"La visi".

Ce peti mot du registre familier constitue tout simplement l'apocope du mot "Visibilité".

On dit par exemple : "Lors de ma dernière plongée en mer, la visi n'était pas terrible car il y avait eu de fortes vagues les jours précédents".

"Un RADAR".

Antenne radar

Ce mot relève du vocabulaire et du jargon aéronautique, du vocabulaire et du jargon militaire ainsi que du vocabulaire et du jargon de la police et de la sécurité.

On ignore souvent que "Radar" est un acronyme américain signifiant "RADio Detection And Ranging", que l'on peut traduire par "Détection et estimation de la distance par ondes radio", "Détection et télémétrie radio", ou plus simplement "Radiorepérage".

Il a remplacé le sigle anglais précédemment utilisé : RDF (Radio Direction Finding), que l'on peut traduire par "Radiocompas".

Un radar est un système utilisant les ondes électromagnétiques pour détecter la présence et déterminer la position ainsi que la vitesse d'objets tels que les avions, les bateaux, ou la pluie.

Les ondes envoyées par l'émetteur sont réfléchies par la cible, et les signaux de retour (appelés "écho radar") sont captés et analysés par le récepteur, souvent situé au même endroit que l'émetteur :

  • La distance est obtenue grâce au temps aller/retour du signal,
  • la direction grâce à la position angulaire de l'antenne où le signal de retour a été capté,
  • et la vitesse avec le décalage de fréquence du signal de retour généré selon l'effet Doppler.

Le radar est utilisé dans de nombreux domaines :

  • en météorologie pour détecter les orages,
  • pour le contrôle du trafic aérien,
Radar routier fixe
Radar routier fixe
  • pour la surveillance du trafic routier,
Radars routiers fixes de nouvelle génération
Radars routiers fixes de nouvelle génération
  • par les militaires, afin de détecter les objets volants mais aussi les navires,
  • en astronautique,
  • etc.

On retrouve ce mot "Radar" dans différentes expressions : "Disparaître des écrans radar", "Disparaître des radars", "Passer sous le radar", "Passer sous les radars" ou "Rester sous le radar", "Rester sous les radars".

Source : wikipedia.org

"Faire machine arrière".

Cette expression du langage courant n'est pas seulement utilisée dans le domaine maritime, puisqu'elle signifie :

  • au sens propre : faire tourner l'hélice en sens inverse, pour faire reculer un navire,

On dit par exemple : "Pris dans les glaces, le commandant est contraint de faire machine arrière pour dégager son navire en catastrophe".

  • mais également, au sens figuré, : renoncer à un projet, une action.

On dit par exemple : "Face à l'ampleur des manifestations, le gouvernement a fait machine arrière".

Source : wiktionary.org

"Un salon à flot".

Il s'agit d'un salon nautique dans lequel les bateaux sont exposés dans l'eau ; par opposition à un salon nautique "à terre", comme celui de la porte de Versailles, en décembre à Paris (75) ("Nautic. Salon nautique international de Paris") ou comme le "Boot" de Düsseldorf (Rhénanie-du-Nord–Westphalie) (Allemagne), en janvier, plus grand salon nautique du monde et grand-messe de la profession.

"Cdt".

Cette abréviation signifie en français, selon le contexte, :

  • CorDialemenT.

On écrit par exemple : "Ci-joint le livre évoqué lors de notre entretien.

Cd.    JP Hubert"

  • ou CommanDanT.

On écrit par exemple : "245 avenue du Cdt Charcot".

"Être à la barre".

Cette ellipse lexicale peut avoir deux deux significations radicalement différentes selon le contexte :

  • être à la barre (d'un navire) c'est décider de la direction à prendre,
  • par extension, c'est donc également diriger, conduire, mener une politique par exemple.

On dit par exemple que son premier secrétaire est à la barre d'un parti.

  • tandis qu'être à la barre (d'un tribunal) c'est témoigner.

On appelle les témoins à la barre.

"Marronner" ne signifie pas "Devenir marron" ou "Colorier en marron" !

Ce verbe peut en revanche avoir quatre significations différentes :

  • autrefois :
    • friser en grosses boucles, en "marrons" (registre désuet),
    • pratiquer l'art de la navigation ou de la piraterie (registre désuet),
    • ou aux Antilles : s’enfuir, "faire marron", en référence aux esclaves "marrons", ainsi que l'on appelait alors les fuyards (registre désuet),
  • et de nos jours, pour les marseillais notamment, : marmonner, murmurer de façon hostile, entre ses dents, grommeler.

On dit par exemple : "Arrête de marronner et va me ranger le bazar qu'il y a dans ta chambre !".

Source : www.cnrtl.fr

Ne dites pas : "Un destroyer" !

Cuirassé américain USS Missouri.

Mais : "Un contre-torpilleur" !

Ce type de navire de guerre est capable de défendre un groupe de bâtiments (militaire ou civil) contre toute menace, comme d'attaquer un groupe de navires moyennement défendus.

Il possède des moyens de lutte antiaérienne, anti-sous-marine et antinavire.

Source : wikipedia.org

"Tirer à boulets rouges".

Cette expression d'origine militaire signifie :

  • au sens propre, autrefois, expédier des boulets rougis par le feu dans des forges  les fours à boulet - sur les vaisseaux ennemis, lors des batailles, afin de les incendier.

En plus des dégâts matériels, ces boulets provoquaient donc également des incendies. L’ennemi, déstabilisé, ne savait donc plus où donner de la tête entre le feu et l’arrivée incessante des boulets.

  • et, au sens figuré, attaquer quelqu'un verbalement de manière répétée et virulente, critiquer quelqu'un avec véhémence, l'assaillir de critiques et de reproches tellement nombreux et virulents qu’elle peut à peine se défendre.

Source : www.linternaute.fr et www.defense.gouv.fr

"Une torpille".

Ce mot féminin désigne à la fois :

Torpille (arme)

  • un engin automoteur, se déplaçant dans l'eau et destiné à la destruction de navires ou de sous-marins. Elle peut être lancée depuis un navire, un sous-marin, un avion de patrouille maritime, un hélicoptère ou encore portée par un missile.

Torpille (poisson)

  • et un genre de poisson marin plat cartilagineux, cousin des raies, vivant près du sol, ayant la capacité de produire de l'électricité comme moyen de défense ou de prédation.

"Dans les parages".

  • Le mot "Parages" directement issu du vocabulaire maritime, désigne :
    • au sens propre, à l'origine, des contrées maritimes,
    • et, par analogie, des contrées ou des régions terrestres.
  • La locution nominale "Dans les parages", qui relève du registre familier, signifie donc "Dans le voisinage, à proximité, aux alentours, dans les environs".

On dit par exemple : "Passe donc à la maison si tu es dans les parages".

  • Et la locution verbale "Être aux parages" signifie "Approcher de", "Être aux environs de".

On dit par exemple : "Nous étions aux parages de la capitale lorsque le moteur nous a lâché !".