"Un autobus" (ou un "Bus") et "Un autocar" (ou un "Car").

Je constate malheureusement que les deux mots "Autobus" et "Autocar" (ainsi que leurs aphérèses respectives "Bus" et "car") ont de plus en plus tendance à être - à tort -utilisés indifféremment l'un de l'autre.

Certes il s'agit dans les deux cas de véhicules de transport collectif, dont l'aspect extérieur peut parfois sembler assez similaire.

Mais là s'arrête la ressemblance, puisque :

Autobus

  • l'autobus (ou bus) est un véhicule utilisé en zone urbaine, pour les "transports urbains".

Il circule normalement à vitesse réduite, avec de fréquents arrêts, et il arrive souvent que l'on doive y voyager debout.

On dit par exemple : "La ville d'Aix-en-Provence compte de nombreux autobus scolaires".

Autocar

  • tandis que l'autocar (ou car), pour sa part, sert :
    • à relier les villes entre elles, dans le cadre des transports "interurbains".

On y voyage donc toujours assis et le port de la ceinture y est obligatoire. Quant aux bagages encombrants, ils doivent être mis dans une soute à bagages.

On dit par exemple : "La navette autoroutière Aix-Marseille se fait par autocar".

    • ou à effectuer des voyages touristiques.

Les trajets s'avérant souvent relativement long, le véhicule comporte des toilettes ainsi que des sièges couchettes.

On dit par exemple : "J'ai voyagé en autocar de Paris à Bruxelles."

Ou : "J'ai visité Paris la nuit en autocar".

"Jicé" et "Gil Verse".

Jean-Claude Servais

Il s'agit des deux noms d'artiste utilisés à ses tout débuts par le dessinateur et scénariste belge Jean-Claude Servais, né le 22 septembre 1956.

Il est principalement connu pour ses séries réalistes "Tendre violette", "La mémoire des arbres", "les saisons de la vie" et "Les chemins de Compostelle".

Et a utilisé le pseudonyme de Jicé pour sa première "Carte blanche" dans "Spirou", en 1975, puis pour la série "Ronny Jackson", en 1976 et 1977.

Et celui de Gil Verse, toujours dans "Spirou", pour deux "Belles Histoires de l'Oncle Paul" en 1977.

"Un furet".

Un furet
  • Au sens propre, ce mot désigne naturellement au petit mammifère carnivore de la famille des Mustélidés, au pelage clair et au corps étroit et allongé, que l'on dresse pour la chasse au lapin, tant est grande son habileté à se faufiler dans les terriers les plus étroits.

Le furet est une espèce exclusivement domestique, domestiquée au cours du Ier millénaire av. J.-C. et qui n'existe pas naturellement à l'état sauvage.

Furet de plombier

  • Et, par analogie, un outil utilisé par les plombiers pour dégorger les canalisations. Celui-ci comporte un flexible métallique d'une longueur allant de 3 à 10 mètres, se terminant par une vis ou un goupillon, ce qui permet, le plus souvent, de rétablir la circulation dans une canalisation obstruée par un bouchon sans la démonter

Les anglo-saxons, pour leur part, appellent cet outil... un "Snake", c'est à dire un "Serpent". Ce qui, il faut le reconnaître, correspond bien davantage à la forme de cet outil !

Source : wikipedia.org

Les jeunes marseillaises sont elles malpolies ?

Plage de Salin-de-Giraud (13), en Camargue

Nous sommes le 31 octobre 1999, sur une plage de Camargue. Et nous profitons en famille de l'extraordinaire été indien pour aller prendre une dernière fois le soleil.

Cartes des plages de Camargue (13)
Cartes des plages de Camargue (13)

La plage est déserte malgré le soleil éclatant et la température plus que clémente.

Ma fille aînée de 4 ans et ma belle-fille de 6 ans jouent au sable près de nous, tandis qu'au loin s'amusent deux autres petites filles. Nous leur suggérons d'aller les voir pour faire connaissance et - peut-être - s'amuser davantage à quatre qu'à deux.

Elles se rapprochent donc des deux fillettes et commencent aussitôt à jouer toutes les quatre. Mais cela ne dure pas et elles ont tôt fait de revenir.

Curieux de savoir ce qui se passe, nous avons alors la surprise de les entendre nous répondre, très offusquées : "On peut pas rester avec elles parce qu'elles sont vraiment pas polies ! Elles arrêtent pas de dire "Putain, con !"...

Et oui : les petites chéries parisienne et aixoise venaient de découvrir l'une des principales spécificités de la ponctuation marseillaise !

Celle-ci est parfaitement décrite par l'humoriste phocéen Patrick Bosso dans son sketch de 1997 "La grammaire", que je vous recommande chaleureusement.

En résumé, sachez simplement que le mot "Putain" remplace la virgule et le mot "Con" (ou "Enculé") le point final.

Et que par conséquent, l'utilisation de ces termes, considérés partout ailleurs sur le territoire national, comme extrêmement grossiers (registre vulgaire), ne relèvent absolument pas du même niveau de langage dans le Sud de la France (registre familier).

Sur le même thème, voir également mon article : "Quand il est temps, il est temps !".

 

 

On ne dit pas : "Réhausser" !

Mais : "Rehausser" !

Rehausser c'est :

  • au sens propre : élever quelque chose, le surélever, en accroître la hauteur.

On dit par exemple : "Nous allons rehausser les murailles de cette forteresse".

  • et au sens figuré :
    • faire croître la valeur de quelque chose, lui donner une importance plus grande.

On dit par exemple : "Il convient de rehausser le prestige de notre cité".

    • ou mettre quelque chose en valeur, lui donner plus de relief.

On dit par exemple : "Ce maquillage va rehausser l'éclat de tes yeux !".

Source : www.larousse.fr

On ne dit pas : "Un fouteur de troubles" !

Mais : "Un fauteur de troubles" !

On désigne ainsi une personne générant ou provoquant volontairement du trouble, du désordre, dans un but de déstabilisation.

Ainsi de certaines catégories de manifestants venus avant tout pour casser des vitrines ou brûler des voitures.