"Une ventouse".

Ce mot peut revêtir différentes significations :

  • c'était d'abord, autrefois, en médecine, une sorte de petite ampoule ou cloche de verre, que l’on appliquait sur la peau et dans l’intérieur de laquelle on raréfiait l’air au moyen d'une flamme ou par un procédé mécanique, afin de soulever la peau et de faire venir le sang. Poser une ventouse se disait alors "Ventouser".

  • mais aussi, par analogie, un organe de fixation et de succion, dont sont pourvus quelques animaux aquatiques comme le calamar, la sangsue, la pieuvre (ou poulpe) ou le ténia, et à l’aide desquels ils se fixent ou sucent, en faisant le vide,

  • par extension, une calotte ou coupelle de caoutchouc, élastique et hermétique, pouvant se fixer par pression sur des surfaces planes et lisses,

  • ainsi qu'un outil à main constitué d'un manche et d'une calotte de caoutchouc en forme de cloche, conçu pour déboucher mécaniquement un conduit inaccessible au moyen d'autres outils, en créant une dépression,

Source : wikipedia.org

"Un pouce-pied" ou "Un poucepied".

Il s'agit d'un crustacé marin cirripède de l'Atlantique Est, vivant fixé aux rochers par son pédoncule.

Comestible, ce fruit de mer a longtemps été une source de nourriture pour les habitants des côtes.

Depuis de nombreuses années, une forte demande existe pour cette ressource en Espagne et au Portugal où il est particulièrement prisé.

Il a de ce fait été l’objet d’une pêche intensive ayant conduit à une surexploitation et à un fort déclin de ses populations dans plusieurs régions. La faible productivité de l'espèce, liée à une croissance lente et à une possibilité d'implantation réduite en raison d'exigences écologiques fortes, en a donc fait une ressource peu abondante et fragile à l’exploitation.

Source : wikipedia.org

"Un cirrhipède", "Un cirripède", "Un cirrhopode" ou "Un cirropode".

Ces quatre mots désignent tous un type de crustacé marin ayant six paires de pattes recourbées en panache, tel que le "Pouce-pied".

Comestible, il vit fixé aux rochers, à des objets flottants divers, à des organismes vivants (tortues, mammifères marins) ou enfoncés dans des coquilles de mollusques.

Source : wikipedia.org

On ne dit pas : "Jean-Claude Gaudin est le vieux porc de Marseille" !

Mais : "Jean-Claude Gaudin déteste le Vieux-Port de Marseille".

Explication du calembour
Il résulte de l’homophonie entre les locutions « Est le vieux porc » et « Hait le Vieux-Port« .

Né le 8 octobre 1939, cet homme politique français, républicain, professeur d'histoire et de géographie de formation, a été député de 1978 à 1989, sénateur entre 1989 et 2017 et à plusieurs reprises vice-président du Sénat, maire de Marseille (13) depuis 1995, président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur de 1986 à 1998, président de la métropole d'Aix-Marseille-Provence entre 2015 et 2018 et ministre de l'Aménagement du territoire, de la Ville et de l'Intégration, dans le second gouvernement Juppé, du 7 novembre 1995 au 2 juin 1997.

"Un sphinx".

Le sphinx de Gizeh

Ce substantif masculin désigne, au sens figuré : un auteur de mots-croisés,.

Également appelé "Verbicruciste" ou - plus rarement - "Mots-croisiste", celui-ci conçoit les grilles de mots-croisés.

Grille de mots-croisés

Et cela en raison de leur habitude de proposer des définitions en forme d'énigmes, à l'instar du Sphinx de la légende d’Oedipe.

Celui-ci proposait en effet des énigmes aux aux passants, lesquels ne pouvant jamais répondre, payaient leur embarras de leur vie.

Attention : le "Verbicruciste" - qui conçoit donc les grilles de mots-croisés - ne doit pas être confondu avec le "Cruciverbiste", qui aime à en trouver les définitions.

Source : wiktionary.org

"Un collet".

Ce mot polysémique possède de très nombreuses significations.

Dans tous les cas cependant, le substantif masculin "Collet" concerne des choses :

  • soit en rapport direct avec le mot "Cou" :
    • c'est d'abord un piège en crin ou en laiton, utilisé par les braconniers pour attraper par le cou les oiseaux et les petits mammifères, tels que le lièvre,
    • mais également le morceau de viande correspondant au cou chez le veau et chez le mouton, également appelé collier,
    • la partie de la peau du bœuf qui recouvrait les épaules et le cou de l'animal, en peausserie,
    • ou une partie du vêtement entourant le cou (petit col, amovible ou non, ou rabat de linge ou de dentelle).
  • soit qui, par leur forme ou leur position, rappellent le cou de l'homme :
    • la ligne de jonction entre l'émail et le cément d'une dent, séparant la couronne de la racine,
    • ou le rétrécissement de l'uretère, en anatomie,
    • la zone de passage entre la partie aérienne et la partie souterraine d'une plante, généralement située au niveau de la surface du sol,
    • la partie la plus étroite des marches d'un escalier à vis,
    • le bourrelet qui termine le goulot d'une bouteille,
    • la partie où s'assemblent les deux bras et la verge d'une ancre,
    • la partie en saillie de différentes pièces, en mécanique,
    • et, enfin, un élargissement pratiqué à l'extrémité d'un tuyau de façon à y fixer une bride, en plomberie.

Pourquoi dire : "Un zoo" ?

Une girafe, dans le parc zoologique de Maubeuge (59)

Et pas : "Un parc zoologique" !

Ou : "Un jardin zoologique" !

C'est évidemment un petit peu plus long, je vous le concède, mais cela vous évitera d'utiliser une apocope anglaise ("Zoo" pour "Zoological park") ou française, relevant, dans les deux cas, du registre familier.

L'entrée du parc zoologique du Bronx, à New York (New York) (États-Unis d'Amérique)
L'entrée du parc zoologique du Bronx, à New York (New York) (États-Unis d'Amérique)

"Un parc zoologique" ou "Un jardin zoologique" est un lieu public où sont présentés aux visiteurs des animaux en captivité ou en semi-liberté et appartenant à des espèces exotiques ou rares.

Un éléphant d'Asie dans un parc zoologique
Un éléphant d'Asie dans un parc zoologique
Un hippopotame dans un parc zoologique
Un hippopotame dans un parc zoologique

Source : www.larousse.fr

"Un rat des tunnels" ou "Un furet des tunnels".

Ces deux locutions nominales désignaient, durant la guerre du Vietnam, à compter de 1966, un soldat chargé d'inspecter et "nettoyer" les galeries souterraines creusées par les Viet-Congs, afin de s'y abriter et de tendre des embuscades.

"Rat des tunnels" était la formule utilisée par les soldats américains et "Furet des tunnels" par les volontaires australiens.

De manière générale, l'ensemble de ces "rats" ou "furets" avaient naturellement, la plupart du temps, une corpulence se prêtant à l'étroitesse des tunnels ainsi creusés.

Source : wikipedia.org