Il s'agit du nom de scène et du nom d'artiste de l'actrice française Geneviève Menut, née le 9 février 1912 et morte d'un cancer le 2 janvier 1992.
Avec ses yeux de braise, son sourire charnel et sa voix canaille, Ginette Leclerc a été, des années durant, la représentation même de la femme fatale et de la "vamp" des bas-fonds.
Elle disait d'ailleurs d'elle, avec malice : "Je suis l'actrice qui a fait le plus longtemps le trottoir et qui a été le plus souvent assassinée".
Vie privée
Ginette se marie à dix-huit ans, le 20 octobre 1930, avec un danseur de seize ans son aîné, Lucien Leclerc, "pour ne pas travailler". Elle veut en effet être danseuse, mais sa famille s'oppose à ce choix. Toutefois, le ménage ne dure pas et elle divorce le 3 juillet 1939, conservant cependant son patronyme de femme mariée comme nom d'artiste et nom de scène.
Plus tard, Ginette Leclerc partage pendant une dizaine d'années la vie du comédien Lucien Gallas, dont elle a fait la connaissance en 1936 sur le tournage du film "La loupiote", de Jean Kemm et Jean-Louis Bouquet.
Elle a des débuts assez difficiles, posant pour des cartes postales "coquines", et faisant de la figuration pour le cinéma à partir de 1932, jusqu'au jour où elle est remarquée par Jacques Prévert.
Cinéma
Cette grande vedette du cinéma français, aujourd'hui très injustement oubliée, à mes yeux, a joué dans près de cent films, de 1932 à 1978.
Claude Autant-Lara confie un petit rôle à Ginette Leclerc dans "Ciboulette" en 1933, lançant le véritable début de sa carrière, suivi bientôt, en 1934, par "L'hôtel du libre échange" de Georges Feydeau, transposé au cinéma par Marc Allégret.
Il s'agit du pseudonyme et dunom de plume du journaliste et homme de radio et de télévision français Claude Marx, né le 22 juillet 1944.
La majeure partie de sa carrière radiophonique s'est effectué à France Inter où il a successivement été auteur de saynètes, animateur et producteur.
Passionné de trains, de paquebots, de voyages et d'aventures, Claude Villers est également écrivain et voyageur.
Il fait mille métiers (employé de banque au Crédit lyonnais pendant deux mois à 14 ans, catcheur de foire avec comme surnom "l'homme au masque de soie", de 14 à 17 ans, etc.), avant d'obtenir, à 17 ans et demi, en 1961, sa carte de presse, ce qui fait alors de lui le plus jeune journaliste de France.
Claude Villers fait ses débuts en 1961 dans la presse écrite notamment à "Paris-Jour", "Radio-Télé Magazine", "La Presse", "Plexus" ou "Paris-Presse".
Il commence à travailler à la radio en 1962, avant d'arriver à l'ORTF en 1964, où il participe à la création du Pop-Club avec José Artur, l'émission qui a amené à l'antenne la "musique de sauvages". Il a également été correspondant à New York et a couvert le festival de Woodstock, en août 1969, malgré l'opposition de sa hiérarchie.
Il est une des grandes voix de France Inter, où il anime d'extraordinaires émissions telles que "Pas de panique" (1972), "Marche ou rêve" (1976), "Comme on fait sa nuit on se couche" (1978), "La vie des Français sous l'Occupation", avec Henri Amouroux (1979), le célébrissime "Tribunal des flagrants délires" (1980 à 1983), avec les géniaux Pierre Desproges et Luis Rego, lui-même interprétant le rôle du président.
Mais aussi : "Marchands d'histoires" (1992 à 1995) ou "Je vous écris du plus lointain de mes rêves" (1997 à 2004), pour ne citer que mes préférées.
Télévision
Entre 1972 et 1989, il produit et présente des émissions, réalise des documentaires et des films pour de grandes chaînes de télévision.
À la télévision, Claude Villers apparait occasionnellement pendant les années 1970, notamment dans des émissions portant sur ses passions : la musique américaine et les voyages.
À partir de 1980 il est présent chaque semaine pour animer une émission-jeu de Jean Frapat : "Télétests". L'adaptation télé du "Tribunal des flagrants délires" pour Antenne 2 se heurtant à une forme de censure, il abandonne rapidement. En 1982 il lance une émission de cinéma : "Ciné-Parade". Il participe à "Merci Bernard". En 1984 il présente depuis New York une émission spéciale en hommage à George Orwell. Et, en 1986, pour France 3 Grand Est, il présente une émission hebdomadaire consacrée aux cuisines du monde.
Autres radios
En 1981, il intègre la radio RMC en tant que directeur des programmes, mais l'expérience tourne court.
À la rentrée de 1982, il revient sur France Inter et reprend le "Tribunal des flagrants délires", qu'il avait abandonné en plein succès. Dans les années qui suivent, il changera plusieurs fois de radio, quittant de nouveau France Inter sur un désaccord, travaillant un temps avec Jean-Marie Cavada pour une version privée des "Flagrants délires", se posant un temps à France Culture, revenant à France Inter, qu'il quitte de nouveau puis retrouve après une nouvelle aventure.
Les raisons de ces nombreux changements ne sont pas seulement à chercher dans les vicissitudes du métier : Claude Villers a depuis longtemps reconnu cette manie de la bougeotte, ayant notamment toujours arrêté assez tôt chacune de ses formules d'émission, avant qu'elles ne commencent à se dégrader.
En juillet 1986, ce passionné de voyages et d'aventures fonde Pacific FM, "la radio voyage" comme il aime le dire dans son émission matinale.
Claude Villers a pris sa retraite le 27 juin 2004, et je continue de regretter amèrement la chaleur de sa voix et la qualité de ses émissions !
Il est l'auteur d'une trentaine de livres, dont 6 tomes de ses "Marchands d'histoires", publiés de 1993 à 1998 aux Éditions de la cité, en collaboration avec Christian Clères et Renaud Alberny.
Il s'agit du nom d'artiste de l'acteur français Marie Louis Jules Paufichet, né le 9 février 1883 et mort le 23 avril 1951.
Jules Berry est né à Poitiers (86), où son père, quincailler, porte beau et se fait appeler "président Berry", en référence au duc de Berry.
Ce goût immodéré pour l’ostentation marquera le futur "Jules Berry", qui, en 1888, quitte le Poitou avec sa famille pour la capitale, leur père Louis ayant trouvé un poste de chef de rayon au magasin le Printemps.
Bon élève, Jules Berry est diplômé de l'école d'architecture et de l'École des beaux-arts.
Durant ces études il se découvre une grande attirance pour le théâtre et aimerait devenir acteur, mais les jolies filles et le jeu l’amènent à rater le Conservatoire. Qu’à cela ne tienne, il apprend à jouer du piano, suit des cours de diction, écrit des textes et s’habille de beaux costumes pour faire le galant.
Il décroche un premier engagement dans un théâtre parisien et prend pour nom de scène "Jules Berry". Il rêve du "Français" mais comprend vite que ce n’est pas pour lui.
Son chemin passe plutôt par les théâtres de boulevard où sa grandiloquence et son sens du comique lui offrent de petits rôles jusqu’à son départ pour le service militaire. De retour en 1908, il enchaîne à l’Athénée, au théâtre Antoine, à l’Ambigu et entame une carrière dans l’autre capitale francophone qu’est Bruxelles (Belgique), après avoir été remarqué lors d'une tournée à Lyon (69), par Jean-François Ponson, qui l'engage pour douze ans au théâtre des Galeries Saint-Hubert. Le public bruxellois lui réserve un très bon accueil. Et il crée dans la capitale belge une trentaine de pièces à succès de Marcel Achard, Alfred Savoir, Louis Verneuil et Roger Ferdinand.
La Grande Guerre l’appelle sous les drapeaux et Jules Berry se sent obligé de s’y faire également remarquer en gagnant la Croix de Guerre pour acte de bravoure !
L’entre-deux-guerres est une période faste pour lui car le cinéma "parlant" ouvre les bras à cet orateur exceptionnel.
Dandy séducteur, portant cape et chapeau, il est la coqueluche du Tout-Paris et s’affiche avec les starlettes. Enjoué, mondain, joueur invétéré, talentueux au point de ne pas apprendre ses textes, on l’aime ou on le déteste, c’est selon.
Le cinéma
Il se lance dans le cinéma muet en 1908, à 25 ans, avec "Tirez s'il vous plaît" de Louis J. Gasnier, puis dans le parlant, en 1931, avec "Mon coeur et ses millions" de Berthomieu.
Au total, il jouera dans 89 films où le pire côtoie le meilleur, mais souvent comme premier rôle, ou avec son nom au-dessus de l'affiche, ainsi qu'en atteste ces quelques exemples.
Jules Berry incarne la grandiloquence, l'extravagance, le fantasque dont Pierre Brasseur sera par la suite le digne héritier.
Il est assurément l'un des plus grands acteurs du cinéma français et compte assurément parmi mes préférés.
Son rôle de diable machiavélique dans "Les visiteurs du soir", le film de Marcel Carné tourné en 1942, où il est admirable, marque le sommet de sa carrière.
Parmi ses meilleurs films, il convient de noter :
"Baccara" d'Yves Mirande (1935),
"Le Crime de Monsieur Lange", de Jean Renoir (1935),
"27, rue de la Paix" de Richard Pottier (1936),
"L'Habit vert" de Roger Richebé (1937),
"Le Jour se lève", de Marcel Carné (1939) ,
et "Le Voyageur de la Toussaint" de Louis Daquin (1943),
Il met un terme à sa carrière cinématographique en 1951, avec "Les maître-nageurs" de Henri Lepage, pour interpréter les textes de Jacques Prévert.
Vie privée
Jules Berry a entretenu des liaisons successives avec les actrices Jane Marken, Suzy Prim et Josseline Gaël, son épouse, avec laquelle il a une fille nommée Michelle, née en 1939.
Joueur compulsif, il a malheureusement pour habitude de "flamber" tous ses cachets au casino et aux courses de chevaux.
Une crise cardiaque le conduit au Père Lachaise le 23 avril 1951, mettant un terme à une filmographie hors du commun.
Il s'agit du nom d'artiste de l'actrice française Nicole Andrieu, née le 21 octobre 1931 et morte le 25 juin 2016.
Élève au cours Simon, elle est remarquée par Jacques Becker qui lui fait faire des essais pour "Antoine et Antoinette" (1947), mais débute dans "Les amoureux sont seuls au monde " de Henri Decoin (1948) et "Aux yeux du souvenir" de Jean Delannoy (1948).
Jacques Becker lui offre alors son premier grand rôle au cinéma, en 1949, dans "Rendez-vous de juillet". Son personnage s'appelle "Christine Courcel" et elle décide de conserver ce patronyme comme nom d'artiste pour la suite de sa carrière, devenant ainsi "Nicole Courcel".
Dès l'année suivante, en 1950, elle tourne "La Marie du Port" de Marcel Carné, aux côtés de Jean Gabin, et devient l'une des vedettes du cinéma français des années 1950 et 1960.
On la retrouve ainsi aux génériques de films tels que :
"Papa, maman, la Bonne et moi" et "Papa, maman, ma femme et moi" de Jean-Paul Le Chanois (1954 et 1956),
"Si Versailles m'était conté..." de Sacha Guitry (1954),
"Le cas du docteur Laurent" de Jean-Paul Le Chanois (1957), où elle retrouve Jean Gabin,
"Le Testament d'Orphée" de Jean Cocteau (1960),
"La Nuit des généraux" d'Anatole Litvak (1967),
"L'aventure c'est l'aventure" de Claude Lelouch (1972),
et "La gifle" de Claude Pinoteau (1974), l'un de mes films favoris de cette période !
Mais Nicole Courcel a également tourné sous la direction de réalisateurs tels que Yves Allégret, Claude Autant-Lara, André Cayatte, Claude Lelouch ou Agnès Varda
Elle arrête le cinéma en 1979, mais continue à jouer jusqu'en 2004 pour la télévision, où on a pu la voir dans des téléfilms ou des feuilletons, comme "Les Boussardel" (1972) ou "Les Thibault" (2003).
Et interrompt sa carrière théâtrale en 1982, après avoir joué dans près d'une vingtaine de pièces depuis 1952.
Vie privée
Elle est la mère de l'animatrice de télévision et critique gastronomique française Julie Andrieu, connue pour ses émissions culinaires.
Il s'agit du nom de plume du romancier et auteur dramatique français Georges Moinaux ou Moineau, né le 25 juin 1858 et mort le 25 juin 1929.
Un patronyme familial incertain
Son patronyme semble n'avoir jamais été fixé définitivement. Son grand-père inscrit son fils Joseph (le père de Georges) sous le nom de "Moineau" mais signe "Moinaux". Un oncle, né en 1826, est enregistré sous le nom de "Morinaux" et opte plus tard pour "Moineaux"… Les générations suivantes utiliseront "Moinaux" ou "Moineau" indifféremment, sans que jamais le choix soit signifiant.
Vie privée
Sa compagne, l'actrice Suzanne Berty (13 novembre 1868 - 6 mai 1902), lui donne deux enfants : Lucile-Yvonne Moineau, née en 1893, et André Moineau, né en 1895 et qui consacrera sa vie au théâtre comme acteur et décorateur, sous le nom de Moineau-Courteline.
Il l'épouse en 1902 et rencontre après son décès l'actrice Marie-Jeanne Brécou (1869-1967), qu'il épouse en 1907.
Son oeuvre théâtrale
Georges Courteline est le fils de l'écrivain et auteur de théâtre Joseph Moineaux, connu sous le nom de plume de "Jules Moinaux".
Il fait son service militaire à Bar-le-Duc (55), en 1879, au 13e régiment de chasseurs à cheval, qui lui inspirera quelques-unes de ses satires, telles que "Les Gaîtés de l'escadron" (1886), "La vie de caserne" (1895), "Le 51e chasseurs" (1887), "Le train de 8 heures 47" (1888) ou "Les tire-au-cul : les gaîtés de l'escadron" (1904).
En 1880, il entre comme expéditionnaire au ministère de l'Intérieur, à la Direction générale des cultes, et se met à écrire sous le pseudonyme de "Courteline", afin de ne pas être confondu avec son père, Jules Moinaux.
Dans ses écrits, il dépeint notamment des fonctionnaires grisés par leur statut, des employés revendicatifs.
Son oeuvre la plus célèbre, le roman "Messieurs les ronds-de-cuir" (sous-titré "Tableaux-roman de la vie de bureau") (1893), plusieurs fois adaptée au cinéma et à la télévision, a largement contribué à faire entrer dans la langue française le substantif masculin du registre désuet "un rond-de-cuir" dans son acception désignant un employé de bureau ou un fonctionnaire sédentaire.
Son directeur Charles Dumay, un anticlérical convaincu, a des velléités d'auteur dramatique et Courteline le fait bénéficier de ses relations dans la presse pour que celle-ci loue le directeur ; en échange Dumay lui permet d'être peu assidu à son poste et de se consacrer à l'écriture.
Il arrête d'écrire en 1912, gérant les droits que lui rapportent son œuvre théâtrale.
Plusieurs de ses pièces sont adaptées au cinéma.
Commandeur de la Légion d'honneur, il reçoit un grand prix de l'Académie française et est élu à l'Académie Goncourt en 1926.
Gravement malade à partir de 1924 (il sera successivement amputé de ses deux jambes, en 1925 puis en 1929), il corrige et annote, de 1925 à 1927, ses Oeuvres complètes.
Il s'agit du nom de scène du chanteur français Hervé Forneri, né le 24 avril 1945 et mort le 24 avril 2019.
Dick Rivers est le chanteur et le cofondateur, à l'âge de seulement 15 ans, du groupe de rock français "Les chats sauvages" (1961-1965).
Et il est - avec Johnny Hallyday et Eddy Mitchell - l'un de ceux qui ont popularisé le rock'n'roll en France.
Surnommé "L'Elvis de Nice" (06) (la ville dont il était originaire), Dick Rivers a enregistré trente-trois disques studio et trois en public en cinquante-cinq ans de carrière.
En 1969, âgé de 23 ans, il réalise son rêve : rencontrer son idole, Elvis Presley, après un concert à Las Vegas (Nevada) (États-Unis d'Amérique).
Il a la chance de pouvoir s’entretenir quelques minutes avec celui à qui il doit son nom de scène.
Elvis Presley se nomme en effet "Deke Rivers" dans le film américain de Hal Kanter de 1957, "Amour frénétique" (fort judicieuse traduction du titre original "Loving you").
Il s'agit des noms de scène et noms de plume du chanteur, dessinateur et écrivain français Hervé Despesse, né 31 mars 1957.
Il est le cofondateur, en 1975, à Lyon (69), du groupe punk français Starshooter, dont il était le chanteur et guitariste.
À la séparation du groupe, en 1982, il enregistre le premier de ses 16 albums (à ce jour) : "Amours propres".
À titre personnel, je garde un excellent souvenir de sa chanson "J'aime un pays", enregistrée en 1990. Extrait du disque "À nos amours", elle constitue une alternative à "La Marseillaise".
Kent a également écrit et dessiné six albums de bande dessinée entre 1982 et 1986. Le titre du premier d'entre eux - "Sales amours" - constitue naturellement un clin d'oeil au titre de son premier 33 tours paru la même année ("Amours propres").
Il est également l'auteur de huit romans, parus entre 1989 et 2019.
Ainsi que de la chanson "Juste quelqu'un de bien", élue meilleure chanson de l'année en 1994 et interprétée par la chanteuse française Enzo Enzo, avec laquelle il a enregistré l'album "Enfin seuls !" en 1997.
Il s'agit du nom de plume du journaliste et auteur belge Alain Hammerstein, né le 11 septembre 1946.
Juriste et criminologue de formation, il suit une carrière journalistique qui le mène d'abord en Amérique du Sud, à la fin des années 1960.
En 2004, il est l'auteur - sous son propre nom - de l'adaptation en romans de la série de bande dessinée "Alix", créée en 1948 par Jacques Martin (4 titres : "Alix l'intrépide", "Le sphinx d'or", "Le sortilège de Khorsabad" et "L'ombre de César").
Et il publie, en 2015, son premier roman : "Divadlo".
Rédacteur en chef
Entré aux éditions Dupuis, Alain de Kuyssche devient rédacteur en chef de "Spirou" en 1978", puis de "Télémoustique", en 1984, un hebdomadaire qu'il amène à la première place de la presse magazine belge.
Il devient ensuite rédacteur en chef du journal satirique belge "Ubu-Pan" à partir d'octobre 2011. Et de la revue trimestrielle de bande dessinée "L’Aventure", lancée en mars 2019 par les Éditions du tiroir.
Scénariste de bande dessinée
Alain de Kuyssche est l'auteur de plusieurs gags de "Gaston Lagaffe" pour André Franquin. Et de "Germain et nous…" pour Frédéric Jannin ; un dessinateur avec lequel il crée, en 1978, le personnage de "Didi".
Il est également l'auteur d'un conte de Noël pour Mickey, en décembre 2007.
Et a écrit le scénario de "Londres en Péril", une aventure de Lefranc, dessinée par André Taymans, en 2008.
Enfin, il a créé, avec Marcello, le personnage de "Wayne Thunder" (deux albums parus en 1987 et 1988).
Biographe
Outre la remise à jour, en 2002, de la monographie "Avec Alix. L'univers de Jacques Martin", qu'avait écrite Thierry Groensteen en 1984, Alain de Kuyssche est également l'auteur de trois passionnantes biographies d'auteurs de bande dessinée belges :
"Dino Attanasio, 60 ans de BD" (2006),
"Cauvin, l'homme aux cent mille gags" (2008),
et "Eddy Paape, la passion de la page d'après" (2008).
Et il a mis en oeuvre et rédigé les textes d'accompagnement de plusieurs intégrales Dupuis : "Spirou", "Tif et Tondu", "Johan et Pirlouit" et "Natacha".
Il s'agit du pseudonyme de l'animateur de radio et de télévision français Jérôme Finkelsztejn, né le 11 novembre 1968.
Radio
Ayant débuté à la radio dès l'âge de 14 ans, sur Rockin' Chair à Nancy (54), il a ensuite travaillé sur Fun Radio Lorraine. Et est arrivé à RTL en 2018 et à M Radio (ex MFM radio) en 2019.
Télévision
À la télévision, où il a débuté en 1992, il a exercé successivement sur les chaînes RTL TV (devenue RTL9), TF1, France 2, Disney Channel, M6 et W9.
Elle est fille de parents violonistes et pianistes et étudie le violon dès l'âge de cinq ans. Un instrument de prédilection auquel elle rend plusieurs fois hommage dans ses chansons. Elle obtient le 1er prix du conservatoire de Versailles (78) en 1958, puis le 2e prix de violon au conservatoire national de Paris (75) en 1965. Avant que le 1er prix de musique de chambre lui soit décerné au conservatoire national de Paris (75) en 1966.
En sortant du Conservatoire de Paris (75), elle crée un orchestre de chambre, "Les musiciens de Paris", dont elle est le premier violon et qu'elle dirige pendant huit ans. Elle crée ensuite le "Quatuor Lara", qui accompagne sur scène des chanteurs comme Claude Nougaro ou Nana Mouskouri. Ou en studio, comme Françoise Hardy et Maxime Le Forestier.
Elle compose les musiques des films "Docteur Françoise Gailland" (1975), "Les hommes préfèrent les grosses" (1981) et "La triche" (1984).
À partir de l'album "Coup d'feel" en 1979,sa musique s'affirme délibérément rock. Elle apparaît cheveux courts et torse nu sur la pochette de "Geronimo" en 1980.
Puis en cuir pour "La rockeuse de diamant" (1983), un succès, imposant un look audacieux et libéré.
En 1986 sort son album "Nuit magique", écrit par Luc Plamondon. La chanson titre devient un grand tube. Catherine Lara est consacrée meilleure interprète féminine aux Victoires de la musique et le clip reçoit une Caméra d'or au Festival de Cannes.
En 1986, elle reprend l'air de "Nuit magique" pour composer des sonaux de "La fréquence Magique", une radio successivement rebaptisée "Programme Europe 2" (1987-1997), "Europe 2" (1997-2007) et "Virgin Radio" au 1er janvier 2008., "Europe 2". Elle en fut la marraine, ainsi qu'une animatrice occasionnelle.
Et en 1987, elle publie une autobiographie intitulée "L'Aventurière de l'archet perdu".
Depuis 1990 sa carrière s'est fait plus discrète.
Et en 2020, elle fait une tournée pour fêter ses cinquante ans de carrière et faire ses adieux à la scène.
Une féministe qui assume sa bisexualité
Dans la chanson "Autonome" (1983), Catherine Lara affiche ouvertement ses préférences sexuelles : "Longtemps j'ai pensé ce que pensaient les autres, Longtemps j'ai vécu comme si j'étais une autre […], Longtemps j'ai connu des amours parallèles […] Jusqu'au jour, où Autonome, Autonome, Libre d'aimer une femme ou un homme… " (paroles de Luc Plamondon).
Féministe convaincue, Catherine Lara est une des premières vedettes françaises à être sorti du placard dès la première moitié des années 1980. Et demeure, à ce jour, l'une des rares artistes françaises à s'exprimer publiquement sur son homosexualité.
Au-delà de la chanson "Autonome," Catherine Lara s'affirme en 1986, lors de l’émission "Mon Zénith à moi". Interrogée par l'animateur Michel Denisot : "Qu'est-ce que vous regardez en premier chez un homme ?", Catherine Lara rétorque : "Sa femme".
Elle a été la compagne de l'humoriste Muriel Robin de 1990 à 1995.
Et, depuis 1995, de la directrice des éditions musicales de TF1, Samantha Llorens.
Il s'agit dunom de scène et du nom d'artiste du chanteur et acteur français André Jaubert, né le 23 janvier 1907 et mort le 10 juillet 1989.
Originaire de Marseille (13), on retrouve ce célèbre second rôle du cinéma français au générique de 63 films, de 1932 à 1969.
C'est sur les bancs de l'école communale qu'il rencontre l'acteur français Fernandel, avec lequel il se lie d’une profonde amitié qui ne se démentira jamais. Par la suite, Fernandel le lancera en effet au cinéma, en l'aidant à avoir des rôles tout au long de sa vie.
La chanson
Aidé par le célèbre chanteur Maurice Chevalier, Andrex fait ses débuts comme chanteur à l’Alcazar de Marseille (13), à la fin des années 1930, avant de "monter" à Paris (75) en 1930 et de se produire au Concert Mayol.
Il se tourne ensuite vers le théâtre et l’opérette.
En 1932, il est embauché au Casino de Paris, ce qui lui ouvre les portes des plus grands music-halls de la capitale : l’ABC, Bobino ou le Théâtre de l'Empire.
Son plus grand succès sera "Bébert" ("Chez Bébert le monte-en-l'air"), la chanson du film "Fou d'amour" de Paul Mesnier (1943).
Mais il chantait aussi "Comme de bien entendu", en 1939, aux côtés d'Arletty et de Michel Simon, dans le film de Jean Boyer "Circonstances atténuantes".
Le cinéma
Il tourne son premier film en 1932 et joue dès l'année suivante avec son ami d’enfance Fernandel, dans "Le coq du régiment" de Maurice Cammage.
Au total, on les retrouve ensemble au générique de pas moins de... 29 films, car Fernandel, qui n'avait jamais commencé à tourner qu'une année avant lui, est rapidement devenu très célèbre et réservait souvent à son ami Andrex un rôle à ses côtés dans les films qu'il tournait.
On les retrouve ainsi au générique du chef-d’œuvre de Marcel Pagnol "Angèle" (1934), et dans tous les autres succès populaires de l’époque : "François 1er" de Christian-Jaque (1937), "Ignace" de Pierre Colombier (1937), "Barnabé" d'Alexander Esway (1938) ou "Les cinq sous de Lavarède" (1939).
Ainsi que dans des films comme "Un carnet de bal" de Julien Duvivier (1937), "Fric-frac" de Maurice Lehmann (1939), "La table-aux-crevés" (1951) et "Le mouton à cinq pattes" (1954), tous les deux de Henri Verneuil, "Honoré de Marseille" de Maurice Regamey (1956), "Cocagne" de Maurice Cloche (1961), "La cuisine au beurre" de Gilles Grangier (1963), qui réunit Bourvil et Fernandel ou "L'âge ingrat" du même réalisateur (1964), qui réunit Jean Gabin et Fernandel.
Andrex joue également dans des films et sous la direction de réalisateurs aussi célèbres que : "Toni" de Jean Renoir (1934), "Gribouille" de Marc Allégret (1937), "L'étrange monsieur Victor" de Jean Grémillon (1937), "Hôtel du Nord" de Marcel Carné" (1938), "La marseillaise" de Jean Renoir (1938), "Circonstances atténuantes" de Jean Boyer (1939), "Manon" d’Henri-Georges Clouzot (1949), "Si Paris nous était conté" de Sacha Guitry (1955), "L'aîné des Ferchaux" de Jean-Pierre Melville (1962), "Monsieur" de Jean-Paul Le Chanois (1963) ou "La bourse et la vie" de Jean-Pierre Mocky (1966).
Et bien évidemment dans deux des trois films réalisés par son grand ami Fernandel : "Simplet" (1942) et "Adhémar ou le jouet de la fatalité" (1951). Car il ne figure pas - étrangement - au générique d'"Adrien" (1943).
Après 1969 on ne reverra plus Andrex que deux fois au cinéma : en 1979, dans "Charles et Lucie" de Nelly Kaplan et en 1983, dans "Cap Canaille" de Jean-Henri Roger et Juliet Berto.