"La houle" et "Les vagues".

Il s'agit de deux phénomènes différents, mais néanmoins indissolublement liés l'un à l'autre, les vagues s'avérant être la conséquence directe de la houle.

  • "La houle" est le mouvement ondulatoire à la surface de l'eau. C'est donc une onde, et si on a l'impression en la regardant que la mer se déplace, il n'en est rien : chaque goutte d'eau, pour résumer, reste en place (elle décrit des cercles verticaux, mais revient à son point de départ). Elle est créée par le vent, et caractérisée non seulement par sa taille, mais aussi par sa période (la durée entre deux crêtes). Plus elle sera entretenue par le vent sur une longue distance sans obstacle (le "fetch"), plus cette durée entre deux crêtes sera importante et plus la houle contiendra d'énergie.

Dans l'océan Atlantique, une houle d'une période de plus de 15 secondes est déjà considérée comme longue. Mais dans l'océan Pacifique, plus vaste, des houles d'une période supérieure à 20 secondes ne sont pas rares.

Vagues

  • et "Les vagues", correspondent au déferlement de la houle lorsque celle-ci rencontre un obstacle (fond, rocher…).

Ce déferlement sera d'autant plus violent que la remontée des fonds est brutale, d'où le fait que les plus grosses vagues se produisent généralement sur des rochers plutôt que sur des plages. La taille des vagues dépend donc de la taille de la houle, mais aussi de sa période et des fonds marins.

Ou du marin qui vous narre ses exploits ! Mais cela, c'est une autre histoire !

Source : www.letelegramme.fr

"Le fetch".

Ce terme anglais signifiant "l'ouvert", "l'étendue d'une baie" est la distance - en mer ou sur un plan d'eau - au-dessus de laquelle souffle un vent donné sans rencontrer d'obstacle (une côte), depuis l'endroit où il est créé ou depuis une côte s'il vient de la terre.

Source : wikipedia.org

"Veiller au grain" ne signifie pas qu'il faut prévoir de stocker du blé ou du café !

Mais :

  • au sens premier, dans le domaine maritime, qu'il faut être très vigilant à l'égard des violents coups de vent, souvent imprévisibles,
  • et, au sens figuré, qu'il convient d'être prudent, de se méfier d'un événement qui pourrait nous être préjudiciable et d'être près à réagir.

Source : http://www.linternaute.fr

"Un compas".

Ce terme désigne tout à la fois :

 

  • un instrument de géométrie utilisé par les écoliers et les architectes, servant à tracer des cercles ou des arcs de cercle, mais aussi à comparer, reporter ou mesurer des distances.

Constitué de deux branches jointes par une articulation, il a longtemps été utilisé en mathématiques, pour le dessin technique, ou en géographie pour le tracé et l'utilisation des cartes.

Vieux compas nautique

  • et un instrument de navigation, donnant une référence de direction (le Nord) sur le plan horizontal et permettant ainsi la mesure d'angles horizontaux par rapport à cette direction.

Le compas est gradué de 0° (nord) à 359° dans le sens rétrograde (dit "des aiguilles d'une montre").

Il existe différents types de compas : magnétique, gyroscopique, électronique ou satellitaire.

Compas nautique moderne

"Qui voit Ouessant voit son sang", "Qui voit Molène voit...

Carte des côtes de Bretagne

... sa peine", "Qui voit Sein voit son sein" et "Qui voit Groix voit sa croix" ou "Qui voit Groix voit sa joie".

Cette superbe série de phrases poétiques, se référant à quatre îles bretonnes (Ouessant, Molène, Sein et Groix), reflète les conditions de navigation difficiles en mer d'Iroise, au large des côtes occidentales de la Bretagne.

La variante "Qui voit Groix voit sa joie" traduit au contraire les conditions de navigation parfois plus favorables (et la joie qui en découle) au sortir de ladite mer.

"Le front de mer".

Front de mer de la Baule-Escoublac (44)

On appelle ainsi une avenue ou voie aménagée en bordure de mer afin que les piétons puissent y circuler.

www.linternaute.fr

Comment distinguer "Bâbord" de "Tribord" ?

Bâbord et tribord, sur un bateau

Compte tenu du nombre de personnes adultes qui ne distinguent pas leur droite de leur gauche, je n'ose imaginer celui des personnes incapables de distinguer "Bâbord" de "Tribord" sur une embarcation !

Voici un petit moyen très simple de s'en souvenir aisément :

  • le mot « Babord » comporte un « a » comme le mot « Gauche »,
  • et le mot « Tribord » comporte un « i » comme le mot « Droite ».

 

Et si vous faites partie de ceux qui éprouvent des difficultés à distinguer leur Droite de leur Gauche, reporter vous directement à mon petit article sur le sujet : je vous promet qu'en moins de cinq secondes vous aurez définitivement résolu votre problème et me serez à jamais reconnaissant !

"Écoper".

Ce verbe peut avoir deux significations très différentes :

  • c'est d'abord, dans le domaine maritime, vider l'eau qui s'accumule au fond d'une embarcation non pontée, à l'aide d'une écope.

Exemple : "Le naufrage ayant eu lieu durant la mousson, l'équipage de la chaloupe a dû écoper jour et nuit, une semaine durant".

Et donc, par extension, vider l'eau qui s'accumule dans un lieu à l'aide d'un récipient quelconque.

Exemple : "Après ce terrible orage, j'ai dû écoper ma cave toute la nuit".

  • mais c'est également :
    • subir un dommage, recevoir des coups.

Exemple : "Nous avons écopé un violent orage" ou "Mon fils a écopé une volée de coups".

    • subir quelque chose de fâcheux, de pénible, tel que des réprimandes, des critiques, une punition ou une peine de prison.

Exemple : "Ma fille a écopé de 200 lignes !" ou "Le voleur a écopé d'une peine de prison".

Source : www.cnrtl.fr

Pourquoi dire : "Un ferry" ou "Un ferry-boat" ?

Ferry

Et pas : "Un transbordier" !

Le mot "Ferry" est d'abord apparu en France en 1782, avant d'évoluer en "Ferry-boat" en 1848, puis de redevenir "ferry par ellipse lexicale.

Mais il s'agit d'une mauvaise interprétation du verbe anglais "To ferry", qui signifie "Transporter", car la langue anglaise utilise le mot "Car ferry" pour les navires transportant à la fois des personnes et des véhicules.

Les marseillais la particularité de ne pas avoir sacrifié a la pratique de l'ellipse, qui fait que beaucoup de personnes doivent aujourd'hui ignorer qu'un "Ferry" est normalement un "Ferry-boat", et de continuer par conséquent à utiliser le mot complet (sans le tiret). Et, qui plus est, à le prononcer avec un accent tout particulier !

Quant à nos amis québecois, ils utilisent le mot "Traversier".

Source : http://monsu.desiderio.free.fr

"L'atterrissage", "L'atterrage" et "L'atterrissement".

Ces trois substantifs masculins paronymes ont des significations fort différentes.

  • l'"Atterrissage", c'est, au sens étymologique, le fait de rejoindre la terre ferme.

Le terme recouvre cependant des notions différentes suivant qu'il est employé dans le domaine maritime ou aéronautique.

    • en navigation maritime, c'est le moment où, sur un navire venant du large, le navigateur aperçoit la terre (visuellement ou au radar) et identifie la côte qui se présente à lui grâce à des amers caractéristiques. Cette identification lui permet d'effectuer un point par relèvements optiques ou par distances radar, et donc de recaler son estime. L'adoption d'un premier point sûr manifeste l'atterrissage : on dit que le navire a "atterri".

L'atterrissage est facilité par le choix d'une route arrivant sur une côte facilement identifiable, un relief caractéristique, le feu d'un phare, etc.

Naturellement l'apparition des systèmes de positionnement par satellites a largement réduit l'importance et la signification de l'atterrissage.

 L'atterrissage d'un avion   Atterrissage d'un oiseau

    • Pour un aéronef ou pour un animal, l'atterrissage est la phase finale du vol, à l'issue de la procédure d'approche, et pendant laquelle il se pose sur le sol.

Au début de l'histoire de l'aviation, le terme employé était la "prise de terrain", expression toujours utilisée de nos jours en parapente.

  • l'"Atterrage" est le terme décrivant l'abord des côtes, c'est-à-dire l'ensemble des points particuliers et des amers permettant de reconnaître une côte ou les approches d'un port depuis le large.

Un atterrissement

  • tandis que l'"Atterrissement" ou "Alluvionnement" est un terme géologique et de droit désignant un amas de terre formé par sédimentation le long d'un rivage ou d'une rive, à mesure que la mer ou les fleuves apportent vase et limon.

On dit ainsi qu'une prairie s'accroît "par atterrissements".

Source : wikipedia.org