"L'étymologie".

Il s'agit tout à la fois :

  • de la science ayant pour objet l'origine des mots et la reconstitution de leur évolution, à partir de l'état le plus anciennement attesté,
  • mais également de l'origine et de la filiation d'un mot, expliquant sa constitution.

Par exemple : C'est l'étymologie latine ("Infans", adjectif désignant ce qui est propre à l'enfance) du mot "enfant" qui explique pourquoi l'on parle d'"Infanticide", d'"Infantiliser" quelqu'un, d'"Infantilisme" ou de maladie "Infantile".

Et non d'"Enfanticide", d'"Enfantiliser" quelqu'un, d'"Enfantilisme" ou de maladie "Enfantile".

Ne dites pas : "Un smartphone" !

Mais : "Un téléphone portable multifonction".

La locution recommandée en décembre 2017, par la Commission d'enrichissement de la langue française, en liaison avec les services de l'Académie française était "Mobile multifonction".

Mais le terme "Mobile" me chagrine quelque peu car c'est encore un anglicisme.

Il est cependant exact que celui de "Portable" est ambigu, en ce qu'il peut toujours laisser à penser qu'il s'agit d'un ordinateur portable.

Ce qui oblige à préciser "Téléphone portable".

Ne dites pas : "Le dark net" !

Mais : "L'internet clandestin" !

Locution recommandée en décembre 2017, par la Commission d'enrichissement de la langue française, en liaison avec les services de l'Académie française.

Ne dites pas : "La situation room" !

Mais : "Le centre opérationnel stratégique" !

Locution recommandée en décembre 2017, par la Commission d'enrichissement de la langue française, en liaison avec les services de l'Académie française.

"Yaka" et "Yakafokon" !

Ces deux interjections du registre familier constituent une retranscription phonétique des formules "Y a qu'a" et "Y à qu'a faut qu'on" (registre familier) signifiant, dans le langage courant, "Il n'y a qu'a" et "Il n'y a qu'a, il faut que l'on".
  • "Yaka" s'utilise régulièrement en lieu et place de "Il n'y a qu'a" par tous ceux qui ne prennent pas la peine de prononcer correctement l'entièreté de leurs phrases.
  • Et "Yakafokon" s'utilise pour railler les personnes toujours aptes à critiquer ce qui existe et à prétendre connaître une meilleure solution, mais sans s'expliquer sur les moyens proposés.

"Un prête-plume".

Ce néologisme proposé en décembre 2017 par la Commission d'enrichissement de la langue française, qui travaille en liaison avec les services de l'Académie française, désigne ce que l'on appelle dans le langage courant "Un nègre littéraire".

Et que "Le Figaro" propose d'appeler, selon le contexte, "Un auteur caché", "Un écrivain caché" ou "Une plume cachée», voire "Un auteur de l'ombre", "Un écrivain de l'ombre" ou "Une plume de l'ombre».

Source : www.lefigaro.fr

Ne dites pas : "Playback" !

Mais : "Présonorisation" !

Le mot "Playback" n'existe en effet même pas en anglais.

Il s'agit d'une technique de synchronisation labiale, utilisée par les chanteurs, qui consiste pour eux à chanter ou jouer d'un instrument de musique sans que leur voix ou que l'instrument soit capté par un micro, en suivant à l'oreille un enregistrement de qualité, diffusé par haut-parleur ou par oreillette, préalablement effectué par eux, fournissant aux auditeurs le son qui devrait normalement être produit sur place et à l'instant même.

Source : wikipedia.org

"L'infantilisme".

Il s'agit d'une maladie, causée par un déficit en hormones thyroïdiennes ou hormone de croissance au moment de la puberté, et ayant pour conséquence qu'un adulte présente les caractéristiques psychiques, physiques ou génitales d'un enfant.

Ces hormones - parmi lesquelles notamment la testostérone - sont en effet responsables de l'apparition des caractères sexuels secondaires comme les poils pubiens, les poils faciaux, la modification du ton de la voix, la croissance des os et l’augmentation du volume musculaire.

L' adulte souffrant d’infantilisme présente donc des caractéristiques telles que - notamment - une petite taille, un développement insuffisant des organes génitaux, une absence de caractères sexuels secondaires et un psychisme infantile.