Pour quoi dire : "Je réclame le replay" ?

Le journaliste sportif français Olivier Ménard

Ainsi que l'a déclaré, le 25 janvier 2021, le journaliste sportif français Olivier Ménard, dans son émission vespérale "L’Équipe du soir", sur la chaîne de télévision française L’Équipe.

Et pas simplement : "Je réclame le RALENTI" !

Pourquoi dire : "Non stop People" !

Logotype de la chaîne de télévision française "Non stop people"

Et pas par exemple : "24H/24 avec les célébrités" !

Puisqu'il s'agit d'une chaîne de télévision française d'information dédiée à l'actualité des célébrités, diffusée 7J/7 et 24H/24.

Lancée le 19 novembre 2012 par le français Hugues Dangy, "Non Stop People" est une société du groupe Banijay, leader mondial dans la production de programmes pour la télévision.

Première chaîne d'information en Europe sur ce créneau, "Non Stop People" propose des JT (Journaux Télévisés) d'information et plus de 6 heures d'émissions quotidiennes en direct, portant toutes des titres en anglais : "Le Good Morning People", "Morandini Live", "Non Stop Info", "Le Debrief" et "Non Stop Soir"...

Affiche promotionnelle pour "Non stop people", la première chaîne d'info people

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Un showrunner" ou "Un show runner" ?

L'écrivain français Jean-Christophe Grangé

Ainsi que l'a déclaré l'écrivain français Jean-Baptiste Grangé, le 4 mars 2021, dans l'émission "C à vous la suite", sur la chaîne de télévision publique France 5.

Et pas  : "Un directeur de série" ou "Un auteur-producteur" !

Il s'agit en effet, dans l'univers de la télévision, de la personne responsable du suivi quotidien sur une émission ou un feuilleton télévisé.

Le terme "showrunner" est en effet un néologisme anglais apparu en 1992 dans le magazine états-unien consacré à l’industrie du spectacle "Variety".

E

"Un micro-trottoir".

Un radio-trottoir, sur la chaîne de télévision d'information en continu BFM TV

Le substantif masculin "Micro-trottoir", construit à partir de l'apocope du mot "Microphone", est une technique journalistique consistant à interroger des personnes dans la rue, afin de collecter leur opinion spontanée sur un sujet.

La question est toujours la même pour chaque personne interrogée. Elle peut être "fermée", lorsque l'on demande une réponse du type "Oui" ou "Non", ou "Pour" ou "Contre". Ou alors "Ouverte", lorsque l'on pose une question telle que : "Que pensez-vous de..." ou "Que faut-il faire pour...".

La journaliste Sophie Hébrard réalisant un radio-trottoir en direct, sur la chaîne de télévision d'information en continu BFM TV

C'est évidemment toujours passionnant !

Par exemple : à la question "Comptez-vous vous faire vacciner contre la maladie à coronavirus 2019 ?", on nous présente alternativement Kevin Martin, 20 ans, Lisa Bonaventure, une trentenaire antillaise, Marcel Blanchard, sexagénaire et Ginette Michu, octogénaire, qui répondent (pour deux d'entre eux) "Oh oui, bien sûr !", et pour les deux autres : "Ça ne risque pas !".

Ce qui permet à "l'envoyé spécial" sur les trottoirs de la capitale de conclure : "Vous le voyez, l'opinion est assez partagée sur le sujet".

Bref : le micro-trottoir ne présente bien évidemment aucun intérêt, sinon celui de permettre aux quatre chaînes d'information en continu françaises (BFM TV, CNews, LCI et franceinfo) de meubler leur temps d'antenne.

Et de fournir du travail à quelques jeunes stagiaires exploités.

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Morandini live" ?

Et pas simplement : "Morandini DIRECT" !

Cette émission de télévision française consacrée à l'actualité des médias et à la communication politique est en effet présentée en direct, du lundi au vendredi, par Jean-Marc Morandini.

Et elle est diffusée sur Itélé depuis le 17 octobre 2016, puis sur CNews et "Non Stop People" à partir du 4 septembre 2017, avec des rediffusions sur Non Stop People.

Pourquoi dire : "La trash TV" ?

Et pas, simplement : "La télé-poubelle" !

Sans doute par crainte d'être compris de tous.

Ce terme péjoratif désigne en effet, dans le registre familier : un programme télévisé vulgaire, racoleur et dégradant destinée à l'abrutissement intellectuel des téléspectateurs.

Source : wiktionary.org

"Transmettre".

Ce verbe polysémique appartient au langage courant.

Et il signifie, selon le contexte :

  • transmettre, diffuser directement ou par relais un programme à la radio ou à la télévision.

On dit par exemple : ""France 2 va retransmettre cette rencontre sportive en direct".

  • transmettre à nouveau.

On dit par exemple : "Par prudence, j'ai pris l'initiative de retransmettre à tout le personnel de mon service la directive que je leur avais adressée il y a six mois".

  • ou : transmettre à d'autres ce que l'on a soi-même reçu.

On dit par exemple : "Mon père m'a retransmis la passion pour l'histoire, qu'il avait hérité de mon grand-père paternel".

Sources : wiktionary.org, www.larousse.fr et www.cnrtl.fr

Pourquoi dire : "Une shortcom" ?

Et pas : "Un programme comique de courte durée" !

C'est évidemment nettement plus long.

Mais c'est pourtant bien ce que signifie ce mot-valise anglais ("Short comedy" ou "Short sitcom").

Il s'agit d'une forme fictionnelle créée pour la télévision et apparue pour la première fois en France en 1999 avec le feuilleton "Un gars, une fille", diffusé sur France 2 juste avant le journal de 20 heures..

Avec "Un gars, une fille", France 2 propose alors, six minutes durant, juste avant le 20 heures, une série de saynètes ("sketchs").

De nombreux autres programmes du même type ont été diffusées depuis sur les différentes chaînes, au premier rang desquels, pour n'en citer que quelques uns : "Caméra café", "En famille", "Kaamelot", "Scènes de ménage" (M6), "Samantha Oups !" (France 2), "Nos chers voisins (TF1), "Bref" et "La revue de presse de Catherine et Liliane" (Canal +).

Leurs caractéristiques, liées aux contraintes imposées par la télévision, sont les suivantes :

  • un format très bref (moins d’une dizaine de minutes),
  • un rythme rapide,
  • récurrence (diffusion quotidienne),
  • vocation comique,
  • fonction de captation du téléspectateur au sein des grilles de programmation : généralement diffusées avant ou après le journal télévisé du soir, ces programmes ont pour but de conserver l’attention des téléspectateurs jusqu’à la diffusion du principal programme de la soirée.

Il s'agit de proposer un enchaînement fluide des contenus afin de faire passer les téléspectateurs de programmes en programmes et surtout de programmes en publicité.

Sources : shortcom.canalblog.com et masterfiction.unimes.fr

"Alix Poisson".

Lactrice française Alix Poisson

Cette actrice française est née le 28 avril 1979.

Elle est présente au théâtre depuis 2003, au cinéma depuis 2006 et à la télévision depuis 2009.

On l'a notamment remarqué en 2009, dans le téléfilm de Jean-Xavier de Lestrade "Parcours meurtrier d'une mère ordinaire : L'affaire Courjault".

Ainsi que dans son rôle de la mère de famille Isa Martinet, de 2013 à 2018, aux côtés de l'acteur français Arnaud Ducret, dans le feuilleton humoristique quotidien "Parents mode d'emploi", créé par Blanche Gardin, Béatrice Fournera et Eve-Sophie Santerre, sur France 2 puis France 3.

Le couple Isa Martinet (Alix Poisson) et Gaby Martinet (Arnaud Ducret), dans le feuilleton télévisé français de France 2 puis France 3 "Parents mode d'emploi"

Source : wikipedia.org

Pourquoi dire : "Une sitcom" ?

Et pas : "Une comédie de situation" !

"Sitcom" est en effet un mot-valise anglais ("Situation comedy") désignant un feuilleton télévisé à dominante humoristique, caractérisée par une unité de lieu (tournage en studio) permettant des moyens de tournage simplifiés et des coûts de production réduits, présentant des personnages récurrents dans des situations sociales familières, avec des épisodes durant généralement moins d'une demi-heure.

Le genre semble être apparu dans les années 1950, aux États-Unis d'Amérique et au Royaume-Uni.

Parmi les plus connues figurent par exemple : "Cosby Show", "Madame est servie", "Une nounou d'enfer", "Seinfeld", "Malcolm", "Ma famille d'abord", "The big bang theory" ou encore, bien sûr : "Friends".

Ou, pour la France : "H", "Maguy", "Marc et Sophie", "Les filles d'à côté", "Premiers baisers", "Le miel et les abeilles" ou encore "Hélène et les garçons" et ses dérivés.

Sur un sujet contigu, je me permets de vous recommander la lecture de mon article consacré à la "Shortcom".

Sources : Le Robert et wikipedia.org.

"L'étrange lucarne" et "Le petit écran".

Ces deux locutions nominales du langage courant désignent : la télévision.

Un poste de télévision des années 1960

  • "L'étrange lucarne" s'utilisait essentiellement dans les années 1950 et 1960 pour désigner "le téléviseur" ou "le poste de télévision".

On dit par exemple : "L'étrange lucarne s'est répandue dans les foyers au cours des années 1960".

  • tandis que "Le petit écran" continue de s'utiliser, mais désigne la télévision en tant qu'organe d'information (média).

On dit par exemple : "Le nombre de personnes regardant des films sur le petit écran tend à diminuer".

Pourquoi dire : "En replay" ou "Le replay" ?

Et pas : "En REDIFFUSION" ou "En DIFFÉRÉ" !

Et : "LA REDIFFUSION" ou "Le DIFFÉRÉ" !

Ce substantif masculin est en effet un faux anglicisme désignant une technologie grâce à laquelle il est possible de revoir ou réécouter une émission de radio ou de télévision après qu'elle ait été diffusée en direct.

Source : wiktionary.org