019, sur la chaîne Chérie 21.

Mais, à tout le moins, : "Quel métier faites-vous ?" et, idéalement, "Quel métier exercez-vous ?" !

"Un ventouseur".

Ce terme désigne deux professions très différentes :

  • il s'agissait autrefois de la personne qui posait des ventouses, était spécialisée dans la pose de ventouses.
  • mais il désigne aujourd'hui, dans le milieu du cinéma, celui qui réserve des places de stationnement, en les occupant ou par d'autres moyens.

Cette profession essentielle au bon déroulement des tournages en extérieur est peu connue du grand public.

Les parisiens connaissent pourtant souvent cette activité pour avoir parfois remarqué, le soir, en bas de chez eux, d'étranges individus empêchant  le stationnement à l'aide de cônes de chantier et de rubans jaunes, avant de retrouver, garés au petit matin des camions techniques ou des véhicules d’un autre temps.

Pourquoi les parisiens ? Parce que, tout simplement, la Préfecture de police de Paris tolère cette pratique à défaut de permettre de réserver officiellement des emplacements dans une rue.

"Le ventousage", "faire de la ventouse" ou "ventouser", c’est donc s’approprier des places dans une rue pour permettre d'y stationner, lors d’un tournage de film, sa régie et ses décors.

Pour cela, des hommes surveillent 24h/24h, plusieurs jours à l’avance, la rue choisie par la production. Et se l’approprient petit à petit avec patience, ténacité, mais aussi ruse et gentillesse. Avec l’aide des commerçants et des habitants de leur connaissance, face aux riverains souvent peu enclins à devoir céder leur stationnement.

Quant à l'appellation "une voiture-ventouse, elle désigne une voiture utilisant de manière prolongée un espace de stationnement.

Source : wikipedia.org

"On ne va pas se mentir", "On va pas se mentir" ou "On n'va pas s'mentir".

Logo de l'émission "On ne va pas se mentir" de la chaîne de télévision française d'information en continu iTélé (août 2012 - août 2016)

Cette expression du registre familier signifie : on ne va pas se voiler la face, inutile de détourner le regard, en faisant comme si l'on n'avait rien vu.

On disait il y a quelques années : parlons vrai, parlons franchement.

Qu'elle soit correctement prononcée ou non, j'avoue que cette formule a le don de m'exaspérer tant elle est devenue à la mode.

Au point de presque pouvoir être considérée comme un véritable tic de langage chez nombre de nos hommes politiques, journalistes, chroniqueurs et autres intervenants de chaînes de télévision d'informtion en continu.

La journaliste française Audrey Pulvar en a même fait le titre d'une émission télévisée de débat contradictoire, diffusée d'août 2012 à août 2016, sur la chaîne de télévision française d'information en continu iTélé !

Audrey Pulvar et Laurence Haïm dans l'émission "On ne va pas se mentir" de la chaîne de télévision française d'information en continu iTélé (août 2012 - août 2016)
Audrey Pulvar et Laurence Haïm dans l'émission "On ne va pas se mentir"

On ne dit pas : "Un tube catholique" !

Mais : "Un tube cathodique" !

Il s'agit d'un tube à vide constitué d’un filament chauffé, d'électrodes en forme de lentilles trouées qui, soumises à une différence de potentiel (ou tension), créent un champ électrique accélérant les électrons. Ces derniers viennent frapper l’écran, sur lequel est déposée une couche électroluminescente réagissant au choc des électrons en créant un point lumineux.

La trajectoire du flux d'électrons de la cathode vers l'écran est rendue possible par la présence d’une anode alimentée à un très fort potentiel (de plusieurs milliers à plusieurs dizaines de milliers de volts selon le type de tube) qui attire celui-ci.

Ce composant fut utilisé pendant plusieurs dizaines d'années par la plupart des postes de télévisions, des écrans d’ordinateurs et des oscilloscopes, jusqu'à l'avènement des écrans LCD.

Source : wikipedia.org

"NextRadio" puis "NextRadioTV".

Logotype du groupe pluri-médias français NextRadioTV

Ce groupe pluri-média français a été créé le 27 novembre 2000, sous le nom de NextRadio par l'homme d'affaires français Alain Weill.

Et rebaptisé "NewtRadioTV" après le lancement de la chaîne télévisée française d'information en continu BFM TV, le 28 novembre 2005.

Son activité est centrée sur l'information autour de cinq thématiques : l'information générale, l'économie, le sport, la haute-technologie et la découverte, en utilisant les organes d'information tels que la télévision, la radio et les supports numériques (internet fixe et mobile).

Source : wikipedia.org

"RMC Story".

Logotype de la chaîne de télévision française RMC Story du groupe NextRadioTV

Tel est le nouveau nom de la chaîne de télévision française "Numéro 23", depuis le 3 septembre 2018, peu après son rachat par le groupe français NextRadioTV.

Logotype de l'ancienne chaîne de télévision Numéro 23, devenue RMC Story, le 3 septembre 2018

Rebaptiser ainsi en anglais une chaîne française est bien digne d'un groupe s'étant affublé lui-même d'un nom anglais.

On ne dit pas : "Y a aussi un ton qui est donné des femmes dans cette série qui est formidable" !

Comme l'a fait l'actrice et auteure dramatique française Françoise Cadol (*), le 23 août 2019, dans l'émission radiophonique estivale de Frédéric Sigrist "Blockbusters", consacrée à "Desperate Housewives”, la cellule familiale !", sur France Inter.

Mais - probablement du moins, car sa phrase est tellement inepte et absconse que l'on peut s'interroger sur la teneur même de sa pensée - : "Cette série traite de la femme sur un ton qui est formidable" !

(*) : Très active dans le doublage, elle est notamment la voix française de l'actrice américaine Brenda Strong pour son personnage de Mary Alice Young, la narratrice de la série "Desperate Housewives".

Source : wikipedia.org

"Desperate Housewives".

Cette série télévisée américaine, créée par Marc Cherry le 3 octobre 2004, a été diffusée en France, du 8 septembre 2005 au 21 juin 2012, sous son titre original.

Alors que nous aurions parfaitement pu la rebaptiser "Ménagères désespérées" "ou "Femmes au foyer désespérées" ; à l'instar de nos amis québecois, qui l'ont diffusé sous le titre "Beautés désespérées".